Forum Grand Corps Malade et slam

Après une nuit d'émeute devant 4 murs témoins d'un tremblement  en dessous du lit, je me suis surpris à regarder ma belle au sommeil profond avant de la rejoindr dans ses rêves.Et lorsqu'au reveil mon ange m'est apparue dans sa plus belle tenue d'ève j'ai écrit Moments.


Il y a dans ces moments lorsque la beauté elle-même nous désarme, quelques poussières de temps que l’on décrit comme le regard d’un innocent qui s’évanouit sous le charme.
Même enrobée dans ses draps je découvre les faveurs de la mine d’un grand peintre, sur les lignes d’un schéma sans égal que seuls des émérites empruntent.
J’en ai écrit et dit des textes devant des assemblées, mais face à un tel éclat ce sont mes mots qui ont du mal à se rassembler.
J’ai l’impression qu’ils aimeraient tous se parer de leur plus beau costume avant d’habiter dans sa peau, là où grâce à la magie des désirs nos gestes se font écho.
Pour que les chimères des caresses donnent le change aux corps qui fusionnent sous la pluie, cette lune l’amour a été fait et depuis mes vœux ne quittent plus cette muse muette qui dort dans mon lit.
La tête posée sur mon torse comme pour me joindre à ces rêves, C’est drôle mais à cet instant la vie prend plus de goût de l’essence à la sève.
Offrant de l’encre à la plume d’un pauvre poète de la rue, Pour écrire sur le silence qui apaise le sommeil de mademoiselle à demie nue .
J’ai lu dans son sourire le plus beau des poèmes, comme si elle me confiait que rien ne vaut que de dormir dans les bras de celui qu’elle aime.
Pour lui rendre la pareille, j’ai passé mes doigts dans ses cheveux avant de poser à quelques centimètres au-dessus de ses yeux, un baiser fait de miel
D’une soudaine frénésie elle a décidé de mêler sa main à la mienne, m’invitant à une danse dont le secret est détenu des seules étoiles nubiennes.
De par cette grâce, chaque envie laisse une trace.
L’écriture connaît la formule qui récite les mélodies de pétales de roses, pour celle pour qui loin des regards le stylo du poète se pose
La musique de la paix appelle aux lueurs de l’aube,lorsque j’aperçois les contours d’une sculpture bénie entre les mots et les compliments qui dérobent.
On dit qu’une femme est belle d’abord dans les premières heures du matin, avant que l’eau ne caresse sa peau et que la nature ne la maquille de sa main.
Je l’ai embrassé pour étouffer le cri d’un homme sous le sortilège, lorsque j’ai compris que même ma plume ne pourra trouver les mots justes pour décrire mon privilège.
Que l’audace d’une expression gâcherait toutes les heures vécues sans préavis, qu’aucun être humain ne remplacerait même en y laissant sa vie.
Je me suis surpris à vouloir arrêter les sables du temps pour faire de ce moment une œuvre d’art, que toutes les secondes soient accrochées à mes murs comme l’histoire habite les galeries de la mémoire.
Sur la pointe de ses pieds mon inspiratrice s’est levé aisément, on aurait dit un ange sur un tapis volant.
Les gestes gravés de vénusté qui se dévoile à chacun de ses pas, délicatement elle étale ses quatre membres pour me laisser sans voix.
Recouverte d’à peine un bout d’étoffe, elle s’est approchée comme dans les films,  c’est au bout sa phrase que mes vers ont enfin trouvée une rime.
Des lettres simples qui font de vous l’élu, elle a simplement dit « salut »