Vous n'êtes pas identifié.
C'est toujours un plaisir de te lire!
J'avoue que ça m'a manqué!!! lol
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La route de l'avenir
Combien, aujourd’hui, j’ai du mal à me souvenir de la route parcourue.
Et pourtant je ne peux oublier un instant.
Je sens en moi tout mon passé encore présent.
Il m’a façonné, il m’a porté.
Et aujourd’hui je savoure le présent, en regardant, serein, l’avenir.
Je ne saurais, aujourd’hui, dire, combien de vie, j’ai ainsi vécue.
Innombrables vies peuplées de gens,
Que j’ai emmenées au travers du temps.
Elles m’ont changé, elles m’ont transporté.
Et aujourd’hui, de tout ce temps, je garde serein, son avenir.
J’ai perdu, aujourd’hui, le décompte, des gens que j’ai connus.
Égarés dans les méandres des temps,
Je les vois, en moi encore si présents.
Ils m’ont aidé, ils m’ont supporté.
Et aujourd’hui, je les chante, comme un enfant, serein, en l’avenir.
Difficile, aujourd’hui, de retenir toutes les joies soutenues.
Toutes à me bercer encore du dedans.
Je n’ai pas toujours su rendre le présent.
Elles m’ont enivré, elles m’ont réconforté.
Et aujourd’hui, je les offre, toujours serein pour votre avenir.
Je ne sais, aujourd’hui, toutes les douleurs, que j’ai reçu.
Comme tout ce que je ressens
En moi restent bien trop présent.
Elles m’ont déchiré, elles m’ont apporté.
Et aujourd’hui, je les panse, tourné serin vers l’avenir.
Je connais, aujourd’hui, tous les instants que j’ai perçus
En moi dansent à tout moment.
Pour simplement former mon présent.
Ils me parlent et il me portent et…
Et aujourd’hui, je me délecte du présent, en songeant serein à l’avenir.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (27-03-2008 21:23:14)
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Sekaijin ..... Bravo , super j'aime la progression, le theme forcement toute la dimension et la complexité d'un Etre par la générosité de tant d'autres Etres ... allez permets moi ..... on dirait du "Natty" je sais que tu comprendras la dimension du compliment. Je suis sur que par sa simplicité et son accessibilté, il touchera beaucoup de monde .... et que par cela, tu feras plein d'heureux !!!!! Merci
Vincent V
Je reçois le compliment dans toute sa largesse. mais Natty a un esprit bien moins tortueux que le mien. et je me régale de sa prose si riche faite de mots si simples.
A+jyt
Dernière modification par sekaijin (27-03-2008 21:24:27)
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C'est ce que j'allais dire, tu es plus tortueux et d'ailleurs ça me touche d'autant plus!!!
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Les mots
Il est des jours où les mots m’enferment.
Il est des jours où les mots me freinent.
Il est des jours ou les mots m’assènent.
Il est des jours où les mots me ferment.
De leur paraître, les mots m’entourent.
De leur paraître, les mots me cachent.
De leur paraître, les mots me fâchent.
De leur paraître, les mots me tournent.
Par leur présence, les mots m’assaillent.
Par leur présence, les mots m’écartent.
Par leur présence, les mots m’éclatent.
Par leur présence, les mots me tiraillent.
Sous leur poids, je reste flétri
Sous leur poids, je reste démis
Sous leur poids, je reste meurtri
Sous leur poids, je reste en replis
Je les laisse alors m’envahir.
Je les laisse alors m’étourdir.
Je les laisse alors me nourrir.
Je les laisse alors, me sourire.
De mon sens, les mots, je charge
De mon sens, les mots, je pare.
De mon sens, les mots, je narre.
De mon sens, les mots, je partage.
Et je les offre aux vents du monde.
Et je les offre aux vents des foules.
Et je les offre aux vents de houle.
Et je les offre aux gens du monde.
Il est des jours où les mots me reviennent.
Il est des jours où les mots m’encensent.
Il est des jours ou les mots me dansent.
Il est des jours où les mots me peignent.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (27-03-2008 21:25:37)
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je voulais mettre en citation les vers qui me touchent le plus......mais je n'arrive pas à choisir...tout est beau
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non, je trouve que c'est un rythme apaisant, et qui permet de se concentrer sur les mots
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Tous tes mots guerrissent mes maux
Tous tes mots sont beaux
Tous tes mots reste dans ma peau!
Fertillement semer , ils sont prêt à pousser,
Tu les arrosent de ton encre subtillement manier
Tes mots sont le soleil qui nous donne chaud,
Tes mots sont le bruit de la pluie qui nous bercent la nuit.
Grandement aprécier, tu as pu nous toucher
Tel la flêche de cupidon nous a transpercée.
Tes mots ne sont pas qu'une association de lettres,
Ils sont l'être que tu représente sur cette petite planête.
J'ai pu naître par ces phrases qui me pénetre,
elles ont quelques choses soignants mes blessures.
Vivre des mots,
Mots pour vivre,
L'innocence est inscrit en chacuns d'eux.
Ont ne peut les contrôler mais ont peut les associer,
Ont ne peut les toucher mais on peut les ressentir et les écrire!
Les mots,toujours des mots rien que des mots.....
C'est notre facon de voir les choses ,
Sans eux nous serions morose.
Merci à toi qui les déposent.....ces mots...
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sekaijin a écrit:
Les mots
Il est des jours où les mots m'enferment.
Il est des jours où les mots me freinent.
Il est des jours ou les mots m'assènent.
Il est des jours où les mots me ferment.
De leur paraître, les mots m'entourent.
De leur paraître, les mots me cachent.
De leur paraître, les mots me fâchent.
De leur paraître, les mots me tournent.
Par leur présence, les mots m'assaillent.
Par leur présence, les mots m'écartent.
Par leur présence, les mots m'éclatent.
Par leur présence, les mots me tiraillent.
Sous leur poids, je reste flétri
Sous leur poids, je reste démis
Sous leur poids, je reste meurtri
Sous leur poids, je reste en replis
Je les laisse alors m'envahir.
Je les laisse alors m'étourdir.
Je les laisse alors me nourrir.
Je les laisse alors, me sourire.
De mon sens, les mots, je charge
De mon sens, les mots, je pare.
De mon sens, les mots, je narre.
De mon sens, les mots, je partage.
Et je les offre aux vents du monde.
Et je les offre aux vents des foules.
Et je les offre aux vents de houle.
Et je les offre aux gens du monde.
Il est des jours où les mots me reviennent.
Il est des jours où les mots m'encensent.
Il est des jours ou les mots me dansent.
Il est des jours où les mots me peignent.
A+JYT
magnifique !
moi je sais quel vers me touchent le plus nicole. Je les ai mis en couleur Ces mots sont d'une generosité incroyables !! Mercide nous les offrir si genereusement (et je suis le mond eet je suis la foule, et je suis le monde et je suis la houle !!)
je suis impressionnée par le choix de chaque mots dans chaque vers. C'est tres tres riche. Je ne sais pas comment l'expliquer. Vincent au secours
En tout cas merci encore une fois pour ce superbe texte. !!!
Dernière modification par natty (13-06-2007 21:11:43)
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Je ne savais pas comment vous répondre alors voilÃ
Il n’est rien de part le monde qui soit vrai.
Où que je regarde, mes sens sont trompés.
J’ai pourtant, bien longtemps cherché.
De mes yeux, de mes doigts, palpé.
Mais je suis resté encore tenace
Il m’en fallait plus pour que je lâche.
Mais à chaque voile qui s’efface
Je tombe sur un leurre qui me fâche.
Je me suis alors longuement interrogé.
Au fond de ma mémoire mes idées j’ai broyé.
Dans cette mixture une vérité je cherchais.
Mais sans fioriture épuisé elle ma laissé.
J’ai alors pris mes jambes et me suis mis en marche
À la rencontre de autres j’ai décidé d’aller
Pour voir en eux ou se trouve une vérité
Et j’ai vite compris quelle était l’ampleur de la tâche.
Tous ceux que je croisais, je sollicitais
Sans retenue, ma quête, je visais
Bien trop exigeant, je les ai saoulés.
Mais toujours en vain, je m’acharnais.
Alors je me suis simplement posé.
La longue route m’avait fatigué.
Et j’ai pu, enfin, en moi méditer.
Sur mon parcours, sur ma route tracée.
Et j’ai fini par comprendre, le vrai
De par le monde je l’avais cherché
Et c’est au fond de moi qu’il résidait
Juste en moi, jamais il ne m’avait quitté.
Et maintenant je sais que part le monde
N’existe de vérité qui ne soit un monde
Un univers en son entier, que je rencontre
Dès qu’une personne à moi se raconte.
Alors depuis je cours le monde avec envie
Tout ce que je porte en moi sans retenue
J’offre à tous et surtout à l’inconnu
Car ainsi je reçois le seul dont vrai qu’est la vie.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (27-03-2008 21:26:20)
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Sekaijin, je ne sais comment décrire mon enthousiasme, tes deux derniers textes me parlent d'une limpidité incroyable, d'une évidence magique, tellement simple, tellement fragile. "Répétitif" ... quel bien "vilain" mot pour decrire une insistance, une observation des multiples facettes d'un mot, d'une pensée. Dans le deuxieme, j'aime surtout la progression comme une quête mystique, un parcours initiatique. Je le trouve chaud, sincère, agréable à lire et doté d'un sens que je trouve profond et admirable.
J'aime beaucoup ..... Merci et bravo
Vincent V
Comme il est difficile de parler mieux que Vincent V, je me contenterai d'un grand merci et bravo à toi Sekaijin!!!
C'est toujours magnifique, sincère et donc touchant!!!
Dernière modification par EkimoZ (14-06-2007 09:22:17)
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oups
Edité jem'etais trompé de page
Dernière modification par natty (14-06-2007 20:10:52)
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Mon nom
Il est paraît-il, quelque part écrit,
Que lentement durant l’enfance,
Après de moultes errances,
Notre personnalité se construit.
Je ne l’ai jamais senti ainsi.
Ce noyau central qui est moi
Bien avant cela était en moi.
Je le sais de puis tout petit.
Mais il est une appropriation
Que beaucoup font très petit,
Alors que je n’en ai pas fini.
C’est de s’identifier à son nom.
Porter un nom aussi universel
Ne pouvait se faire à la légère
Ce ne pouvait être une passagère
Lubie, comme on demande le sel.
Alors je me suis mis à explorer
Toutes les facettes de ce nom.
Qui ne permet de dire non
Que tout un chacun me donnait.
Devant l’étendue de son pouvoir
Je me suis mis alors à rêver
Que je portais cette universalité.
Et j’ai compris quel était mon devoir.
Mon nom dépassant toutes les frontières,
Pouvais-je encore m’attacher à ma terre
À ma langue, à famille, à ma pierre,
Alors qu’il englobe la terre entière ?
Dans mon rêve, je partais de par le monde
Demander la citoyenneté à chaque pays
Partager l’humanité de chaque patrie
Pour finir par faire des hommes une belle ronde.
Et j’ai fini par grandir, avec ce moi
Qui jamais ne m’a quitté, tout comme mon rêve.
J’ai couru le monde sans patrie, sans trêve,
Pour avec les hommes fusionner se nom dans ce moi.
Je rêve encore parfois de toutes les nationalités
Qui ne sont en fait que de lourdes formalités
Alors moi que chacun nomme terrien
Je préfère les hommes et les tous petits riens.
Sekaijin
Dernière modification par sekaijin (27-03-2008 21:27:11)
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Un écrit qui rassemble les hommes
Sur une terre qui paraît morne
Fils d'un trip de babel
Via un nouveau virtuel
Rêve des couleurs qui se'mèllent
Comme le'métissage est le miel
Pour certains restera le fiel
Je garde un peu l'espoir
De frontières illusoires
Pas de races ni d'couleur
Plus de farces ni de'malheurs
Si chacun de nous explique son nom
L'humanité retrouvera la raison...
Merci pour ton texte Sekaijin!!!
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merci pour le tien.
Je te sens accablée, désabusée
laisse aux hommes les millénaires dont ils ont besoin pour comprendre leur humanité.
J'ai pour ma part foi en l'humanité.
Mais je sais aussi que si l'homme apprends vite, l'humanité est encore un nouveau né un tout petit enfant. une conscience collective met des millénaires à se construire. et si certains hommes la sentent déjà présente, peu en vérité la perçoivent.
il faut laisser le temps au temps
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (16-06-2007 14:13:30)
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C'est pas d'aujourd'hui qu'on est sur cette terre, qu'on maltraite d'ailleurs suivant nos humeurs, quand se réveillont-ils qu'on puisse vivre heureux sans forcement se'cacher!!!
J'espère vraiment voir le jour où les Hommes ne feront qu'un...
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Je ne le verrais pas. pas plus que mes enfants et mes petits enfants. loin est le jour où les hommes prendront conscient de l'unité qu'ils forment. il leur faudra encore bien des drames et des régressions.
mais je vois et je sens tout les jours les marques de cette construction en marche.
et cela me suffit pour en être heureux.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (16-06-2007 14:14:44)
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Sikaijin ..... Tout ce que tu dis me plait bien ...... merci !!
Vincent V
Notre Guide
Comment nous sommes arrivés là haut
Par quel chemin a bien peu d’importance
Tant ce que nous offre le monde est beau.
L’horizon, le ciel, la terre et toute son essence.
Humblement, extasiés, à en être ivre,
Nous l’avons longuement contemplé.
Immobile, calme, simplement vivre
Nous l’avons perçu, et pausément observé.
Ne restait qu’un bout de cette terre
Comme postée là , juste sous nos pieds
Ô nous aurions pu faire les fiers,
Mais nous étions bien trop subjugués.
Et déjà , goûtant à peine ce paradis
Nous devions doucement le quitter.
Celle qui nous avait conduits ici
Nous nous devions de retrouver.
Il a suffit de bien peu de pas.
Pour tout nouvellement la rencontrer
Elle était restée en contre bas
Comme figée pour l’éternité.
Ici son manteau immaculément blanc
Sous le soleil parvenu sans retenues
De toute sa clarté nous inondait tant
Que la terre même paraissait ténue.
Nous avons glissé, au près d’elle
N’osant la réveiller, tout juste l’effleurer.
Bien sur ici bas, le manteau de celle
Que nous admirions, de gris maculé.
Délaissant brusquement, la rude froidure
De notre belle guide endormie.
Nous avons retrouvé la terre dure
Et regardions s’éloigner notre amie.
Un instant, nous la crûmes à jamais perdue
Mais sous son manteau éteint
La vie dormait comme suspendue
À notre venue, à notre seul destin
Discrète, invisible, sans bruit.
Elle courait autour de nous.
Déjà joyeuse de cette vie
Elle venait rapidement à nous.
Cet alors qu’elle décida de nous apparaître
Sous cette forme que nous lui connaissions
Vive, joyeuse, nous la sentions êtres.
Et doucement nous souffler la passion.
Nous nous sommes donc posés un instant
Bondissante, autour de nous, elle était si vive
Que nous nous primes à rêver le temps
À venir, à ses côtés, à simplement la suivre.
Naturellement nous l’avons suivi.
Ne nous avait-elle pas mené là -haut.
Déjà la force en elle avait grandi
Qu’en nous elle appelait des « ho ! »
Elle frémissait, sautait, s’agitait
Comme si déjà elle savait ce qui plus bas
Avec grande impatience, l’attendait.
À trépigner, avant de passer le pas.
Majestueusement, de ce mur de pierre
Tout en haut sans hésiter, elle se lança.
Nous l’avons regardé, pure comme le verre
Doucement, vertigineusement plonger là .
Dans un vacarme assourdissant, elle nagea
Pour finalement se détendre mollement
Sans peine, sans effort sur la rive, elle arriva.
Si belle, nous la regardions avec étonnement.
Elle reprit autour de nous sa course
Nous bousculant, nous insufflant la vie.
Et déjà nous la voyions comme douce
Ivre de vie et pourtant tellement assagie.
Nos routes auraient dû là se séparer
Mais en nous était né la curiosité
Nous désirions savoir où, de ce pas elle allait
Quelles contrées elle comptait visiter.
C’est ainsi que nous avons ensemble
Grandi, traversant le monde, la nuit,
Le soleil, en somme une vie me semble.
Auprès d’elle nous ne connurent l’ennuie
À nous tous, elle offrait sa beauté calme,
Sa force, sa fraîcheur simplement sa vie.
Mais les hommes devraient regarder leurs âmes
Sans vergogne, ils l’avaient salie.
Nous l’avons soutenue, et accompagnée
Car enfin nous savions où était son but.
Et quand nous avons vu la mer miroiter
Nous l’avons senti retrouver le désir perdu.
Tout ce temps, elle était restée notre guide.
Et nous avons pensé cette plage bien méritée.
Mais encore elle nous surprit, car fluide
Elle souleva la couverture bleue, pour s’y glisser.
Nous l’avons alors vu nous quitter ainsi
Mais sans tristesses, car enfin elle communiait.
Par la mer brassée, elle fit milles petits.
Qui bientôt là -haut iront de blancs-manteaux se déposer.
Sekaijin
Dernière modification par sekaijin (27-03-2008 21:27:53)
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Je vous livre ce texte ainsi. Il ne me convient pas vraiment.
Je le voulais plus d'ambigu sur le fond.
Je souhaitais son rythme plus chaotique en rapport à la torture du sentiment.
bref pour un sujet délicat il méritait mieux
Mais je suis incapable de l'améliorer.
Le bouton de Rose
De tout ce que j’ai vécu ô combien a remplie ma vie.
J’aurais bien pu, encore longtemps continuer ainsi,
À glisser doucement sur le temps à me réjouir
De tout ce qu’elle m’offre et par ce passé en jouir.
Mais tu en as décidé bien différemment.
Dans ce calme tu as surgi brusquement.
J’ai de suite compris où tu voulais en venir.
Mais je ne me savais prêt à t’offrir cet avenir.
Tu as enflammé mon être de ta folle passion.
Tu as éveillé mon cœur à ta douce déraison.
Jamais tu n’as cherché à me bousculer.
Tout au fond de moi je le sens, je le sais.
Ce qu’en moi tu es venue chercher,
À te l’offrir, longtemps j’ai hésité.
Je savais déjà tout ce que j’allais subir.
Mais à toi déjà je voulais m’ouvrir.
Jamais je l’espère tu ne connaîtras
Cette douleur profonde que tu m’infligeas.
J’aurais aimé savoir te crier mon malheur
Pour pouvoir enfin éloigner mes sueurs.
Mais tu avais simplement décidé
D’ouvrir ton cœur avec sincérité
Sans savoir qu’ainsi tu me torturais
Avec douceur, amour, et impunité.
Ô combien j’aimerais que tu saches
Toutes les joies qu’au fond de moi je cache
Que par ta gaité et ta spontanéité
Tu as en moi simplement insufflées.
Je rage contre se monde qui loin de toi
Me garde, et me renferme sur moi.
J’aime encore de toi le souvenir
Du geste, du visage venu m’attendrir.
J’aimerais que ces corps nous n’eussions
Pour simplement sentir ton esprit à l’unisson
Vagabonder joyeusement aux creux des plaines
De mes pensées assagies et enfin pleines
Tu es venue vers moi en toute innocence
Pétillante et joyeuse à la recherche de l’essence
De ton être, tenter dans tous les sens
À simplement atteindre le fond de mes sens.
Je te savais si, vrai si fraiche et si fragile
Que pour te l’offrir il me faillait être agile.
Te guider, t’accompagner, je faisais pour toi.
À m’en consumer de douleur jusqu’à la joie.
Tu m’offris ton corps dans mes bras.
À mon esprit, faire perdre le pas.
Tu m’offris ton cœur au creux de la main.
Ajoutant à mon tourment qui ne fut vain.
De mon mieux je me suis appliqué
Par tous tes détours à ton objectif, te guider.
Gardant toutes les douleurs en moi.
Pour mieux te rendre toutes les joies.
Je t’ai alors vu, petit à petit grandir.
Goutant avec joie à ce naissant avenir.
Ignorant la douleur, jouant les preux
Je t’ai montré combien j’en étais heureux.
J’aurais aisément pu cueillir le bouton de ton cœur.
Mais je préfère le savoir fleurir à son heure.
Il me faudra du temps pour que ma plaine
Retrouve son calme. Mais j’en l’âme pleine.
Ma petite rose, mon être aura bien vieilli
Lorsque ton bouton aura fleuri.
Au fond de toi maintenant, tu sais
Que cet avenir est à ta portée.
Jamais je n’oublierais l’instant unique
Où tu es venue ingénument bousculer mon âme
Pour que par quelques gestes magiques
Elle t’aide à devenir une femme.
Je ne garderais de toi que cette immense joie
Cette impudeur de l’âme qui est en toi
Et je continuerais à agiter mon esprit de tes amours
Ne laissant plus couler sans vie, le reste de mes jours.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (14-05-2021 18:18:13)
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il est très émouvant....il me touche beaucoup....
et merci, car si l'histoire n'a rien à voir, il y a quelques vers qui résonnent beaucoup en moi......
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Je ne sais que dire je reste déçu lorsque l'idée à surgi j'ai bouillonné de mots puis une fois à l'ouvrage impossible de le modeler selon mon envie. comme si ce texte m'avait échappé pour suivre sa course sans moi.
A+JYT
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petit à petit sekaijin, je découvre tes textes que je ne comprennais pas forcément au début !(les gens savants me font peur ...reste de l'école ...) mais plus je te lis et plus je découvre ton regard généreux sur cette terre que je partage aussi! merci aussi pour le post sans fin qui me fait ouvrir mon dico à chaque mot que tu postes(hier je ne comprennais pas la relation entre "globe et "éther":rolleyes:maintenant je le sais!)
J'aime aussi quand on explique le pourquoi du texte !
Dernière modification par stoupig (14-07-2007 09:08:01)
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capilotractée? ça existe comme mot ça!!!
Bref, comme toujours j'aime beaucoup tes textes, mais si pour le coup ton mot ovni me laisse perplexe devant mes lacunes qui creusent l'incompréhension !!! lol
Blague à part, j'aime beaucoup ta façon d'écrire, le choix des mots... enfin, je sais plus quoi dire à force! =)
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