Forum Grand Corps Malade et slam

En préambule, je précise que ce slam, sera complété progressivement au fur et à mesure des éléments de traduction que l'on m'aura transmis. Je vous laisse le soin de trouver la nationalité inscrite en début de chaque strophe (la liste des langues utilisées se situe tout en bas du texte), et s'il devient trop long, choisissez le paragraphe qui vous sied le mieux.


La vie est belle,
quand on pense à tous les espoirs qu’elle fait naître,
couverts par les chants d’oiseaux qu’on entend, en ouvrant la fenêtre,
le paysage qu’elle dévoile à nos yeux, images sans le vouloir, qui nous pénètrent,
qu’il soit d’un relief montagneux, urbain, rural… l’important c’est d’y être,
y être physiquement ou par l’esprit, le rêve quelque part est le moteur de l’être,
le carburant qui donne sens à la vie, l’espoir qui permet au coeur de renaître.

La vida es bella,
même quand le vide est là, même si tu ne comprends pas pourquoi,
pourquoi, tu t’ennuies comme ça, pourquoi, ton esprit erre, de ça de là parfois,
sans pouvoir totalement confier tes craintes, exprimer les souffrances, ton émoi,
par pudeur, par doutes des gens, ou simplement, par peur qu’on se moque de toi,
sans oser te comprendre, révélations à apprendre, pouvant faire fondre, une complicité ma fois,
mais la glace est solide, comme l’iceberg apatride, cherchant au gré du courant, le bout de sa voie.

Life is beautiful,
jusqu’à ce que ton cœur soit : full ; plein d’amour t’inondant de bonheur,
présent avant l’heure ou cherchant son quart d’heure, pour sortir comme ça, directement de la foule.
Il n’y a pas d’assurance de le trouver tôt, aucune assurance ne couvre ce dégât des eaux,
c’était hier, ou ce le sera un jour, rencontre programmée, fortuite, croisement d’un visage bien beau,
gravé dans ton cœur pour la vie, pour un temps ou pour une nuit, l’important c’est ce qui en découle,
espoirs, expériences, moments de transe, souvenirs immenses blottis, à jamais au fond de ton cœur.

Життя прекрасне,  (phonétiquement : jittia prekrasne)
et c’est peu dire que j’y tiens à cette vie, faite de grosses joies et de petites envies,
de verres que l’on partage par hasard au coin d’un bar, ceux là même qui le matin vous bombe le crâne,
mais quel bonheur d’être là à partager un soir, rencontrer des destins tout en remontant le cours de sa vie,
vivre aussi des histoires imaginées dans la tête, rouler des mécaniques pour monter qu’on crane,
faire la fête, chanter à tu tête, laisser aller son être, libérer le lutin joyeux qu’on emprisonne,
pour simplement finir un soir heureux, plein de souvenirs quand les neuf heures du matin sonnent.

Život je lijep,
doux mots, coulant sur le papier, comme un sirop d’érable sur une crêpe,
d’une douceur de voix qui vous enivre, par son optimisme en l’avenir et son goût de vivre indescriptible,
fruits, d’un espoir incommensurable, quand au travers d’une fable, vous sont narrés de propos inaudibles,
traduction de ces mots proposée, par une femme posée, ayant tout paumé, famille, mari, avenir promis,
manquant souvent d’y rester, heureusement que des soldats musclés l’ont extraite de cette zone ennemie,
où elle était partie chercher de l’eau, mais l'espoir en la vie, reste pour elle haut, c'est sa meilleure amie.

E mea maitai te orara’a,
pour cet aura là, qui te prend et te guide inexorablement vers ce tunnel,
couloir du temps entre aujourd’hui et le passé, déroulant ta vie vers l’éternité, en suivant le modèle,
de ceux qui y sont déjà passés, surfeurs inconditionnels, pieds placés pour garder l’équilibre,
poids du corps savamment dosé pour maintenir le cap, bras écartés comme des ailes, pour être libre,
dos courbé par l’ampleur de la tâche, hanches verrouillées pour éviter que la force ne te lâche,
chahuté par les éléments, tu en sors vivant, ce tube d’eau ayant prouvé que tu n’étais pas un lâche.

Szép az élet,
même si ce soir c’est la pluie qui t'inonde, t’en a connu des bonheurs à travers ses lettres,
feuilles pourtant bien anodines, les relire de nouveau et un éclair de bonheur propage cette onde,
t’emmenant dans ses pas pour fouler les rives, du grand Danube bleu, l’endroit où ton cœur dérive,
il est tombé et tu ne t’y attendais pas, cet éclair de bonheur à rayonné de tous ses feux pour toi,
et comme le capitaine à la barre d’un bateau ivre, tu t’es laissé porté par le courant qui enivre,
illuminant ta vie ne serait-ce qu'un moment, y penser, c'est naviguer de nouveau aux yeux du monde.

Das Leben ist schön,
où pouvoir rester jeune, de corps ou d’esprit, l’âge dans ce domaine est infini.
A 10 ans, jouer au papa, à la maman, ère d’insouciance, de jeux, de premières compétences,
à 16, pas faire comme les parents, on se découvre, on est seul au monde, l’infini est petit,
à 25, vivre sa vie à fond, faire de grosses conneries, mais qu’importe, on a qu’une vie,
à 40, démon de minuit, heure où tous les chattes sont grises, goût d’hier n’a plus d'importance,
à 60, retomber en enfance, être en partance pour une retraite se déroulant tranquille, la vie est ainsi.

A vida está bonita,
jour où l’amitié cohabita, car l’amour ne suffit pas, les amis sont toujours là,
pour réchauffer d’un mot, pour, partager les maux, pour, écouter l’autre quand ça ne va pas,
mais aussi, pour croiser des instants de vie, autour d’une fête sans paillettes, le temps d’un repas,
donner le temps au temps, rencontre d’un instant, l’important n’est pas dans la durée, c’est d’être là !
Offrir sans compter, juste laisser parler son cœur, confiance, pour ne pas avoir de rancœurs,
distant de kilomètres ou d’univers, il n’est plus là, tes pensées trinquent avec un vers de lys de coeur.

الحياة جميلة (prononciation : alhayat jamila)
mots posés comme des grains de sable au milieu des dunes qui défilent là,
dans ce désert, adulé sous ces formes qui ondulent, où les pas portent moins plus on monte haut,
quant au gré des vents, rencontre d’un autre temps, un bédouin en famille, une tente et son chameau,
sa femme offre 3 cafés, l’un légèrement salé, l'épissé et le savamment sucré, en gage d’hospitalité,
72 heures durant, offrira nourriture, eau, thé, café, toit au voyageur même si les ressources sont manquantes,
il doit cela, quel que soit l'endroit, à quiconque, jusqu'à son pire ennemi, tradition d'accueil que jamais on oublie.

Жизнь красива (phonétiquement : djéson kraciva),
où la force qui t’activa, celle qui te permet de vivre, de souffler,
d’être ivre, de confier à demain tes projets d’avenir, de croire en ton destin, de rêver, d’espérer,
à une situation brillante, destinée inconsciente qui hante le monde, maîtresse d’une vie sans soucis,
à un exploit sportif, menant au firmament des records, où les médailles en or récompensent les acquis,
à une soif de découverte, qu'aucun breuvage n’étanche, que seules, les beautés du monde annihile,
à un besoin de séduire, de se sentir aimé, ou juste regardé, même si l’on a pas hérité, des talents d’Achile.

Brao eo ar buhez (phonétiquement : brao é ar vué)
exercer ce métier est difficile, c’est braver la vie, cela est trop dur à avouer,
quand on embarque en mer comme jeune matelot, petit novice quittant ses stylos, livres et ses cahiers,
pour embrasser ce fascinant univers de glisse sous l’écume d’une notoriété, qui s’acquiert sans rage,
juste par courage, en faisant preuve d’humilité. Face à la force des éléments, il faut travailler sans filets,
solidarité tout le temps, malgré la promiscuité, faire fit de la force du vent, du froid et de l’onglet,
eau gelée dans les bottes et gants finit un jour par se réchauffer, mer assurément qu’on aime à en crever.

E lelei te meuli,
quand tu repenses de ce que tu as fait de ta vie, le soir quand tu te mets au lit,
des joies immenses qui l’ont remplie, des peines d’usure aussi, touchant le moral et qui l’ont affaibli,
de ce qui n’a pas marché, sûrement par manque de chaussures, elles n’étaient pas faites pour ton pieds,
ou alors c’était dans ta démarche, le premier pas si cher pour sur, qui coûte, et que t’as pas osé faire. C’est ce qui te fâche ! Mais d’autres rencontres t’en as faites, le sabot tu l’as trouvé pour l’autre pied,
même si parfois c’était pas le pied. L’histoire une fois écrite faut pas la regretter, vaut autant s’en satisfaire.

La vita è bella,
pour la famille, oui celle là, qui nous a vu naître et qu’on a vu éclore à notre tour,
le lien, qui nous uni à la conception de la vie, qui nous porte à jamais, quelle que soit notre contour,
l’amour de ses parents, porté dans notre sang, sans leur dire pourtant, discrétion que l’on regrette un jour,
prunelles des yeux des parents, les enfants, que ferait-on pas pour eux, pour qu’ils soient heureux,
lune décrochée, abîmes devenus vallées, déserts soudain transformés, en heureux prés herbeux,
toujours sans compter, pour l’enfant, de loin ou de près, inaccessibilité ne fera jamais peur aux parents.

La vie est belle…………, comme un film de Roberto Benigni..........

Grazie mille à lui

Extrait de "La vie est belle"

Langues (dans le désordre) :
Allemand - Anglais - Arabe classique - Bosniaque - Breton - Espagnol - Français - Hongrois - Italien - Portugais - Russe - Tahitien - Ukrainien - Wallisien

Dernière modification par austral-didjeridu (11-04-2016 20:18:41)