Forum Grand Corps Malade et slam

J'ai retrouvé Sylvie à Paris, et, en fans absolues, nous sommes allées repérer les lieux (on ne sait jamais, lol) en nous baladant sous la pluie. Grand et beau théatre au bord de la Seine, pres du marché aux fleurs. Il faisait vraiment froid et il pleuvait bien fort à des moments, nous sommes rentrées nous réchauffer.
Un peu avant le concert, nous avons retrouvé CathD et ses amis, puis les souriants Intermédiaire (qui assistait à son 1er concert) et son papa venus en autolib (vive Paris!).
Stoupig était là aussi, mais je l'ai ratée avant le spectacle.
Pres du comptoir pour les invités où officiait la douce Caro (que j'ai pu saluer de loin, mais je ne sais pas si elle m'a reconnue), nous avons vu Jean Rachid en smoking, noeud pap et chaussures sobres et noires.
CathD a vu Ben Mazué.

Et nous sommes rentrés dans la salle, j'étais dans un petit coin contre le mur sous le 1er balcon, mais pas très loin de la scene finalement, meme si j'ai raté toutes les facécies de FeedBack caché à mes yeux par les baffles)

La musique du morceau "au théatre" a commencé, puis le rideau s'est enfin ouvert et nous avons vu l'orchestre de Lyon, avec son chef d'orchestre en action, en queue de pie, de dos... très grand....et avec une béquille...
Et une voix s'est élevée pour dire le texte, mais ce n'était pas GCM, c'était un autre homme en queue de pie qui est entré sur scene en lisant sur une feuille...
Et en souriant et sous un tonnerre d'applaudissements, Grand Corps Malade et le chef Philippe Fournier ont échangé leurs places.

Je ne sais plus le déroulement exact de la set list, mais pour les moments forts il y a eu Sandra Nkaké pour interpreter "te manquer" quelle voix!

Emotion quand on a vu qu'on apportait un banc à droite de la scene, où un jeune homme à lunettes est venu s'installer avec un instrument électronique bizarre. Grand corps malade l'a rejoint, et il a interprété "le banc" et nous a présenté le très doué Angélo Foley, qui a fait toutes les musiques de "Il nous restera ça" et il a dit que d'autres créations seraient surement à venir en collaboration avec lui (Yess!!)
Ils ne se sont pas levés du banc, et Fabien a appelé Elise Oudin-Gilles qu'il connait depuis longtemps pour interpréter un extraordinaire Avé Maria en duo avec le double champion de France de beat Box. Avec les violons derrière, et tout l'orchestre symphonique, ça donnait des frissons.
Moment de fou, chapeau, et Fabien tout content de nous dire que c'était un cadeau qu'il se faisait (et nous faisait)

Puis "Pocahontas", moment d'émotion pour tous les parents présents, et la médaille de Renaud, qui prend des accents particuliers ces jours ci....

Puis tout le reste qui met la salle debout

Puis Inchallah (j'ai regretté que ce ne soit pas Rachid qui monte sur scène) et là on sait que c'est la fin, mais ça fait du bien de se quitter sur une danse que l'on fait ensemble, sur des paroles de tolérance et d'amitié, et d'espoir que ce qui rime avec Nassim et Delphine ne gagne pas au second tour..
Grand Corps Malade a dit un mot sur le théatre plein et son bonheur de voir que tout son public était venu, et de la chaleur procurée d'être ensemble, ces jours -ci.

La photo de fin a été marrante à faire, avec les 42 musiciens en plus de la troupe habituelle et du costume de Jean rachid je n'ai pas encore bien regardé sur le net, je ne sais pas si on voit le public derrière

Ensuite, tous souriants, arrivant des 4 coins de la salle, nous nous sommes retrouvés, et comme on ne pouvait pas se quitter comme ça, nous nous sommes installés en terrasse, au bord du trottoir, et nous avons tous été heureux de  discuter en buvant un pot, Sérial Crieur, slameur qui était avec CathD a lancé un texte, nous avons ri et applaudi, nous avons parlé de soirées slam, nous avons parlé forum, autolib et de nos enfants, d'anniversaire et de textes, et puis Intermédiaire qui avait école le lendemain et son papa nous ont quitté les premiers, meme s'il était déjà tard, mais tant pis, il faut vivre et profiter de la camaraderie.

Et un moment apres on s'est tous séparés, chacun ramenant dans sa tête un petit feu de joie qui brule encore.