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C’est un petit silence triste
Qui s’prolonge lourdement
Il est perdu sur la piste
Et chagrine malheureusement
Ou un silence contemporain
Dans une époque de bruit
Juste pour le plaisir du rien
Pour s’ouvrir à la nuit
Et vient ce silence langoureux
Qui embrasse le destin
Mon cœur bat pour l’amoureux
Il ne refuse pas ce béguin
Puis un silence suspendu
Profond et généreux
Devient tout nu
Devant ce ciel si bleu
Ou alors ce silence tout gris
Venu du brouillard glacial
Qui avance petit à petit
Sans fard et sans idéal
C’est un beau silence
L’enfant né
N’a pas encore crié
On attend qu’il se lance
Et ce vieux silence cruel
Maintenant que l’initié te toise
La minute est éternelle
Et tes joues deviennent framboises
Et puis ce silence d’après
Qui ne vaut pas celui de l’avant
Tomber comme un couperet
Me catapulte dans le néant
Je m’allonge sur un silence
Et pose mon âme ardente
Pour qu’un grand vide s’avance
Sans aucune pensée encombrante
Chut !!!
saladerouge
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Salut Saladerouge
Joli petit essai, dont le début m'a fait penser au " petit cailloux" dans Emilie Jolie ... Frais, subtil et pertinent !!!
Bravo
Vincent
J'aime beaucoup! toutes ces formes de silence.....
c'est un texte très inspirant! (du moins pour moi: j'ai un gout prononcé pour le silence, meme si ça ne se voit pas dans mon incessant bavardage sur le forum )
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silence alors
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Chut et merci pour vos commentaires...
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un instant de silence , devant moi s'avance, les restes de mon enfance
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