Forum Grand Corps Malade et slam

Un, deux, trois,
Il neige, et les flocons racontent les hivers d’une terre, quand il gèle à pierre fendre.
Dedans, l’âtre réchauffe les corps transis de trop de dehors. Ainsi ce décline des heures emmitouflées dans de chaudes pelisses. Un semblant de vie au ralentit, il n’en est rien que nenni
Début d’année, des petites journées où le soleil assure le service minimum.

Quatre, cinq, six,
La nature bourgeonne, le merle se fait gai comme le rossignol. L’agapanthe se pare des jolies fleurs, le printemps nous invite à aérer notre corps. La lumière devient décor, et les envies comme de petites manies ; ont envahies notre esprit.
Le temps est transparent, la brise légère, et puis les odeurs.

Sept, huit, neuf,
Voilà le farniente, et si l’astreinte ne lâche pas prise, elle est en demi-teinte. Du Zénith, les rayons deviennent les aiguillons vers des plages, ou somnoler fait partie d’un rituel établi.
Peut être même que l’insouciance revient en cadence, et les souvenirs sont a l’enfance ceux que nous sommes avec nos rêves de partance. L’été comble les appétits des grands et petits

Dix, onze, douze,
C’est la rentrée, le tohu-bohu de nos pas pressés. Le moment d’y retourner avec la force qui sied. Nous accompagne dans ce périple des couleurs automnales, d’aventures point banales.
Et l’on songe, parfois on prolonge, des amours aux désirs ardents.
Le bilan d’une fin annoncée, l’année lentement c’est achevée