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Douce nuit, sombre nuit, me nui
Amoindrie ma raison des que retentit minuit
La folie, à l'écart du jour, s'ennuie et me détruit
Elle réduit ma compassion, et lentement fuit ma vie
Dans la douleur, qui à cette heure, en erreur m'induit
Je sais que plus jamais, je ne'trouverai le paradis
Et puis? ...
Je ne serais pas la seule...l'homme n'est devenu qu'un produit
Je m'en remets à toi, démon de mon monde d'oubli
Ton habit noir, déjà , les a séduit, en eux tu as introduit
Les viles vices qui les a conduit à l'extrême barbarie
Se bouffant entre eux, aigris par l'envie
Cette envie de possession, de biens ou d' autrui
Des cochons et des truies, fiers de leur connerie
Comptant en nombre de générations lequel est le plus abrutit
Oui eux, qui ne savent tendre la main et entendre les cris
Confortablement blottis dans leurs fausses idées à crédit
Tous ceux, qui à ta venue, tombent les masques par vilenie
Pour contenter leurs envies noctambules, voir même, être surpris
Tous mes semblables, bien différents, pourtant n'ont pas compris
Que l'humanité est morte, qu'au fond ils sont flétris
Moi qui leur'ai si souvent pris, je n'éprouve que du mépris
Ton ciel me berce d'un bleuté foncé, éveillant mes rêve'ries
Quand ma mission était encore, de prendre partit et faire le trie
La rage au ventre qui glaçait mon sang quand ma tête avait franchit
Cette ambigu et fine limite qui sépare le jour et la nuit
La chaleur, coulante, envahissait mon crâne et venait l'euphorie
De partir dans des ruelles, dans un tripo ou même dans une bouche'rie
Libérer mes pulsions, celles que tu accompagnes et que tu t'approprie
Repoussant exclusivement ce qu'ici-bas se propage et pourrit
Car ma conscience est mon essence, un état me rattachant à ma propre vie
Oui...
J'ai trop ouvert les yeux pour devenir putride, mais j'en reste meurtrie
A trop s'opposer à l'égoïsme quand l'homme efface le mot frate'rie
Mon corps en est vide, chaque seconde si endolorie, maudit
Subsiste juste ma haine, face à leurs esprits qui n'est qu'une plaisanterie
Cette vie n'est qu'une vaste farce, c'est toi qui me l'a apprit
Seul, personne ne peut changer les choses, aucune belle féerie
J'ai fini de me battre, mais je viens encore voir ta voute fleurie
D'étoiles scintillantes, comme étaient un peu mes yeux
Quand mes poings ensanglantés les reflétaient après leurs voeux
Le gout grisant de la victoire faisait passer, un peu,
Les enflemants, les écorchures et les souvenirs gravés de ce jeu
Une notion comme une autre de "recevoir et donner"
Mais...
Malgré le réconfort que tu m'apportes, je suis fatiguée
Toi, l'alliée de ma solitude, toi ma familière qui m'apaisais
Qui diminuais mes maux quand sous ta coupe j'explosais
Tu n'es plus que nostalgie et regrets à occulter
Je me fais rayon solaire, et tu disparais, dans les abysses de mes pensées
Grande dame qui obscurcie les drames, je dois vous laisser
Aidez moi à vous haïr, a ne plus me transformer
En votre violente poupée, aux mains tâchées
Car même si mon châtiment me ronge de l'intérieur
Je vous désir, de vous, je n'est toujours pas peur
Et sur eux, source de malheur, jamais je ne pleur.
EkimoZ
(Dessin de Sylvia Ji)
Dernière modification par EkimoZ (04-02-2011 20:29:29)
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c'est dans ta pénombre ô douce nuit
que se révèlent les ombres de mon esprit
Je ère sans peur dans tes replis
à la recherche d'une soeur à l'âme éprise
mais pourtant c'est en toi douce nuit
que portent les champs de mon esprit
emplis de tous les désirs sans bruit
d'apporter tant de plaisir à l'âme éprise
alors je m'offre à toi douce nuit
j'ouvre le coffre de mon esprit
je dénude mon corps dans tes replis
pour ne faire que corps avec l'âme éprise.
A+JYT
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Merci Sekaijin!
=)
La nuit reste une belle inspiration!
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La nuit tous les chats sont gris et tes mots sont noirs, quand le jour se lève , tes mots prennent une couleur luminescente pleine d'espoir .
C'est comme ça que j'ai ressentis ton texte : comme le yang et le ying
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Merci Mmagweno! C'est exactement ça, la nuit est si noire que le jour en parait plus vif de lumière!!!
=)
Dernière modification par EkimoZ (05-02-2011 09:47:35)
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oui, c'est l'ombre qui donne du relief aux choses, et le ying et le ynag de mmagweno est très bien vu!
Voilà de quoi rajouter dans les slams par theme "la nuit"!
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Merci Nicole!!! =)
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j'errais dans la nuit
qui mais qui me poursuis
soudain un cri
le corps ne trouva pas de repit
il simula une lethargie
les ombres prirent la pause
et ce fut la cause
que cette nuit je subis
un choc , s'ensuit mes phobies
biz Eki et que la nuit ne t'oubli dans ton paradis
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J4ADORE LA NUIT,je suis une noctambule depuis l'age de quatorze ans.Je ne renierais jamais la nuit,le jour avec ses bruits et ses couleurs est trop lourd,et puis l'ordre social qui reprends le dessus......Je suis trop legere pour faire face a la ruee du jour ,trop mal ficelee dans ma tete mon esprit s'y disperse.
Je suis trop loin des normes pour apprecier le jour,la vie familiale.JE SUIS TOUT A FAIT D4ACCORD SUR LE
FAIT QUE LE SALUT VIENS DU JOUR ET DE L4ORDRE SOCIAL MAIS J4Y PARTICIPE A RECULONS;
bon un poeme qui n'est pas de moi.
Fra beato angelico
Avant le lever du soleil,
quand aux yeux il n'apporte encore,
qu'un pressentiment de l'aurore,
et qu'il ne blanchit plus qu'il ne dore,
les champs emuts d'un long reveil.
Au jour qui commence de croitre ,
la vitre luit sous les barreaux,
et les colonettes du cloitre ,
sentent l'ombre des passeraux.
Le laurier,la rose tremiere
qui fleurissent autour du puit
se redressent vers la lumiere
en distillant les pleurs des nuits,
et le jardin fait sa priere.
C'est l'heure ou benissant le jour,
dont la paupiere se colore,
Fra beato sent le retour,
des paradis avec l'aurore.
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elise a écrit:
un poeme qui n'est pas de moi.
Fra beato angelico
Avant le lever du soleil,
quand aux yeux il n'apporte encore,
qu'un pressentiment de l'aurore,
et qu'il ne blanchit plus qu'il ne dore,
les champs emuts d'un long reveil.
Au jour qui commence de croitre ,
la vitre luit sous les barreaux,
et les colonettes du cloitre ,
sentent l'ombre des passeraux.
Le laurier,la rose tremiere
qui fleurissent autour du puit
se redressent vers la lumiere
en distillant les pleurs des nuits,
et le jardin fait sa priere.
C'est l'heure ou benissant le jour,
dont la paupiere se colore,
Fra beato sent le retour,
des paradis avec l'aurore.
Magnifique, je le mets aussi dans les "slams par theme"
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Merci Nouga!!! =)
Merci beaucoup aussi Elise!!!
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j'ai passé une nuit intense au sein de tes vers,
j'ai juste envie de te tenir la main pendant que la chaleur du soleil chasse le spleen de cette nuit...
amicalement.
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le poeme fra beato angelico je ne me rappelle pas de l'auteur c'est un classique mais de qui????
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Sully prudhomme , elise
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Nas'r merci beaucoup! =)
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j'ai moins d'inspi que les autres pour te faire une belle réponse mais j'ai BCP AIME ton texte !!!!!!
Super merci bcp
Sinon je veux pas faire le relou mais pour MMA ou autre il me semble que c'est Yin sans "g" Ã la fin
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Merci bro!!! =)
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Salut Ekimoz
Je n'aime pas ... J'adore !!! quand la forme renforce encore le sens à lui seul déjà plein et entier ... Jolie structure dont la répétition des rimes cogne comme un marteau sur une enclume dans la nuit du silence ou l'indifférence, puis les ruptures de rimes comme des brisures de la vie, comme des ruptures pour rester l'envie ...
Un grand bravo pour cette belle dimension mystique, spirituelle !!!
Vincent
merci mmagweno,je vais pouvoir ainsi en lire d'autre de sully prudhomme.
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T'as raison mj c'est yin.
De rien élise
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Vincent V, merci pour ton commentaire, je suis toujours surprise quand on capte ma "façon de faire", je suis très très contente que ça t'es plu aussi!!!
J'suis pas le yin ni le Yang, je suis le Ki de EKImoz!!! rrrrooo comme j'me la pète!!!lol
Merci encore à tous!!! =)
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YES
Le KI d'EKI..... l'énergie dans les mots, maux...la vie la mort se serrant la patte dans un cercle sans fin
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suite a ma reponse Eki , j'ai imagineé la suite
La nuit
J’errais dans la nuit
Qui, mais qui me poursuis
Soudain un cri
Le corps ne trouva pas de répit
Il simula une léthargie
Les ombres prirent la pause
Et ce fut la cause
Que cette nuit je subis
Un choc, s'ensuit mes phobies
Depuis j’essaie de surnager
Souvent c’est glacé
Les cheveux hérissés
Et la torture qui survient
Véritable tragédie du destin
Qui me veut du mal
Peut être que c’est du domaine paranormal
Ou la folie qui guette
S’insinue, me ronge la tête
Les yeux écarquillés, l’impression d’étouffer
Puis cette corde qui va m’étrangler
Un sursaut, la corde est un lasso
Le bétail, avec tous les détails
Les hommes crient, est-ce un rodéo
L’arène ensuite m’apparaît
La corrida, et le sang rouge de leur courage
Les taureaux ont’ils leur liberté
La musique en prime pour le carnage
Ce sont d’autres paysages, en couleurs
Les rives d’un fleuve
Et au loin les élégants steamers
Les roues à aube, mais qu’elle est cette épreuve
Soudain je me noie
Je suis aspiré vers un fond noir
Serait ce cela les affres du désespoir
Ou ma punition de ma mauvaise foi
Quel au-delÃ
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Quel au-delà ?
Le mien si sombre
Le tien en ombre
L'union des nombres.
Merci Nouga!!! =)
Vous m'avez fait de belles réponses, merci à tous!!!
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nuits sans étreinte lumières éteintes
un vague à l'âme en demi teinte
face à face avec le rien envahissant
silence qui tue comme un cri perçant...
bravo Nouga, ta réponse est sublime.
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Et tes mots aussi sont beaux.
Merci beaucoup!!!
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