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Entrer dans le vent,
atterrir sous le nombril
de son ventre.
Toucher ses cicatrices éclaircissantes
qui légèrement
lui fait mal souvent.
Frôler le long de
sa peau
Voir accroché au mur
son chapeau
Prendre la clé de ses souvenirs dans ses photos,
Accéder par infraction dans son passé
Avant que son présent ne se lève trop tôt.
Mais où ce trouve cette image
Particulière
Qui fait qu’elle ne montre d'elle
Que sa partie cuillère ?
Chercher dans les archives de sa conscience
Cet événement particulier
Qui m’envoie fouiller son esprit
Quitte à partir couler...
Une image triste d’un sombre souvenir
d'une mort d’homme
pleure dans sa mémoire,
En mémoire
de cet homme…
C’est pas moi,
mais!, mon coeur qui me l’ordonne...
J’ai souri en voyant sourire
Son enfance dans la neige,
Des sourires innocents de son enfance légère comme la laine
Qui emménage dans son présent et dans la présence de son haleine.
Trop d’émotion en son esprit, alors mes larmes
entrent et sortent…
Je veux y demeurer mais elle n’est pas moi !
Et ce n’est pas mon trésor…
Mais c’est sa mémoire, son monde avec ses règles,
Et j’ai recouvert ses rêves d'une cape de tendresse…
Tes mots se bousculent
Tes phrases se rejètent
Dans l’écho détonant
Des vagues sous la pierre
Le ciel s’abîme
S’aplatit en saignant
Sur une ligne équivoque
Qui ignore le vent
Mémoire
Où es-tu ?
Balançoire cachée
Dans son être noyé par les jours et les ans
Mémoire
Tu t’estompes
En son corps broyé
Mais tu ouvres les Profonds
De ses masques brûlants…
Car je sens qu’il est lÃ
Au bord de son miroir
Qu’il est lÃ
Dans les coins
De son être en souffrance…
Et je vois sous ses cils
Les chaînes qui dépassent
Et qui bloquent son cœur
D’insondables distances…
Il oublie !
Il nie !
Il ne Sait vraiment plus !
Quand sa sincérité
Débordante de vie
Sur de fausses jetées
Le sacrifie...
C'est pourquoi il tresse dans la paille des flammes
Tous les mots de son coeur
Sous les champs de son âme...
Mais un jour,
Je l'espère,
S'ouvriront vers les cieux
Au centre des plus verts
Des plus doux et des plus purs
En des flots lumineux
Des parterres d'Azur...
Dernière modification par Ficelle (08-03-2010 18:31:59)
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Je me doutais bien que le prochain duo de Zabissa serait avec toi, je l'attendais même avant celui avec Mail!
Très poétique
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Quel beau travail! Cela mérite quelques explications: Est-ce Zabissa en italique?
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poetique voila l'adjectif
bravo a vous
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nicole a écrit:
Je me doutais bien que le prochain duo de Zabissa serait avec toi, je l'attendais même avant celui avec Mail!
Très poétique
Merci beaucoup Nicole
J'attends tes prochains poèmes avec impatience !
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volodine a écrit:
Quel beau travail! Cela mérite quelques explications: Est-ce Zabissa en italique?
Merci Volodine !
En italique, il s'agit de Ficelle qui parle de Zabissa
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nouga a écrit:
poetique voila l'adjectif
bravo a vous
Merci de ta lecture Nouga !
La mémoire c'est comme ces vieilles pierres que l'on chérit !
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Ficelle a écrit:
J'attends tes prochains poèmes avec impatience !
Les miens??
c'est gentil
ce qui n'est pas en italique, c'est Zabissa qui parle de Ficelle ou tu y as mélé tes mots?
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nicole a écrit:
Ficelle a écrit:
J'attends tes prochains poèmes avec impatience !
Les miens??
c'est gentil
ce qui n'est pas en italique, c'est Zabissa qui parle de Ficelle ou tu y as mélé tes mots?
Zabissa m'a permis de changer deux trois trucs mais c'est lui qui parle
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la poésie est de retour !
c'est beau, doux et on en veut ENCORE !!!
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krolyn a écrit:
la poésie est de retour !
c'est beau, doux et on en veut ENCORE !!!
Merci Krolyn, tu as des ailes bien affûtées !!
Dernière modification par Ficelle (06-03-2010 23:12:05)
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vous allez bien ensemble je trouve
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Brys Sylar a écrit:
vous allez bien ensemble je trouve
Tu crois Brice ? J'ai une chance de finir mes jours au Gabon ??
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