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COTENTIN

Il se murmure dans le Cotentin
A la pointe de la Hague
Là ou a l’étal se meurent les vagues
Qu’une femme admire à desseins
Une nature qui repose et inspire
Prétexte à suivre  les nuages
Ou dans la lande se contenter de rire
Car les éléments peuvent se déchainer de rage
Laissant une atmosphère
Propice aux maléfices
Légende qui suscite une fable imaginaire
Qui se raconte avec malice

Or par les temps qui courent
Voir une femme esseulée sur une plage
Avec de jolies mains et de belles bagues
En fait saliver plus d’un pour ce voyage
Ou par nuit étoilée, c’est le chant de l’amour
Qui vient vous lécher en faisant des zigzags
Et parmi les assidus venants admirer
Un seul une nuit s’est permis de faire des tags
Voulant ainsi dédicacer ses  sentiments dévoués
A cette femme dont la destinée
Etait écrite depuis sa fuite de Prague
Et son odyssée dans ce coin reculé

Si l’histoire perdure, quand la houle revient
Quand par pleine lune, au loin des lutins
Se font les chantres  de cette muse inconnue
Prêts à défendre bec et ongle cette aventure tomber des nues
C’est qu’il flotte le parfum d’iode Salutaire
De cette terre âpre, dure et sans manières
Ici l’écume courtise les vents
Les galops des chevaux résonnent aux oreilles des survivants
La mer prend des reflets qu’aucune palette
N’a jamais pu reproduire dans aucune tête
L’infini se confond avec des tons bleu gris
Heureux le conteur qui narre ce récit

Dernière modification par nouga (14-10-2010 15:00:18)