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Voici la nuit et les étoiles, n'hésitez pas à completer ici aussi
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Antonin encore "la nuit" visible ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 731#p42731
Antonin a écrit:
La Nuit...
4 lettres de poésie
8 ou 10 heures de répit
Un instant à l'échelle d'une vie
C'est étrange, les gens n'aiment pas la nuit
On a peur du noir d'ja quand on est tout petit
La nuit, c'est sombre, c'est "dangereux"
On tombe sur des gens souvent malheureux
J'ai l'impression qu'en fait, les gens fuient
Ouai, parce que dans le silence de la nuit
T'es seul, avec tes pensée, tes rêves ou tes envies
T'es seul, avec tes troubles, tes problème et ton insomnie.
Je suis ce qu'on appelle un Noctambule
Je vis la nuit, et la nuit me fait vivre
Dans le calme nocturne, j'avance façon funambule
Sur un fil bien tendu mais bien couvert de givre
Souvent, je glisse, et je me met à philosopher
Genre "Qu'est-ce que je fous la, Ã qui je sert ?"
Et je glisser, toujours plus bas dans ce fossé
Que constituent ces problèmes, plus ou moins éphémères
Parfois, je ne glisse pas, et je m'envole
Quitte à ne pas dormir, autant rêver
Autant sortir, autant courir, autant salir mes groles
Autant observer, autant sentir ce froid me geler...
Mes nuits sont à moi, même si c'est lourd
Être seul, c'est nécessaire, mais pas de grand secours
Mes nuit à bouger, je voudrais tant les partager
Avec une funambule égarée, ça doit bien exister...
Mais y a-t-il quelqu'un sur cette Terre
Qui coure, qui saute, qui se depasse la nuit ?
Mais y a-t-il quelqu'un sur cette Terre
Qui survit le jour, et vit la nuit ?
C'est un instant à l'échelle d'une vie
C'est 8 ou 10 heures de répit
C'est 4 lettres de poésie
C'est mes Nuits...
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La nuit de Sekaijin http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 293#p43293
sekaijin a écrit:
La nuit des hommes
Je marche parmi mes pairs dans la nuit
Sur son fond d’éther l’éclat luit
Nos âmes comme autant d’étoiles
Prises dans les plis d’un voile
Je me laisse porter sans effort
Par son profond confort
D’un noir si intense et profond
Que jusqu’à l’âme, je m’y fonds
Je ne puis dire combien rassurante
Est cette si longue nuit errante
Qui nous enveloppe tous
Et apporte la paix en nous
Au-delà de la mémoire des hommes
Elle nous accompagne en sommes
De sa douce moiteur délacée
Comme à l’heure de la gynécée
Je m’accroche à cette nuit clame
Car enfin j’y croise les âmes
Comme des millions de lumières
Qui m’illuminent et me rendent fier
Je poursuis ma route dans sa pénombre
Sachant que c’est là que je sombre
Il arrive qu’une âme alors illumine
Notre nuit qui ainsi culmine.
Il m’arrive encore parfois
De regretter d’autre fois
La lumière qui m’accompagnait
Et m’éblouissait de simplicité.
J’appréciais tant sa limpidité
L’immensité qu’ainsi elle offrait
Je sens encore en moi courir
Tous les savoir et les avenirs
Mais dans cette froide lumière
Je n’ai trouvé un seul de mes pairs
Comme si la science leur échappé
Comme si leur humanité, ils ignoraient
J’ai depuis rejoint cette tendre nuit
De la course humaine, avec qui je fuis
Et je partage tant, que je ne peux plus
Revenir vers le soleil qui fut.
J’accompagne les hommes dans leur nuit
Car tel est le choix que je suis
Préférant l’étincelle des âmes rencontrées
À la lumière froide, du savoir éthéré
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La nuit de Vincent http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 361#p43361
Vincent V a écrit:
Nuit
Nuit sans lune qui embrasse un monde qui dort,
Nuit d’angoisse en forêt pour qui reste dehors
Quand les arbres amis deviennent monstres noirs
Et que le vent clame son chant de désespoir,
Quand l’appel des animaux devient hurlement
Et que le froid mord et tue sournoisement.
Nuit sans lune qui pèse sur un monde blessé,
Nuit de souffrances dans une lumière bleutée
Quand l’accident déchire des vies et des chairs
Et fait naître des larmes dans les yeux d’une mère,
Quand les gyrophares bleus jettent leurs éclats
Et qu’un cœur tout doucement s’éteint et s’en va.
Nuit sans lune qui pleure un monde en partance,
Nuit d’attente dans un hôpital aux urgences
Quand une machine retient inlassablement
Un reste de vie qui s’en va tout doucement,
Quand la maladie et la souffrance ont eu raison
D’un grand père, d’une mère ou d’un petit garçon.
Nuit sans lune qui sans cesse blesse les chairs,
Nuit d’inceste sordide, blessures d’un père,
Quand une jeune fleur brûle sur le bûcher
Sans que personne ne puisse un jour la délivrer,
Quand la chair plante et blesse la chair mal aimée
Tant que son esprit tente de fuir à jamais.
Nuit de quart de lune qui défile en roulement,
Nuit de travail sur un quai de déchargement
Quand la valse dans les transports donne le ton
Et qu’il faut vider et ranger les camions,
Quand les autres chez eux plongent dans le sommeil,
Etre là , et apprendre à vivre sans soleil.
Nuit de quart de lune qui s’enchaîne sans plainte,
Nuit d’écoute, de patience, de garde ou d’astreinte
Quand au chevet d’un malade il faut aider la vie
Et attendre en secret qu’un jour il vous sourit,
Quand pendant la tempête il faut aller dehors
Et tirer des câbles pendant qu’un client dort.
Nuit de pleine lune qui réveille les passions,
Nuit d’écriture, de mot et d’inspiration
Quand la pâle vestale caresse les yeux
Et leur donne l’éclat d’un cœur pur amoureux,
Quand la fraîcheur de la nuit réveille l’Ame
Et fait glisser la plume pour une dame.
Nuit de pleine lune qui réveille les sens,
Nuit d’amour, de folie de tendre romance
Quand la voûte céleste scintille d’étoiles
Et que Pénélope achève enfin sa toile,
Quand les yeux et les cœurs s’unissent et s’allument
Comme un phare, un brasier en haut d’une dune.
Nuit de pleine lune qui fait naître la vie,
Nuit de naissance venue d'une folle envie
Quand la jeune femme une nuit devient mère
Et que son fidèle compagnon devient père,
Quand un cri de souffrance devient cri de vie
Et que sur un ventre, on pose une jeune vie.
Nuit calme et paisible qui repose nos vies,
Nuit d'épreuve et d'effort qui endurcit nos vies,
Instant d’éternité dans la grande chaîne de la vie,
Tu passes en silence avant que vienne l'oubli.
Vincent V
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Elise ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 446#p56446
elise a écrit:
DEDIE A LA NUIT
Brouillard nocturne est ange déchu
qui soupire des reflets de lune.
Les lanternes sont nimbées de brume,
tout est voilé,ouaté,secret,
entre ciel mauve et sol pastel,
tant de fantômes a bousculer!
Je me déplace à pas comptés.
Que mes pensées sont colorées!!!
dans cette nuit teintée de mystère,
cet océan d'opacité,
ou flottent des lueurs gris claires.
Il neige sous les réverbères,
et les cristaux sont satinés,
la ville garnie de bougies
est un gâteau d'anniversaire,
saupoudré de sucre glacé.
Les arbres sont veloutés,
le chemin moelleux sous mes pieds.
Il pleut sous les lampadaires,
et la lumière est mouillée,
J'ouvre et ferme les paupières,
mes cils croisent l'asphalte doré.
Les feuilles ont la goutte au nez,
les voitures reposent en sueur.
Les fenêtres des maisons pleurent,
de joie dans cette nuit de paix.
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Eros , qu'aucune nuit ennuie http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 207#p60207
Eros a écrit:
Quand la nuit respire, quand la nuit inspire :
Aucune nuit nous ennuie
La nuit est présente, sur les starting-blocks,
Et mon regard la photographie avec envie,
On désire souvent que le shooting s’bloque
Pour contempler et apprécier cette belle vie.
La nuit est douce et fait son bout d’chemin
Ses yeux d’ébène berçant nos cœurs lourds,
Tendant ses longs bras, ouvrant ses deux mains
Sa voix silencieuse est de soie et de velours.
Aucune nuit ne nous nuit,
Aucune nuit nous ennuie,
Sans bruit, son âme reluit,
Suis l’amour, nous en enduit.
En été, on peut la tâter tard,
Et l’embêter si l’on est un fêtard,
Enquêter sur le vrai de ses stars
Et fêter sa bonté avec des pétards.
La nuit est timide, elle me parle rarement
Sauf lorsque ma fresque est presque vide,
Elle m’inspire souvent quand l’espoir ment
Et quand d’amour, ma plume de buse, est avide.
La nuit est belle, et elle teinte notre plafond
Dans un beau mélange lors du coucher d’soleil,
Son ciel rouge-orange constitue notre plat fond
De notre écran neurologique en mode veille.
Aucune nuit ne nous nuit,
Aucune nuit nous ennuie,
Sans bruit, son âme reluit,
Suis l’amour, nous en enduit.
En été, on peut la tâter tard,
Et l’embêter si l’on est un fêtard,
Enquêter sur le vrai de ses stars
Et fêter sa bonté avec des pétards.
La nuit s’enfuit, dans un concert de vent frais,
Laissant place à une journée lumineuse et agitée,
Son cœur est d’or et sa placidité restera vraie
Parce qu’avec elle, j’dirais qu’ma plume est habitée.
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La nuit de Plume, Ici :
Ma nuit :
La nuit est comme la pluie,
Elle vit, elle refroidit
Quand elle tombe,
Je retrouve mon seul outil,
Ma plume, éclairée par la Lune
c'est ainsi que disparaissent mes lacunes
Sur un banc,
Le visage au vent
Le regard vers le ciel,
L’admiration pour elle…
Admirant la lumière qu'elle dégage,
Et l'impression bas âge que j'ai à me promener dans ses nuages
Oui, la nuit est mon récit, ma vie
Mon envie, mon esprit
La nuit est mon inspiration,
Mon édition
Ma seule source d'inspiration,
Elle est ma vocation, et mon unique berceau.
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Hypo crazy qui répond a noug, ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 929#p75929
Hypo_Crazy a écrit:
nouga a écrit:
nuits d'insomnies nuits d'écritures , nuits de vies, nuits de sommeils
nuits de reves nuits d'ivresses nuits calines nuits enchanteresses
nuits d'agonies, nuits de souffrances, nuits de râles nuits de desepoirs
que sont nos nuits, que veulent 'elles nous faire dire , nous suggerer
sont'elles le le miroir de notre âme, le reflets de nos sens de nos envies de nos interdits
et si le noir de la nuit était la couleur universelle, celle qui mettrait tout le monde a égalité , la couleur de la fraternité de la solidarité
la couleur de la vieNuit offre moi ton silence et laisse mon cœur parler
Nuit donne moi la force de danser aux cadences de tes étoiles perdues
Nuit couve moi de ta sagesse et rappel moi les doux moments de ma vie
Nuit laisse mes paupières se posé sur les rivages des rêves meurtris
Nuit parle moi si tu veux, enlace moi si tu veux mais….
laisse ma passion te surmonter
Nuit chante moi tes airs de tristesses et les mélodies de la vie
Nuit tu es mon seul recueil quand les vents varis
Nuit tu es mon temple où je puise mes vers pour ma dulcinée
Nuit écoute moi et sois mon amie pas mon ennemie
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Ekimoz ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 435#p92435
EkimoZ a écrit:
Douce nuit, sombre nuit, me nui
Amoindrie ma raison des que retentit minuit
La folie, à l'écart du jour, s'ennuie et me détruit
Elle réduit ma compassion, et lentement fuit ma vie
Dans la douleur, qui à cette heure, en erreur m'induit
Je sais que plus jamais, je ne'trouverai le paradis
Et puis? ...
Je ne serais pas la seule...l'homme n'est devenu qu'un produit
Je m'en remets à toi, démon de mon monde d'oubli
Ton habit noir, déjà , les a séduit, en eux tu as introduit
Les viles vices qui les a conduit à l'extrême barbarie
Se bouffant entre eux, aigris par l'envie
Cette envie de possession, de biens ou d' autrui
Des cochons et des truies, fiers de leur connerie
Comptant en nombre de générations lequel est le plus abrutit
Oui eux, qui ne savent tendre la main et entendre les cris
Confortablement blottis dans leurs fausses idées à crédit
Tous ceux, qui à ta venue, tombent les masques par vilenie
Pour contenter leurs envies noctambules, voir même, être surpris
Tous mes semblables, bien différents, pourtant n'ont pas compris
Que l'humanité est morte, qu'au fond ils sont flétris
Moi qui leur'ai si souvent pris, je n'éprouve que du mépris
Ton ciel me berce d'un bleuté foncé, éveillant mes rêve'ries
Quand ma mission était encore, de prendre partit et faire le trie
La rage au ventre qui glaçait mon sang quand ma tête avait franchit
Cette ambigu et fine limite qui sépare le jour et la nuit
La chaleur, coulante, envahissait mon crâne et venait l'euphorie
De partir dans des ruelles, dans un tripo ou même dans une bouche'rie
Libérer mes pulsions, celles que tu accompagnes et que tu t'approprie
Repoussant exclusivement ce qu'ici-bas se propage et pourrit
Car ma conscience est mon essence, un état me rattachant à ma propre vie
Oui...
J'ai trop ouvert les yeux pour devenir putride, mais j'en reste meurtrie
A trop s'opposer à l'égoïsme quand l'homme efface le mot frate'rie
Mon corps en est vide, chaque seconde si endolorie, maudit
Subsiste juste ma haine, face à leurs esprits qui n'est qu'une plaisanterie
Cette vie n'est qu'une vaste farce, c'est toi qui me l'a apprit
Seul, personne ne peut changer les choses, aucune belle féerie
J'ai fini de me battre, mais je viens encore voir ta voute fleurie
D'étoiles scintillantes, comme étaient un peu mes yeux
Quand mes poings ensanglantés les reflétaient après leurs voeux
Le gout grisant de la victoire faisait passer, un peu,
Les enflemants, les écorchures et les souvenirs gravés de ce jeu
Une notion comme une autre de "recevoir et donner"
Mais...
Malgré le réconfort que tu m'apportes, je suis fatiguée
Toi, l'alliée de ma solitude, toi ma familière qui m'apaisais
Qui diminuais mes maux quand sous ta coupe j'explosais
Tu n'es plus que nostalgie et regrets à occulter
Je me fais rayon solaire, et tu disparais, dans les abysses de mes pensées
Grande dame qui obscurcie les drames, je dois vous laisser
Aidez moi à vous haïr, a ne plus me transformer
En votre violente poupée, aux mains tâchées
Car même si mon châtiment me ronge de l'intérieur
Je vous désir, de vous, je n'est toujours pas peur
Et sur eux, source de malheur, jamais je ne pleur.
EkimoZ
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Sekaijin lui répond ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 436#p92436
sekaijin a écrit:
c'est dans ta pénombre ô douce nuit
que se révèlent les ombres de mon esprit
Je ère sans peur dans tes replis
à la recherche d'une soeur à l'âme éprise
mais pourtant c'est en toi douce nuit
que portent les champs de mon esprit
emplis de tous les désirs sans bruit
d'apporter tant de plaisir à l'âme éprise
alors je m'offre à toi douce nuit
j'ouvre le coffre de mon esprit
je dénude mon corps dans tes replis
pour ne faire que corps avec l'âme éprise.
A+JYT
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elise a écrit:
un poeme qui n'est pas de moi.
Fra beato angelico
Avant le lever du soleil,
quand aux yeux il n'apporte encore,
qu'un pressentiment de l'aurore,
et qu'il ne blanchit plus qu'il ne dore,
les champs emuts d'un long reveil.
Au jour qui commence de croitre ,
la vitre luit sous les barreaux,
et les colonettes du cloitre ,
sentent l'ombre des passeraux.
Le laurier,la rose tremiere
qui fleurissent autour du puit
se redressent vers la lumiere
en distillant les pleurs des nuits,
et le jardin fait sa priere.
C'est l'heure ou benissant le jour,
dont la paupiere se colore,
Fra beato sent le retour,
des paradis avec l'aurore.
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Antonin a écrit:
Morphée, je t'écris, car tu ne m'offres plus rien
Me voici une nuit encore a t'attendre en vain.
Alors j'observe la nuit, c'est un genre d'habitude
Et elle m'observe aussi, pour tromper sa solitude.
Et promène ses grands yeux sur les avenues désertées
Soufflant de folles rafales de vent qui se faufilent dans les pavés.
Encore une heure ou deux, et je sortirais dehors.
Après tout...je peux encore marcher. Seul mon sommeil est mort.
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Les nuits de Sophie du moulin sous la couette, ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=11266
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la nuit noire de moonz http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=11641
et celle de Pils http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=11639
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et le forum, la nuit, par Miss
http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 86#p291786
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Belle promenade dans vos nuits! Des styles et des perceptions voisines ou non mais très souvent des vers qui touchent. De superbes vers comme ceux de Sekaijin que j'ai envie de remettre à l'honneur:
"J’accompagne les hommes dans leur nuit
Car tel est le choix que je suis
Préférant l’étincelle des âmes rencontrées
À la lumière froide, du savoir éthéré"
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