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TOUT BALANCER DANS LE MUR
Pas facile de continuer
De sourire
Quand on a été gavé
Faut d’abord réussir
A digérer
Tellement ingurgité
De mauvaises pensées
D’ondes négatives
Qui m’ont contaminée
Ma colère gronde
Mais se ravise
Je veux tellement comprendre
Et pardonner
Être celle qui se ravive
Dédramatise
Face aux difficultés
Encaissant en silence
Sans se faire remarquer
Mes douleurs en errance
Me font grave bouillonner
C’est pour ça que j’implose
Et que je reste blessée
Je bâillonne mes fantômes
Jusqu’à saigner de tout mon être
Et puis j’explose
Hurle comme une môme
Expulse toutes ses choses
Que je n’ai pu admettre
Sans être déchirée
Une soudaine haine
Me murmure
De tout balancer dans le mur
M’arrache mes tripes
Qui saignent
Mon cerveau flippe
Crie mes blessures
Parce que j’ai trop tardé
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Ecrire est une alternative pour ne pas justement tout balancer dans le mur.
"parce que j'ai trop tardé" ......
Toi aussi?
C'est quelque chose qui me dévore ça...si on savait plus tôt comme ça passe vite, le temps et les occasions qu'on ne saisit pas...
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Avoir un mur en soi, c'est mettre la Terre à la ligne.
Mon ange, ton combat qui sillonne les nues - épars et grandissant sous les alcôves contenues - déraisonne quand ma main emprisonne ton coeur... et le serre et le sonne de mille couleurs...
Il n'y a pas de mots, juste des images d'une flamboyance souterraine au décryptage de notre amour.
La pesanteur...
Auprès de toi, je viens de la découvrir.
Mon corps d'habitude si léger s'est englué comme dans les profondeurs d'un marais.
Et je me suis ressentie et cela était si pénible qu'il me fallait faire un effort immense pour esquisser quelques gestes et quelques paroles...
Ce sont les murs !
Celui qui a grandi en moi, un mur d'acier contre lequel je me heurte et ne peux plus te rejoindre...
Ce sont les murs !
Celui que tu peux dresser d'un seul geste de tes pensées, un mur terrible, un mur infranchissable qui m'éloigne si fort que je m'écrase ébahie dans un éloignement de moi-même dont, à chaque fois, je ne pouvais soupçonner l'existence..()
Il faudrait que nous restions l'un près de l'autre durant plusieurs heures pour que nos présences retrouvent ensemble leurs esprits et combattent cette peur d'amour qui les oppresse.
Car, vois-tu, je n'ose toujours pas poser cette question. S'aimerait-on ?
?
Et puis la dérive... La mélancolie... L'absence et le non-sens...
... Embrasse-moi.
Dernière modification par Zoloé (08-01-2010 21:24:24)
nicole a écrit:
Ecrire est une alternative pour ne pas justement tout balancer dans le mur.
"parce que j'ai trop tardé" ......
Toi aussi?
C'est quelque chose qui me dévore ça...si on savait plus tôt comme ça passe vite, le temps et les occasions qu'on ne saisit pas...
je suis bien OK avec cet avis
Bon texte merci
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si on connaissait tout de la vie avant que resterait'il a decouvrir a partager a aimer ect
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je crois qu'on est tous d'accord: heureusement...l'écriture, les passions en général...ces lieux d'expression qui nous délestent de certains poids.
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Qui nous en délestent tant qu'ils sont présents. Tant que les mots sont là , tout va. Le jour où il s'envolent, on retombe de bien plus haut.
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