Vous n'êtes pas identifié.
L'inspiration ou le manque d'inspiration, la page blanche ou couverte de mots...
(je vais en oublier, je ne me souviens pas de tous les textes, n'hésitez pas à en rajouter)
Celle de MJ23 ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 677#p77677
MJ23 a écrit:
Feuille blanche,
Etendue immense sur laquelle mon âme se penche
Mon Slam épanche sa soif d’écrire des tranches
De vie, les manches du stylo relevées
Pile au 1er rang pour voir les lettres se mêlées
Et créer une famille de mots…un texte est né
Feuille blanche,
Tes lignes clignent de l’œil, me tendent la main
Pour prendre mon encre et lui montrer le chemin
Au bout de chacune il y a une fin
Mais celle du dessous prend le relai, c’est une histoire sans fin
Enfin quand la faim de les noircir rencontre son trépas
Ma plume se délecte déjà du prochain repas
Feuille blanche,
Agence de voyages gratuite ouverte 7j/7
Ta force d’évasion est tout sauf surfaite
Mon essence, mes rimes, me font avancer vers tous paysages
Une virgule, un virage et me voilà vers d’autres rivages
Mirages écrits, visages décrits, esprit de partage
Feuille blanche,
Sois patiente quand je te laisse désertique, vide
Mon stylo en est plein mais l’inspi’ a levé l’ancre
Sur le perron de mon cahier j’attends, avide
Dépendant de la came mots je suis en manque
Feuille blanche,
Finalement en t’alliant à moi tu ne gardes pas cette teinture
Je te l’accorde entre les lignes et sur les bordures
Mais cette robe noire et lettrée te va si bien
Vas-y, viens ! Gravons encore de longs chemins
Hors ligne
le syndrome de la page blanche de seb, ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … ?pid=63568
seb de blancmesnil a écrit:
J’pense que cette fois c’est bon, je suis en plein dedans
Le syndrome d’ la page blanche vient de me péter dans les dents
Les symptômes sont tous la, je me suis renseigné
Auprès de mes aînés, qui un jour, se sont fais cogner
J’ai l’vertige du papier et la phobie du vide
Chaque fois qu’ j’entame un texte j’ai peur de faire un bide
Parkinson du crayon, il tremble et cherche ses mots
Car atteint d’alsheimer, il ne déssinr’a qu’un grumeau
J’ai tenté le clavier et l’écran LCD
Pour tenter d’ me booster j’ai même penser au LSD
Mon clavier m’inspire peu, ma page word reste vierge
Je cherche l’inspiration, j’en suis v’nu à brûler des cierges
Ce n’étais qu’une boutade, quand jadis je slamais
Qu’un jour l’envie d’écrire de mon esprit disparaîtrait
Que je n’ regretterai rien ; que j’aurai profité
Que pour le SLAM j’ me voyais comme un invité
Ce n’était qu’ pour frimer et pour m’ la raconter
Que je disais qu’ si ça partait je pourrais l’ surmonter
Je n’étais pas sérieux, j’étais juste sceptique
Comme un grand scientifique d’vant une formule théologique
Maintenant c’est trop tard, j’ veux pas m’en séparer
Alors à la maint’nance dépêcher vous d’ me réparer
Que tout r’ devienne normal que j’ me lève chaque matin
Avec en tête des strophes des vers et des quatrains
J’ai bien sur consulté les plus grands spécialistes
Ils m’ont donné quelques conseils, ont éclairé ma piste
Je dois me ressourcer selon certains d’entre eux
Retrouver l’origine qui a en moi déclenché c’ feu
J’ai donc réécouté l’intégrale de Brassens
Et pour chercher plus loin j’ai même relu le petit prince
J’me suis fait AZNAVOUR, FERRE et même Renaud
J’ai même re-visionné tous les sketchs de Fernand raynaud
Aucune évolution j’ai du plonger trop loin
L’allumette que je cherche est certainement dans un autre coin
On m’a recommandé de changer d’univers
Quitter mon quotidien, prendre le large, me mettre au vert
Et effectivement, en y repensant bien
J’suis tellement envahi qu’à part les mômes j’ n’ pense à rien
Je pense quartier cité, je vis béton et hall d’entrée
C’est bien normal qu’aucune idée n’ose en moi pénétrer
Quand j’écris sur les fleurs,
Elles se font rouler d’ssus par un scooter
Quand j’écris sur les chiens,
J’ pense au kebbab du coin qui soit disant en contient
Quand j’écris sur l’amour,
Ça finit dans une cave avec pleins de lascars autour
Quand j’écris sur mes gosses,
J’ pense à l’avenir ici qui s’annonce très féroce
Aurais je une mission et serai je condamné ?
A décrire mon quartier, et tous ces gosses qui ont cannés
Et est-ce incompatible que d’écrire en même temps
Tout c’ qui compose le monde et cette ville que j’aime tant
Final’ment ça va mieux, j’ai résolu l’ dilemme
J’vais pouvoir composer ce n’ s’ra pas un problème
Tant pis si dans mes textes, ça sent un peu l’ goudron
Ceux qui connaissent ma ville, je sais, apprécieront
C’est p’tete ça qu’on appelle, trouver son univers
Le gris de ma banlieue, raconté tout en vers
J’prends volontiers ce rôle en attendant d’autres thèmes
Après tout ça m’ permet de raconter c’ que j’aime
Hors ligne
nouga qui lui répond dans la meme discussion http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 108#p63108
nouga a écrit:
moi quand j'ai lu le texte je me suis il lui faut le declic
LE DECLIC
Attendre le déclic, c’est le hic
L’inspi c’est comme la vie
Avoir le bon feeling, c’est pas automatique
Et les écris ne sont pas définis
Quand vient la panne
Celle qui te laisse en rade
N’hésite pas, oubli le slam
Ne te rends pas malade
Attendre le déclic en tout hâte
Opération délicate
Les mots sont en stand by
Et toi en attendant tu baille
Quand vient l’instant
Prend tes clics et tes clacs
Personne ne doit voler ton temps
Tape sur le clavier des rimes en aques
Attendre le déclic c’est comme le flic
Celui qui te presse de questions
Si tu n’y réponds il a sa trique
Arrange-toi pour être bon
Quand vient les honneurs
Alors laisse parler ton cœur
Il est des mots qui sont réconfort
Vibre à ta passion très fort
Attendre le déclic, sans même un bic
C’est attendre la pluie sans imper
Etre dehors alors qu’au chaud c’est plus sympathique
L’orage ne vaut rien si t’es pas couvert
Quand vient la fin de ton purgatoire
Tes idées ne sont plus noires
Les mots te surprennent
Et ainsi plus rien ne traine
Le déclic c’est alors fait
T’es prêt pour recommencer
Ton sourire éclaire ton visage
Tu retrouve ta rage
tu me diras si ça revient lol
Hors ligne
sekaijin ici
sekaijin a écrit:
Sur cette blanche page
C’est pleinement ivre de sens
Que je déverse mes maux
Sur cette blanche page.
Ne reste que des mots
Qui sur le papier nagent
Dans un texte vide de sens
Mais tu es là , bien vivant
Et part ta présence
Sur cette blanche page
Couche ton essence
De pensées sages
Rendant au texte tout son sens
Sans toi, qui me lit
Sans toi, qui effleures
Doucement de ton regard
Sur cette blanche page
Les fragments de mes leurres
Il n’y aurait ce sens qui nous lie
Je ne peux que de dire merci
De passer ton temps
Sur cette blanche page
Qui m’appelle tant
Me fait paraître sage
Et me laisse à ta merci.
A+JYT
Hors ligne
et là http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 1724#p1724
sekaijin a écrit:
blanche page
Lorsque je te découvre ainsi, encore vierge,
je sens l’irrésistible envie de te couvrir.
En mon esprit monte alors un flot, de sens,
et de non sens, mots doux ou durs,
de textes aventureux et tranquilles.
Les signes émergent du fond de ma mémoire.
Peu importe la langue, peu importe le sens.
De gauche à droite, de droite à gauche, de haut en bas.
Tous les alphabets, tous les idéogrammes,
les phonogrammes s’imposent à moi, dans la cacographie.
Tous aimerais tout comme moi te couvrir, te caresser,
se coucher en ton sein.
Les idées se disputent, imaginent se partager l’espace, le temps.
Et devant toi encore blanche, je marque une pause.
Dois-je faire le ménage dans ce turbulent mélange.
Ou au contraire dois-je céder, jusqu’à te couvrir de tous mes désirs.
Ne sachant faire taire cette bataille qui s’agite en moi,
je t’observe longuement, dans toute ta nudité.
Sauras-tu un jour, combien cela agite encore tous mes émois.
Il n’est plus question de lute ou de place, juste de désir.
Mais plus je te regarde, plus il me vient à l’esprit,
que ta nature vierge et au-delà de tous les beautés,
de tous les cauchemars que portent mes idées.
Ne serait-il pas plus judicieux de te garder ainsi, blanche.
Une épopée, une aventure épique, te siérait à ravir.
Un suspens, prenant, une énigme impossible,
te couverait à coup sur d’un habit de prestige.
Non une réflexion philosophie ! Ou un manteau d’humour.
Tu vois mon esprit est prêt à tout pour s’aventurer avec toi.
Toi qui jamais ne saura combien tu porte,
J’ai bien envie de te garder vierge.
Car finalement ta beauté candide est ainsi porteuse de tous les possibles.
Mon cœur s’enflamme à chacune de tes visites.
Tu mets mon tous mon corps en émois.
De chaque fibre je vibre de désir.
Dès qu’une de mes idée, vient à t’effleurer je m’enivre de plaisir.
Mais quoi qu’il advienne, c’est ainsi de blanc vêtue que je te préfère.
Jamais je ne parviendrais à te parer d’une aussi sublime substance.
Même mes rimes, paraisse dérisoire au regard de l’espoir que tu porte en toi.
Ô douce et blanche page,
En mon esprit
Tu résonne
En moi
Pardonne
Moi
Peu sage
Épris
Que je suis.
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natty ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 275#p27275
natty a écrit:
J'ai mal au stylo
J'ai mal à l'inspi
J'ai mal aux mots
J'ai mal à l'esprit
J'ai mal au stylo
J'ai mal à la muse
J'ai mal aux maux
Aux sentiments qui usent
J'ai mal au stylo
A la plume qui se meurt
De ne plus répondre en écho
A chaque battement de mon coeur...
Hors ligne
et là http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 30&p=1
natty a écrit:
mon delire du jour....
J’ai besoin de mots
J’ai besoin de mots
‘Faut qu’ j’avale un dico
Enfin changer de rime
Toucher l’instant, toucher la cime
J’ai besoin de mots,
Faire enfin rimer rêve
Avec un autre mot que trêve
Les fleurs, la douceur, le bonheur,
Epuisés ! ils ont fait leurs heures !
Le ciel, les abeilles ou autres merveilles
Méritent aussi une pause au soleil
Je veux du neuf, j’ai besoin de mots !
Je connais bien une meufs qui en a à gogo
Elle a du bouffer tout pleins de dicos
Mais vous savez, ce n’est pas là la différence
La différence c’est comment elle les agence
Ca s’appelle du talent pur
Et ça ne cours pas les rues, c’est sur !
Retenez bien : triplex elle s’appelle
Et quand je serai grande
Je voudrai écrire comme elle !
Mais attendant il me faut des mots
De tout nouveaux mots pas épuisés
Des mots tout frais, des mots pas usés
Ne me proposez surtout pas l’anglais !
C’est encore pire de ce coté
De Shakespear à Mariyah carreh,
Bob Marley à Beyoncé (aaarrrggghh)
Croyez moi ils n’ont rien laissé
Et moi j’ai besoin de mots
Mais…
Si j’oubliais un peu les langues des autres ?
Essayer la mienne m’en faire apôtre ?
C’est honteux à dire,
Mais je ne la maîtrise pas autant
Je ne sais pas l’écrire,
Je croyais que ce n’était pas important
Chez moi tout ce qui s’écrit
C’est la langue des blancs
Mais tout se transmets à l’oral
Depuis la nuit des temps
Respects à nos griots
Qui ont su défier les ans
J’ai détourné le sujet parce que j’ai honte de moi
Je ne sais pas écrire ma langue et ça c’est embêtant
Mais voila …
Au moins je sais ou trouver des mots maintenant
Des deux mains je m’y mets,
Dés demains j’apprends !
....
J’allais arrêter mon texte la
Mais il y a une option que j’avais oubliée
Et si j’arrêtais simplement de vous saouler
En me prenant pour hugo
Ou grand corps malade c’est lui à la mode
Et me dire que si je trouve pas de mots
C’est peut être parce que je suis pas douée
Mais hey ce serait trop beau
Parce que vous m’avez supporté jusque lÃ
Mauvais goûts ? Hypocrites ? je ne sais pas
Mais en tout cas le mal est fait car je m’y crois
je vais continuer à écrire et ma foi
peut être qu'un jour qui sait...
oui peut être qu'un jour j'y arriverai
Hors ligne
Key ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … php?id=392
Key a écrit:
Je me suis battu pendant trois jours avec ce texte... Je m'estime heureux d'avoir fini par y arriver, parce que l'écriture commençait a traîner en longueur... Comme il n'y a rien de plus frustrant que de pas arriver a écrire un slam correct quand on a une idée, jme suis dit que ca pouvait faire un bon slam ^^ voila le résultat...
Ce soir, comme toujours, devant mon clavier
J'secoue quelques mots, pour les faire rimer
Mais j'sais pas c'qui s'passe, aujourd'hui y'a rien
J'ai beau piocher mon crâne, bah non, que dalle vient
Ca doit être un d'ces moments dont j'entends parler
Ces moments de dèche qui doivent arriver
L'angoisse de la page blanche, soudain me prend la tête
Ca m'énèrve franchement, ce soir c'est pas la fête...
J'essaie de penser mais dans mon crâne c'est la misère
Plus j'essaie plus j'm'énèrve, là j'en veux à la terre
C'que j'ai maint'nant c'est plus un manque d'inspiration
C'est une peine de mort pour toute création...
Y'a des feuilles par terre qui grouillent de ratures
Pleine d'essais, de vers, de slams inachevés
Dans ma tête, y'a des tas d'idées de slams futurs
Mais dans mes mots, y'a rien qui me satisfait...
J'sais même pas pourquoi ca me panique tant
Un manque d'inspiration, ca arrive tout l'temps
Mais la ca m'énerve, d'autant qu'juste à côté
Y'a Bib qui pose ligne après ligne sans s'arrêter...
Paniqué j'vais chercher des rimes chez Verlaine
J'trouve rien alors j'relis tout mon La Fontaine
Comme ca suffit pas, et meme si ça m'rend vert
Je tente l'horreur ultime: Relire du Prévert...
J'avance pas d'une ligne, il est d'ja super tard
Alors je jette l'éponge, je vais m'endormir
Tout c'que j'ai pondu c'est 2 rimes de barbares
Et deux métaphores nulles à en rougir
Au moment ou j'm'endors, c'est la que, comme un con
L'idée qui m'manquait soudainement m'apparaît
J'vais faire un slam sur mon manque d'inspiration
Mais il est d'ja trop tard, voila qu'arrive morphée...
J'y penserais cette nuit, ca attendra demain
Ma feuille et mon stylo dont à côté d'mon lit
Quand j'me réveillerais, j'écrirais des deux main
Et j'poserais un texte, et ca, ca a pas d'prix
Hors ligne
Flow ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 437#p39437 qui écrit pour exister
flow a écrit:
Ecrire pour exister
Ce jour là , je sais pas ce qui m'a pris, l'inspi est venu et j'me suis mis à ecrire,
J'ai posé quelques mots,assemblé kelkes phrases sans veritable but en ligne de mire.
Et puis très vite, j'ai remarqué que les rimes s'attirent,
Remplissant chaque espace jusqu'a ce que ma feuille sature.
Alors du gribouilli , je sui passé en phase de rédaction,
Crois-le ou pas, il a fallu travaillé mes formules pour arriver à cette diction.
Au début c'est vrai ça part dans tout les sens,
Les idées fusent de partout dans une véritable cadence,
Tout est bon à prendre ,tu claque tout ce que t'as sur la consciense,
Parcke l'inspiration c'est pas vraiment prévisible comme les maths ou la science.
Tu crois tout de suite avoir trouvé les bonnes phases efficaces,
Mais avec le temps , tu t'aperçois qu'au final ce ne sont plus les memes phrases,
Que de ta production initial, il ne reste que des traces,
Et que si tu ne retravaille pas tes textes , en fin de compte c'est tout naz.
A ce propos, c'est peut etre le mot que tu cherchais pour qualifier ce que je fais,
Et peut etre que je perd mon temps à raconter tout ces faits?
Mais essai juste un instant de te poser et d'écrire,
Et tu verras par toi meme,ça peut engendrer du plaisir.
Parait-il "Le slam t'incite à trouver la bonne déclinaison vocale,
Afin de sortir la poésie des situations meme les plus banales".
Alors je gratte chaque rime pour découvrir ce qui a en-dessous,
J'ai appris a etre patient et en fin de compte j'sui pas déçu.
Le soir, j'analyse mes phases parfois jusque tard dans la nuit,
Dans des moments d'évasion qui me sortent de l'ennui.
Et puis j'ai enregistré mes textes , pour voir ce que ça donné,
J'fais pas ça pour faire style, encore moins pour la monnaie.
D'façon, t'entends bien, le son est bof,
J'ai construit ça avec mon vieux micro et mes 2 bass.
Et puis mon flow aussi est flou mais dans le fond je m'en fou,
Le slam est venu à moi, c'est ma thérapie pour ne pas devenir fou.
Hors ligne
Nouga, avec en plus un acrostiche... les mots inspirent meme des jeux!
http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 836#p79836
nouga a écrit:
L’INSPIRATION (acrostiche « Accro des mots voila ma passion »
Ah l’inspiration qui guette
Cherchant votre conquête
Charmeuse de vos moments
Résidante à plein temps
Obnubilée, elle tisse
Dés l’aube son édifice
Evaluant son emprise
Sémillante marquise
Militante acharnée
Ouverte aux excès
Trépidante et vive
Stimulante, un rien transgressive
Véritable amante
Omniprésente
Intuitive, mais si laborieuse
Lubie qui ne cesse d’être insidieuse
Absinthe aux milles vertus
Militante a ses heures perdues
Avec ce surplus de grâce
Patiemment acquis
Auprès de neurones amis
Stimulant, cet acteur le rimeur
Si prompt à faire le joli cœur
Indécise parfois elle vagabonde
Oubliant sa faconde
N’étant alors qu’une étoile que l’on invoque
Hors ligne
impossible is nothing, ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 382#p82382
impossible-is-nothing a écrit:
Une feuille blanche
Un stylo dont je ne connais pas la couleur
La forme des lettres n’a pas de valeur
Alors sans hésitation sur cette feuille je me penche
Elle était vide et sans humeur
Avant que les mouvements de mes doigts ne se déclenchent
Et avant que mon imagination parte ailleurs
Je commence à écrire avec un sentiment de revanche
Une revanche sur cette étrange inspiration
Qui sans prévenir m’a quitter pendant des mois
J’évoquais pour elle une grande admiration
J’avais peur de la perdre et de ne plus entendre sa voie
Elle me permettait de dévoiler mes sensations
Avec la plus belle manière qui soit
De sentir en mon cœur des pulsations
Et de ressortir se que je sentais au fond de moi
J’ai résisté a l’épreuve du temps en attendant son retour
J’espérais qu’un beau jour elle reviendra
Elle ma manquée et si elle était a ma place je suis sure qu’elle comprendra
La voir revenir !j’étais prêt a tout pour
Mais en écrivant ces dernières lignes j’ai appris
Qu’elle est revenue avec son aire sublime
Oh! Inspiration tu ma ...surpris
Merci de m’avoir offert ces jolies rimes.
Hors ligne
nouga ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 507#p88507
nouga a écrit:
Privé de mots ma feuille blanche s’insurgea
Elle se délocalisa, dans des pays ou pour le prix
Un mot de chez nous vaut six mots de chez eux
Ma feuille blanche m’avertit, je ne te ferais pas de cadeau
Alors au boulot, et des mots de qualités
Je ne veux plus des mots sans arrêt réutilisés
Invente, crée, triture l’alphabet
Comme couperet, me voila atterré
Elle croit quoi cette mijaurée
Que là bas les mots auront meilleur effet
Elle sera noircie, c’est vrai
Question production, ils bossent plus que de raison
Le revers de la médaille arriva
Les mots étaient nombreux, c’est avéré
Mais déjà écrits, ils donnaient des signes de faiblesse
On voyait l’amateurisme, la maladresse
Les fautes de syntaxes les contre sens
Du travail bâclé, mais comment les blâmés
La contrainte n’a jamais résolu l’experience
Aligneur de mots ne fera pas le déclic
Le choc du lecteur avec les hics
La quantité rassasie, mais la flamme qui va captiver
Au premier jet, le lecteur habitué
Et dont la passion ne se troque pas avec des à -peu-près
Ma feuille blanche m’invita alors à l’indulgence
Ne voulant en aucun cas de remontrances
Le deal se fit entre gentlemans et non marchands de tapis
OK pour affiner mes rimes et mon rythme
Mais sans pression, je la préfère en demi
D’elle j’exigeai, un grammage et un blanc immaculé
Ma liberté de raturer, d’effacer, de me tromper
Mon enthousiasme devant tels sujets
Même si je sais qu’ils ne feront rien pour ma notoriété
Accord conclu, bail pour plusieurs pages
Négocier devient un art, peut être l’âge
Je repars avec la ferveur d’être un nouvel auteur
Hors ligne
du coup, ça a inspiré MJ23 ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 567#p88567
MJ23 a écrit:
Je suis désolé de te l'apprendre mais tu as plusieurs parents
Qui ne s'attirent pas comme des aimants apparemment
Auparavant derrière le vent maintenant je marche devant
Je n'attend donc pas qu'il me pousse j'te tousse cette nouvelle seul comme un grand
C'est un peu cash comme ne pas freiner avant de se manger un mur
Mais peu importe la façon, embrasser le bitume ça reste dur
Je ne pouvais garder ça advitam, secrets à vie muets
Alors je te claque cette confession un peu comme fouette un fouet
Au moins tu ne te demanderas plus pourquoi
Tu as autant de traits de caractère que la Chine a de Chinois
J'aimerai voir ton minois plus souvent mais je t'ai perdue de vue
J'ai prévu de te retrouver toi l'imprévue mais prés de ma feuille on t'as entrevue
Tes parents se nomment colère, tristesse, rire, allégresse
Délire, Ego trip, dénonciation, mots aux tripes
Comment veux tu qu'avec ça on trouve un prénom digne de ce nom ?
Que tu le veuille ou non on t'as appelé : INSPIRATION
Je sais que tu refouleras mes pensées pour renoircir mes feuilles blanches
Mon stylo reste sur les starting bloc..note et j'ai déjà retroussé les manches
Tu sais je t'ai perdu de vu mais je ne t'en veux même pas
Je t'accueillerai à mots ouverts : bienvenu chez toi
Hors ligne
toadman-twister a écrit:
l inpsi quand on la cherche elle se cache
quand elle nous prend c est cash
elle passe souvent quand je pionce
dans mes reves elle m'enfonce
reveille mon inconsience
l inspi me serre le coeur
coupe le souffle en douceur
je desabille mon inpsi a minuit
elle, elle me fou a poil sans un baiser
je suis fou d'elle elle me devoile
elle me renvois a mes fantasmes
obeseder textuel crache l'encre sur le papier
l inspi me gifle quand je la perd je tombe a plat
mauvaise ou bonne mon inspi guide mon stylo c'est la voix.
Hors ligne
daka pour son premier slam ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 920#p97920
daka a écrit:
Aujourd'hui, j'ai aperçu une déesse blanche, toute nue.
j'aperçus aussi derrière cette candeur une virginité.
et comme tout homme sur cette terre j'ai tenté de la rhabiller (lol)
mais cette déesse a l'apparence et a l'air pur
opposa une résistance farouche. Ah oui,
j'oubliais que toutes les femmes préfèrent rester nues.
mais en bon et grand gentleman que je suis,
je ne pourrais admettre un telle forfaiture
et clac, je la reçus; cette gifle que je redoutais d'une fleur.
Pour ne rien vous cacher j'ai eu mal très mal.
mais comme vous devez vous en douter je ne suis pas un geignard
car même si j'ai la rage , je peux gérer mes humeurs.
Et donc cette volonté de politesse qui m'animait,
s'est transformé en une bataille qui perdurait.
Des jours durant, cette déesse refusa
et même pas un string je lui posais.
Donc je me résignais a une défaite
quand tout a coup, elle m'interpella
en disant "ouvre tes yeux beau mec".
Alors je les ouvris et que vois je? elle était habillée.
bon bref en lisant ses quelques vers vous aurez compris que j'ai réussi a habillé ma déesse qui n'est autre que la feuille blanche contre laquelle tout aspirant slameur s'est battue.
Hors ligne
le passage à vide de Seb, ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 34#p116634
seb de blancmesnil a écrit:
Ça fait un mois qu’je reste planté
Rien ne semble se décanter
Je suis figé, rien ne me vient
J’ai l’impression que c’est la fin.
Je tente toute les techniques d’approches
Les thèmes bateaux, les rimes fastoches
J’ai même envisagé l’plagia
Mais rien n’y fait je n’y arrive pas
La feuille est blanche comme la banquise
Et mon esprit traverse une crise
Pas un seul mot, l’encre reste haut
Et je dérive vers le chaos
Je traverse un méchant désert
Ou il ne pousse ni rime ni vers
Ou l’écriture n’est qu’ illusion
On croit qu’on slam…. et puis...non !
Je suis paumé dans cette galère
Je ressens même de la colère
Je m’en veux de m’être égaré
Je commence à dev’nir taré
J’croyais qu’ça ne m’arriver’ais pas
C’est pour les autres, ça, pas pour moi
Le SLAM et moi c’est une passion
Un style de vie quoi, une fusion.
Est parce que j’étais occupé
Et qu’ j’ai laissé l’SLAM de coté
A il cru que j’ l’avais plaqué
pour en arriver à m’ larguer
J’regrette, ces moments d’égar’ments
Quand je n’ai plus assez de temps
Quand je deviens bien trop sérieux
Et qu’le boulot m’sort par les yeux.
Je voudrais qu’il revienne en moi
Qu’on reforme un couple, mais à trois
Oui parce qu’en plus j’me suis marié
Aucun temps pour s’éparpiller
Mais que s’passe il je sens quelques choses
Des picotements, une envie d’prose
Mes doigts s’activent sur mon clavier
Mons stylo glisse sur mon cahier
Des mots, des phrases, un thème m’anime
Des vers, des strophes et tiens ! une rime
Le SLAM en moi s’remet à battre
J’ai des idées, je pense comme quatre
Avant d’poser toutes ces idées
Avant qu’mes mots s’mettent à danser
Il faut qu’j’enterre cette traversée
Sans textes, sans rimes et sans pensées
Alors voila !
Hors ligne
Nick ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 74#p131474
nick a écrit:
FORCER L’ECRITURE
Il ya des jours où on n’a pas du tout envi d’écrire.
Des jours où rame une solitude lyricale qu’on ne pourrait décrire.
Et quand on prend son stylo, on écrit que des traits et des ratures.
Ou quelques rimes orphelines, du coup on force l’écriture.
Des jours où l’esprit d’écrivain s’échappe de son propre décor.
Où l’inspiration devient aussi dure que battre son propre record.
Je vous parle des jours où j’ai écrit mes mélancolies à la place des serments.
Où l’encre et la feuille ne s’attirent plus du tout comme des aimants.
Des jours où chaque mot écrit se conjugue parfaitement à l’imperfection.
J’en ai connu assez, chacune d’elles avec ses propres perceptions.
Des jours où on a quelques idées en tête, mais rien sur la feuille.
A part quelques piètres paroles dénichées dans certains recueils.
Alors on veut que ça change, on attaque son calepin avec dignité.
On déchire l’ancienne feuille et la nouvelle, on lui arrache sa virginité.
On est prêt à tout faire pourvu que revienne expresso l’inspiration.
Même s’il faut creuser loin comme si on cherchait une seconde respiration.
Alors on se met à réfléchir, on pense à trouver des thèmes.
De ceux qui expriment je te hais, à ceux qui disent je t’aime.
Et quand une petite flamme apparait, on essaie de la raviver.
Mais elle disparait aussitôt, détrompe toi, tu n’es pas encore à l’arrivée.
Et on se demande à quoi beau rime ce petit jeu fâcheux et mesquin.
Pourquoi se fait elle désirer plus chère que l’allure d’un mannequin.
Parait qu’écouter les médias permet de raviver cette flamme.
A la radio, Lara Fabian hurle, faut trouver la bonne gamme.
On se sert une cannette de plus, on en e déjà fini une dizaine.
Et même les télévisions n’aident pas, elles passent la pub du jus de fruit Zen.
On feuillette alors les bouquins et ouvrages même ceux sur la supernova.
De la tour de garde à ceux qui annoncent le royaume de Jéhovah.
Des tragédies de Shakespeare aux histoires d’amour des arlequins.
Ou des fables de la Fontaine aux paroles des vieux griots africains.
On s’inspire des victoires des échecs et des actualités du temps.
Il n’y a que le Sénégal, entre Youssour et Wade J’ai pas choisis mon camp.
Et on a envi de tricher certains textes mais ça devient un dilemme.
Soit les autres le détestent, mais cependant toi tu l’aimes.
Et quand on s’entête, on perd le fil, on perd son repère.
Encore des paroles qui s’évanouissent comme une fumée dans l’air.
Alors submergé, on a fait le tour, on revient au point zéro.
Rien sur le calepin à part quelques marques d’héros.
Des écritures que le vent efface comme les traces dans nos pensés.
On se met en colère, vu jusque là l’énergie qu’on a du dépensé.
Moi, il y a des jours où j’ai écrit pages après pages.
Insatisfait, je marquais ma rage marges après marges.
Certains ressemblaient plus à du Rap que du Slam, mais comme.
L’important, c’est d’écrire, je crois que tout chemin mène à Rome.
Et quand on touche le fond, le désespoir t’embrasse.
Du stylo plus aucun mot ne sort, pourtant le temps passe.
Le divorce est finalement prononcé entre la feuille et l’encre.
On jette le calepin, on pense à autre chose et on traite l’écriture de cancre.
C’est vrai, il y a des jours où on a pas du tout envi d’écrire.
Des jours où rame une solitude lyricale qu’on ne pourrait décrire.
Et si tu prends ton stylo, tu n’écris que des traits et des ratures.
Ou quelques rimes orphelines, alors arrête, ne force pas l’écriture.
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Fred'otonome et son inspiration, ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … hp?id=9766
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Et Maya, qui a dit ce texte pour sa 1ere soirée slam
http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=11103
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SylvA qui a un coup de mou, et que ça inspire de ne pas avoir d'inspiration
http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=11256
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J'me disais bien qu'il y avait une rubrique pour ces "pages blanches". La dernière en date, celle, inspirée, de Cline ici: http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=13342
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Petite Plume gratte ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=14264
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