Forum Grand Corps Malade et slam

Et chacun prend sa plume comme NAS'R ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 782#p60782

NAS'R a écrit:

texte à déclamer très fort.

Un soir, ça a calmé ma rage,
Un peu comme se calment les orages.
Clamer, déclamer sans rien réclamer,
Je ne m’attends pas à être acclamé,
Tout ce que je veux c’est pouvoir slamer.
Alors je me suis fait une autre ligne,
Au milieu d’une autre page que je signe.
Je raconte des bribes de ma vie
Et mon esprit chavire.
J’ai commencé avec le S d’un stylo, le L d’un langage pour le A d’une ambiance portée par le M d’un micro.
J’aurai pu prendre le S de scander, le L de lâcher A capela le M de mes mots.
Mon style, frêle esquif esquivant les récifs où gisent tant d’écorchés vifs,
Je livre quelques images, des petites choses qu’il faut que je partage,
En montant sur le S d’une scène d’où mon laïusse prend des ailes avec le A de mon audace et le M de merci…
Merci à ceux qui m’ont donnés envie, les diseurs de mots briseurs de maux, orateurs et autres narrateurs qui trouvent des formules dans leurs laboratoires.
Ils m’ont donné des codes, des clés, de leur labeur ils tirent joyaux et splendeurs.
Je slame de Sincères Louanges Aux Maîtres des mots.
Ils éclairent d’une vive lumière et de mille manières leurs lettres et une partie de mon être.
Je slame le S de la street le L de nos live le A d’un autre art que je pratique avec le M de modeste
Je slame le S de ce soir, le L de la lune, le A d’atmosphère et le M de magie.
Un espace de liberté de crier ses couleurs, de raconter ses joies et ses douleurs.
Sincères, Loquaces, à l’Ancienne ou Modernes,
Sociales, Littéraires, Acides ou Mielleux,
Le slam c’est ce que l’on veut,
Du moins ce que l’on peut.
Qu’ils soient Sombres, Limpides, Amusants ou Militants,
Tous les mots sont les bienvenus
Les bannis que l’on ne veut plus entendre trinquent à la santé des bénis que tout le monde peut comprendre.
Quand ils sont Sobres, Libres, Apaisés les Mots du slam sont les mots qui dépeignent nos âmes.
Ils nous présentent, nous représentent et forme notre trame.
C’est pour ça que je slame, parce que ça me berce l’âme, ça me transperce, l’amertume délaissée, cela me permet d’exister un peu, de nourrir ce feu qui brille au fond de mes yeux quand je déclame le S d’un sourire pour cacher le L de mes larmes, quand j’ai jeté le A de l’amour au visage du M de ce monde.
Je slame pour briser le S du silence comme se brise le L d’une lame contre le A d’une armure ou comme j’ai brisé le M de mon miroir en le jetant contre un mur.
Simplement, Librement, Accompagné des Miens je déclame ça me calme, et c’est ça mon slam.
Prenons un autre vers au milieu d’une autre page, une page de mon univers illustrée de mes images, souviens-toi, ces petites choses qu’il faut que je partage.
Parce que le slam c’est très peu de moi,
Et le reste c’est toi.
Alors toi aussi prends ton S, ton L, ton A et ton M
Emmène-nous avec toi dans les endroits que tu aimes.
Partage quelques images, même si elles ne sont pas sages,
Nous ne sommes que de passage, passe ton message,
Fais ton slam, clame les couleurs de ton âme
Tant qu’elles brillent écris les et cris pour les décrire,
Rends les libres, fait les vivres, ne les laissent jamais mourir.

Sur scène

Attente, angoisse, stress
Tu serre des fesses
Ton tour va venir
Tu voudrais mourir
Mais le désir est fort
Comme la vague qui s’échoue jusqu’au port
Et ce désir va t’entrainer, te pousser, c’est le moment
Celui que tu attends depuis si longtemps
Cet instant où, sur scène avec ton micro en main
Ton texte  va partir de ton être pour être enfin

Enfin le message que tu as envie de donner
Par des paroles qui te ressemblent
Pour des émotions, même si tu tremble
Tu sais  en toi qu’il est bon de libérer
Ta façon de voir la vie
De parler de tes amis, d’oublier les soucis
De sublimer ton amour, idéal toujours
De faire une place a la générosité
Avec en prime l’amitié et sa sœur la fraternité
Pour tout cela  ton courage sera récompensé

Sur scène, maintenant dans le grand bain
T’es parti comme une fusée, Ariane  t’as inspirée
Tu te sens bien, ton corps a pris de l’altitude
T’es comme  l’aigle royal, tu vole et plane
Déclinant des phrases avec emphase
Décrire ce moment d’excitation, ou nulles inquiétudes
Ou seulement ce sentiment de plénitude
Vient posséder tes sens
Indescriptible ressentiment, c’est fort et géant
T’es maintenant le slameur de ton slam

Al' aimerait aller dans une soirée slam (mais je suis sûre que ça viendra )
http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 64#p110564

Al' a écrit:

Souvent je voudrais écrire ce qui me passe par la tête
Me mettre devant mon ordi et taper sans qu’on n'm’arrête.
Faire défiler des lignes de vers, des rimes qui te trouent sur place.
Une histoire avec du caractère avec des symboles qui ont la classe.
Peut importe le sujet, je voudrais que les gens apprécient,
Peut importe si c’est nul à chier, c’est seulement pour être ici.
Dans un lieu avec plein de personnes, qui sont la et écoutent tes rimes qui sonnent.
Seulement pour partager un peu de moi, une histoire digne d’un hors la loi.
Bien sur ces textes sont édulcorés, et c’est normal, sinon personnes voudrait écouter.
Mais au fond ils reflètent bien notre réalité, mais avec une vitesse grand V.
Comme quand on parle de nos chagrins d’amour, comme si tous les mecs étaient des vautours.
Ou qu’on aborde nos soirée alcoolisées, bon la on inverse, on n’préfère pas en rajouter.

Au fond, on se retrouve pour rêver, pour laisser notre imagination faire le travail
On s’abandonne au slammeur stressé et il nous livre son histoire sans faille.
Alors on écoute et on pense, on vie son discours presque en transe.
Et quand vient la fin de son récit, on atterrie et applaudit,
On marque une pause pour le laisser souffler et on attend la suite comme à la télé.
Chaque pause entre deux slams c’est comme la pub d’M6
Elle attise les flammes et on attend qu’ils agissent.
Juste le temps de remplir nos verre et de suite après ils vident leur vers.
Cul sec, comme en soirée, d’ailleurs c’est le cas ici.
Mais peut être pas aussi bourrés, c’est vers la sont gentils.

Je voudrais écrire pour ces soirées slam.
Mais le problème c’est que j’n’habite pas Panam’.
Chez moi ils n’y a rien le soir, a par « plus belle la vie » et un bar.

Encore un texte sur les scènes de mma ( moi quoi ! )

mmagweno a écrit:

J'ai eu le déclic quand j'ai pris une claque,
En m'levant  du click clac pour sortir avec ma clique
Un soir a panam , j'ai découvert le pouvoir des mots
Depuisc'est ce qui m'anime, mais j'pretends pas faire de démos

J'ai écouté des voix qui m'ont mis des claques
Dans des endroits, brisant le silence , avec des mots qui claquent
J'ai découvert des mots qui caressent l'âme
Alors que j'étais fermer, j'me suis ouvert au slam

Redécouvert des valeurs humaines que sont l'écoute et le partage
Et dans ces lieux y'a pas de barrières de sexe ,de race ou d'âge
Le temps s'arrête, on fait une pause pendant que le monde continue sur sa lancée
En vers ou en prose, s'exprimer avec ses maux, contribue a avancer

Des émotions sur les visages, et des sourires dans les oreilles
Sont les plus belles récompenses, plus gratifiantes que de l'oseille
Depuis cette découverte, j'ai mis de l'amour, la ou se terrait ma haine
J'regarde par cette fenêtre vers un autre jour, en allant a une scène

Des fois on devient accro comme Seb, ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … hp?id=2949

seb de blancmesnil a écrit:

Il est 23 heures 30, et je viens de rentrer
J’ai encore un peu d’ mal à m’ repérer dans mon entrée
Je reviens de Paris,  la ville de tous les grands dangers
Violence alcool et drogues, dans ce dernier, moi j’ai plongé

Je pensais être paré pour résister à ce fléau
Je l’ai tant recalé dans la cité, sous les préaux
Mais un moment d’ faiblesse, et en moi elle s’est infiltrée
Depuis elle ronge mon cerveau impossible de m’en dépêtrer

Le pire c’est qu’ c’est trop bon et qu’on ne peut plus s’en passer
On se sent fort, on se sent beau, on n’en a plus jamais assez
Des que je la côtoie, j’oublie tout les autres problèmes
Hier, j’ai plongé d’dans, un produit aux effets extrême

On dit qu’on se souvient parfaitement d’ la première fois
Pour moi ça fait un an, que je m’ suis mis sur cette voie
Mon tout premier dealeur, la quarantaine, son nom Philippe
Il m’a tenté et avec lui j’ai pris mon premier trip.

Rendez vous mensuel, on se faisait un petit pétard
Ça n’ peut pas faire de mal, c’est gentillet on n’ rentre pas tard
Mais l’addiction commence par une légère petite fumette
Et puis progressiv’ment  j’ai tapé d’dans et je m’ suis mis carpette

J’suis dev’nu toxico, à cette forte sensation
Quand tu commences et qu’ tu sens tes palpitations
Quand t’as fini et que tu r’sens d’la satisfaction
Tu d’mande un second tour pour retrouver toute cette action

Il est 23 heures 30, et je viens de rentrer
J’ai encore un peu d’ mal à m’ repérer dans mon entrée
Je reviens de Paris,  la ville de tous les grands dangers
Violence alcool et drogues, dans ce dernier, moi j’ai plongé

En véritable Junky, il m’en faut maint’nant un peu plus
L’évocation d’ son nom provoque en moi un beau rictus
Je suis à la recherche de produits beaucoup plus intenses
J’ai rencontré trois gars qui m’ont proposé d’être en transe

Ils consomment un produit qui les rend cool et euphoriques
Ils m’y ont fait goûter, juste trois minutes, c’était magique
Effets irrémédiables, dépendance immédiate
Il faut que j’ les harcèle pour qu’ils me filent une autre date

Ce produit à un nom et il s’appelle la scène
Et toucher à cette drogue et vous n’êtes plus jamais le même
Moi j’ai plongé dedans  et je ne veux plus m’en passer
J’ai pris mon agenda et tout un tas de plan j’ai tracé

Les effets secondaires sont incroyablement pervers
J’ai la tête qui bourdonne, et qui s’active à faire des vers
Mes mains tremblent toute seul au contact d’une feuille de papier
Et je n’ vous parle pas même pas d’ leur attitude quand elles croisent un clavier

Je n’ crois pas qu’il existe un produit de substitution
Je vais revoir ma dose de SLAM, en prendre plusieurs rations
J’ai pris plusieurs adresses, ou chaque mois on peut s’ shooter
J’ vais écumer les scènes et de ma drogue j’ vais me poudrer

J’me ferais un big trip l’année prochaine début d’été
Le rendez vous est pris, cette sensation j’ rêve de tâter
On l’appelle le grand SLAM, un gros dealeur, un fournisseur
Une semaine toute entière à consommer, que du bonheur

Voila, je suis junky, comme toute les drogues j’ai commencé
Pour essayer comme ça pour délirer par simple curiosité
Comme toute les drogues, c’est ton cerveau qui est atteint qui t’empêche de lutter
Ma drogue n’est pas la votre c’est sur mais le mieux c’est de n’ pas débuter

Et si pour moi, ce n’est qu’ de SLAM et d’ scène dont j’ suis atteint
La métaphore avec vos drogues vous f’ra comprendre j’en suis certain
Vous m’avez vu changer en un an de temps je me suis métamorphosé
Alors demandez vous maint’nant comment vous avez du changer ?

et on s'en souvient longtemps, comme Nas'r (heureux retour) ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=10110

Je ne me souvenais plus de ce topic
J'ai donc oublié Doudou nAnA qui slame ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … hp?id=9082
que fait un CR de la scene où elle nous avait reçus chez elle ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=10475

et moi ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=10881

tu as un hébergement en plus, meme si c'est un nid vide pour le we

Itess, que j'avais oublié aussi  http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 03#p235403

SylvA, en scene ouverte, ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=10991

Oui c'est vrai que les soirées slam sont tellement intimes qu'on a du mal à parler de " public" . "auditoire" me semble plus approprié, mais ce n'est que mon avis

et à tout âge... https://www.facebook.com/photo.php?fbid … mp;theater