Forum Grand Corps Malade et slam

2010 a explosé, particules de notre passé
Encore une a recommencée
Mais quand va-t-on cesser de revivre les mêmes journées
Ou tout est formaté
Robots, clones, voila l’avenir incertain
Qui mène notre destin

Derrière les apparats, et ors de la république
Combien sur le carreau, oublié de cette mosaïque
La vie ne s’arrête jamais, même Rama Yade est recasée
Surtout ne pas exposer, divulguer, les secrets

Hier des magouilles, demain des embrouilles
Puis viendra le temps des patrouilles
Ainsi privé de toute énergie
La démocratie  tournera au ralentit

Des maquillés de frais défileront sur les plateaux télé
Evangéliste de la bonne parole  moulinée
Qui servira  de gavage a nos gosiers
Le tout emballé dans une pub couleur délavé

Avec en prime des jeux débiles
Pour nos larmes de crocodiles
Et si ce bonheur décongelé, n’attenue pas vos soucis
Rassurez-vous, le marchand de sable corrompu
Viendra  sur vos plaies pissez dessus
Cicatrisant les restes  de votre léthargie

2011 se voudra nouveau Géant vert d’une énième solidarité
Monsieur propre prêt à karcheriser la pauvreté
A promouvoir des tentes pour sans abris
Le temps d’un nid-vers ou d’une nuit

Les paroles s’envoleront avec le printemps
Car ceux qui est récurant est gênant
Et les courbes de l’économie sont prioritaires
Elles Devront se doper, à la sueur des précaires

Quand à ceux  prêts à  faire l’amalgame
Discourir sur la prodigalité dépensée
De traîne-lattes qui ne veulent plus gratter
Ils seront en première ligne ces infâmes

Refleurira le discours haineux
L’étranger, affreux, véreux, onéreux
Ruinant notre bas de laine de France généreuse
Profitant du système, de façon honteuse

L’été verra bronzer les mêmes vacanciers
Pendant que dans les cités, les enfants seront oubliés
Jusqu'à la rentrée et son cortège d’augmentation
Histoire  de ne pas croire aux illusions

Puis comme dab, les quatre derniers mois vont defilés
Anticipant l’année d’après, celle, mais vous savez
Ou tout le désespoir sera l’étendard
Pour les débrouillards, les combinards, et charognards
Et nous de  faire semblant, éternellement
De croire aux boniments de ces malfaisants