Forum Grand Corps Malade et slam

Un jour se lève, l’œil  peine à s’ouvrir, ne veut’ il rien voir de ce monde
Ne veut’ il pas de cette réalité, il s’interroge, doit’ il en déduire l’inanité
Ou faire l’effort consistant à devenir l’acteur caméléon de la comédie
Jouant sur des métaphores éculées, principe essentiel qui contribue
A devenir la pièce d’assemblage de cette roue tournant en continue
Place numérotée, mais interchangeable, car quand la machine est lancée
Aucuns grains de sable, nulles défaillances sont à envisagé
Rien ne peut souffrir dans la précision, qu’exerce le veilleur sur le chemin de ronde 

Il peut aussi s’approprier une parcelle, dans ce décor de théâtre ambulant
Devenir l’hirondelle qui fait le printemps, le flamant rose sur l’étang
Le spectateur ébloui, accédant à la piste comme les trapézistes
L’auteur réservant ses mots a des feuilles blanches complices
Le désert chocolat pour des babines d’enfants, de lointains Aztèques
Ou Métèque participant a l’équilibre essentiel, dans une société essoufflée
Cabot d’un cinéma de quartier, dont les affiches délavées incitent à se demander
Comment sous ces différentes formes, le bonheur peut s’intercaler

Un jour se lève, milles et une chose participent au défilé, et les bruits se mêlent à la fête
L’œil voit à présent d’un bon œil ce remue ménage, l’habitude l’aspire, plus de craintes
Reste une  dernière précision de la paupière, elle aime souvent faire des manières
Elle voudrait le voir encore dans cette nuit, quand tout prend une dimension inouïe
Que la moindre angoisse anéantie l’audace, et le puits sans fond l’entraine dans cette spirale
Mais l’œil n’en n’a que faire, il se sait conquérant a ses heures, et c’est son heure
Le voila partant pour traverser les océans, apprivoiser le vent, vivre les instants
Aujourd’hui offre a son désir, un départ avec des souliers bien lacés