Vous n'êtes pas identifié.
Si vous avez besoin d'avis sur des textes avant de les poster definitivement dans les slams, mettez les ici. On va essayer de vous aider.
SVP prendre au moins la peine de les passer dans un correcteur avant!
Au plaisir de vous lire!
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Merci de ton initiative, Papi!! je viens tout à l'heure d'envoyer un MP à notre petit togolais en lui disant de poster ici, mais c'est encore mieux s'il y a un topic déjà dédié à cela (je vais lui envoyer un rectificatif du coup)
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Bonne idée Papi !!!
Vincent V
Allez j'ouvre le bal .... Eclairé par les explications de Pierre et de Sékaijin, j'ai essayé l' Haïku ... ci joint une petite production, est ce vraiment de l'haïku ? la forme est elle cohérente et respectée ? le sens est il celui abordé ? les structures et formes sont elle correctes ? Certains sont ils hors sujet ou hors Haïku ???
Merci pour les lumières dont les Maitres voudront bien éclairer le travail de l'humble disciple ...
Qui n’a pas goûté
Un jour le doux miel d’été
Ne sait en donner.
Jeune chien aboie,
L’homme serein sous son toit
Dort, n’écoute pas.
Bruit de chariot
Vide de son lourd fardeau
Au loin fait écho.
Froide pluie d’hiver
Glisse sur les cœurs trop fiers,
Rouille même le fer.
L’oiseau est parti,
Envolé serein du nid,
Cycle de la vie.
Fleurs dans le jardin
Sous le soleil de juin,
Jardinier aux soins.
Jolie fleur fanée,
Belle saison terminée,
Travail en forêt.
Panier d’œufs garni
Renversé sur le tapis,
Restent les débris.
Fumée sur le toit,
Dans l’âtre un bon feu de bois,
Ami, assied toi !
Rêve d’océan
Demain il sera bien temps
Jeune adolescent !
Lueur dans les yeux,
Eclair de peur dans les yeux,
Claque un coup de feu.
Dors mon doux trésor,
Laisse les morts à leur sort,
Dors, on sort du port.
Vincent V
waoo
il va falloir que je regarde ça de près mais quelle production ...
J'ai vu que restait dans la forme 5-7-5 sache qu'il existe aussi le 5-7-7
ça peux aider
pour ce qui est donc de la forme pure nickel
pour la forme poétique essais maintenant de prendre du recul et de ne pas exprimer directement le fond de ton propos mais en utilisant une image qui par son évocation va exprimer le fond.
comme par exemple
L’oiseau est parti,
Envolé serein du nid,
Cycle de la vie.
L'oisillon jauge
Sa toute nouvelle plume
Le jour du printemps
(bon à l'arrache c'est pas top) mais ça illustre mon propos. l'oisillon vas évoquer le nid, la nouvelle plume l'envol et le printemps le cycle de la vie. mais c'est le lecteur qui y placera sa projection.
cela te permet plus de liberté dans le choix des mots et d'introduire ainsi ton propre ressenti
L'oisillon par exemple va introduire un coté affectif de mignon. Le "jauge" juste à côté en lui et place de "teste" sonne presque comme jaune renforçant le coté émouvant de l'oisillon
alors que "sa nouvelle plume" semble dépourvu d'émotion dans le propos marquant ainsi le coté inéluctable de la vie. et donc introduit de l'ambiguïté dans le ressentit
et pour finir le printemps vas bien évoquer les cycles de la vie mais aussi le coté réjouissant de la chose.
Bon je n'ai fait que survoler tout tes textes. et voilà ce que je pourrais en dire en première analyse.
sinon comme je l'ai dit dans l'intro Waoo quelle production
A+JYT
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sekaijin a écrit:
...mais c'est le lecteur qui y placera sa projection.
...cela te permet plus de liberté dans le choix des mots et d'introduire ainsi ton propre ressenti...
En même temps, il est bien là l'acte poétique... Et c'est le coup de la double subjectivité.
Et finalement, tout dépend du prisme avec lequel on le regarde mais sous des trais très banals, sous la forme de mots très communs, les Haïkus de Vincent, je trouve du moins, recèlent un sens poétique qui me plaît beaucoup.
Je pense en particulier à ces 4 là :
Vincent V a écrit:
L’oiseau est parti,
Envolé serein du nid,
Cycle de la vie.
Fleurs dans le jardin
Sous le soleil de juin,
Jardinier aux soins.
Jolie fleur fanée,
Belle saison terminée,
Travail en forêt.
Panier d’œufs garni
Renversé sur le tapis,
Restent les débris.
Dernière modification par 93K (06-02-2009 20:20:18)
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je suis entièrement d'accord sur le fait que ces texte portent déjà un sens poétique.
Je disais simplement que deux passer à un degré supérieur de métaphore offre de la liberté pour l'expression et permet en plus de placer le ressentit de l'auteur qui traditionnellement fait partit de l'art du Haiku
la métaphore qui évoque un sujet qui est lui même une métaphore va amener le lecteur a projeter encore plus de sens dans le texte et chercher lui-même les dessous de l'expression. il va donc devenir plus actif.
le Haiku interroge rarement propose.
A+JYT
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Vincent, je viens de voir tes haïkus ou presque (une revue s'appelle comme ça). Chose certaine ce sont de très bons poèmes courts. Mais, pour qu'il soit déclarés 100% haiku alors ça devient plus subtil, en plus il y a différentes écoles de pensée.
Sekaijin est très connaissant et fourni d'excellentes pistes car le haïku est un monde en soi.
Permets-moi de te joindre un texte qui a mon avis initie bien. L'auteur André Duhaime, un québécois qui en fait depuis 1970.
**********************************
Le haïku est une forme poétique d'origine japonaise; sa principale caractéristique est de «dire l'instant dans l'instant», de situer dans le temps et l'espace, tel un polaroïd. Il est à la fois simple et complexe à définir. Simple puisque, traditionnellement, c'est un poème de 17 syllabes, réparties sur trois lignes (5/7/5 syllabes). Complexe puisqu'il est en même temps l'expression du permanent et de l'éphémère. La convivialité du haïku en fait un poème facile d'accès et sa pratique démontre une grande exigence de sobriété, de justesse, de densité et de légèreté. Emprunté à une tradition autre, le haïku est un dépaysement momentané qui n'a pour but que le repaysement dans l'ici/maintenant du quotidien.
une chaise usée
tient la porte fermée
de l'intérieur
Gracia Couturier
Chaude nuit d'été
Les chats insomniaques
Ont l'amour bruyant
Nicole de la Chevrotière
Le haïku existe depuis plusieurs siècles, c'est une forme classique qui a une longue histoire. Durant le seul 20e siècle, le haïku a connu une quinzaine d'écoles majeures et il est plutôt imprécis de parler du «haïku», il faudrait parler du «haïku selon…», tout comme, par exemple, il y a la poésie de Ronsard, de Hugo, de Prévert et de Nelligan. L'adhésion à telle école plutôt qu'à telle autre est essentielle dans la pratique du haïku au Japon, tout comme le principe maître/disciple. Ainsi, il y a donc le haïku selon Bashô (1644-1694), connu comme le premier grand poète de l'histoire du haïku. Le haïku selon Buson (1716-1783) et Issa (1763-1827), autres grands maîtres anciens. Le haïku selon Shiki (1867-1902), père du haïku moderne, il a mis de l'avant l'école «shasei» (ou «croquis pris sur le vif»: c'est l'école à laquelle j'adhère le plus naturellement et je la surnomme «croqué sur le vif»), c'est à lui que l'on doit l'appellation «haïku» et non plus «hokku». Le haïku selon Kyoshi (1874-1959), héritier de Shiki et propagateur du haïku dit traditionnel, celui qui chante «les fleurs et les oiseaux», il a démocratisé cette forme poétique. Le haïku selon Hekigodo (1873-1937), autre disciple de Shiki et chef de file du haïku avant-gardiste et expérimental, tant pour l'esprit que pour la forme.
Chant de baleineau
onzième étage
appartement 113-A
Yves Désy
À travers la vitre
la lune fait mon ombre
plus grande que moi
Célyne Fortin
Rares sont les Occidentaux qui suivent une formation systématique et les connaissances acquises sont souvent le fruit de lectures faites au hasard. En lisant des anthologies, on découvre de charmants haïkus bucoliques, avec grenouilles et des papillons, et d'autres ancrés dans le béton, l'acier et le verre. Ce que l'on conçoit habituellement comme étant un «haïku» est un tercet écrit selon les caractéristiques sommairement énoncées dans un dictionnaire ou dans une encyclopédie, ces caractéristiques étant généralement des simplifications des règles codifiées par Kyoshi, au 20e siècle. Étrangement, les haïkus que l'on peut lire en français dans des diverses anthologies ne sont pas de l'école de Kyoshi mais des haïkus de Bashô, Buson, Issa, Shiki, etc., donc des haïkus des 17e, 18e et 19e siècles, d'où le risque de confusion. C'est afin de tenter de remédier à cette situation que l'anthologie Haïkus sans frontières (David, 1998) présente 300 haïkus de 30 poètes japonais contemporains.
les cœurs de pommes
sur la balançoire à deux
des restes d'automne
Jacques Gauthier
fraîcheur en août
déjà quelques feux de bois
dans les arrière-cours
Sylvie Langlois
Dans la foulée du japonisme, mouvement important en Europe à la fin du 19e et au début du 20e siècle, en peinture et en littérature, le haïku est pratiqué depuis le tout début du 20e siècle. En 1905, Paul-Louis Couchoud, André Faure et Albert Poncin ont composé Au fil de l'eau la première plaquette de haïku en français; plusieurs autres ont été publiés par la suite, dont le recueil Cent visions de guerre de Julien Vocance, en 1916. Quelques appuis de prestige ont été donnés au haïku. En 1920, Jean Paulhan a compilé et publié une mini-anthologie de haïkus écrits en français dans la revue de la NRF et Anatole France a signé la préface de Sages et poètes d'Asie de Paul-Louis Couchoud; en 1924, Paul Valéry a signé la lettre-préface de Sur des lèvres japonaises de Kikou Yamata, fille de l'ambassadeur du Japon en France. Des poètes importants se sont intéressés (composition ou traduction ou essai) à cette forme: Paul Éluard, Paul Claudel, Marguerite Yourcenar, Yves Bonnefoy et Philippe Jaccottet, ainsi que, d'ici, Félix-Antoine Savard, Jacques Brault et Robert Melançon. L'anthologie Chevaucher la lune (David, 2001; les haïkus ici cités sont tirés de cet ouvrage) regroupe des haïkus de 120 poètes francophones contemporains.
le cœur sur l'écorce
l'arbre a guéri sa blessure
depuis fort longtemps
Richard Larouche
d'un pas lent
après le coucher du soleil
un vieillard quitte le parc
Carol LeBel
Pourquoi le haïku? Pour plusieurs, dont moi, la poésie répond à un besoin, plus ou moins conscient, d'ailleurs. Pratiquer une forme de poésie étrangère est tout à fait dans la lignée des emprunts littéraires: que serait la poésie française (et la poésie québécoise) sans les emprunts aux poésies allemande, anglaise, russe, américaine, etc.? Une question demeure constante: la «nipponicité» du haïku. Le haïku en langue française ne peut et ne veut être le haïku japonais. À cause de la langue. À cause de la tradition sociopoétique. À cause de la façon d'être et de faire. En effet, les poètes japonais travaillent généralement en kukai (atelier d'écriture dirigé par un maître entouré de ses disciples) et à partir d'un saijiki (dictionnaire de kigo et anthologie). Les poètes occidentaux travaillent plus souvent qu'autrement d'une façon isolée et leur initiation ne se fait pas dans un rapport maître/disciple. Quant au kigo, puisque le saijiki est pratiquement inconnu en français - bien des poètes en ont découvert l'existence grâce au Web où l'on peut consulter celui de Seegan Mabesoone et celui de Ryu Yotsuya - , il est difficile de s'en servir, mais il est utile d'en comprendre la fonction pour mieux connaître le haïku japonais. Si certains spécialistes émettent régulièrement de sérieux doutes quant à la composition de haïkus en d'autres langues que le japonais, des poètes tentent quand même l'exploration et l'expérimentation, sinon l'appropriation.
Quatre citrons
ou le même quatre fois
dans le compotier.
Robert Melançon
matin d'hiver gris,
odeur d'orange fraîche
sur tes doigts
Bertrand Nayet
En 1936. lors de son séjour en Europe, Kyoshi invitait les poètes à écrire des haïkus, le haïku jouissant déjà d'une certaine popularité grâce au travail soutenu de Paul-Louis Couchaud. Il a évoqué la possibilité pour les poètes occidentaux d'écrire des haïkus dans un environnement non japonais, rappelant cependant que l'élément substantiel du haïku était la logique saisonnière, soit le kigo: un poète occidental devait s'inspirer de la nature et des saisons européennes. Quant au nombre de syllabes, c'était un cadre d'importance secondaire qu'il ne convenait pas obligatoirement de respecter dans une autre langue que le japonais. Le haïku occidental contemporain pique la curiosité des grandes associations comme la Gendai haiku kyokai (Association du haïku contemporain) de Tokyo et la Kokusai haiku koryu kyokai (Association internationale du haïku) de Tokyo. La Haiku World Association a été fondée à Londres en 2000. Depuis quelques années, des colloques sont organisés au Japon, en Europe et en Amérique, et y participent des poètes japonais ainsi que des poètes occidentaux (Allemands, Anglais, Français, Américains, Canadiens, etc.).
d'une flaque d'eau
repêcher un billet de loto
on ne sait jamais
Jeanne Painchaud
L'artiste a peintu
ne nuit
elle sèche au soleil
Monique Parent
Je crois que le haïku a sa place dans notre poésie, une place à la fois créée et comblée par cet emprunt à la poésie japonaise, un emprunt qui ne peut qu'ajouter une couleur nouvelle à notre poésie, une autre voix/voie d'écriture. Il est une forme minimaliste unique pour «saisir et transmettre l'instant dans l'instant». Il diffère des autres textes brefs comme le proverbe, la maxime, la sentence, l'aphorisme ou le poème bref. Les sens et le concret du quotidien y dominent, l'abstraction et la généralisation en sont préférablement absents, tout comme le lyrisme, le symbolisme, le surréalisme et le traditionnellement poétique (rime, métaphore et personnification). La grande difficulté pour les débutants, c'est de vouloir trop dire (le haïku est un fragment: un seul détail doit suffire pour évoquer), de vouloir faire très beau (le haïku est un poème «vrai»). Pour reprendre les mots de l'écrivain yougoslave Ivo Andric: «Le plus bel effet est atteint en poésie lorsque le poète réussit à surprendre le lecteur par quelque chose de connu» ou encore «L'éphémère, c'est la vie même». C'est le défi du haïku!
La côte est raide
le vieux pousse la chaise roulante
vide - la vieille clopine
Michel André Sincennes
quel défi pour un plongeur
vendredi soir de saint-valentind
ans un restaurant grec
Gordan Skiljevic
En terminant, je mentionnerai trois autres formes classiques de la littérature japonaise: le tanka, le renku et le haïbun.
Le tanka est la forme poétique la plus ancienne et on la retrouve dès les premières anthologies japonaises; il y en a 4,170 dans le Manyôshû (vers 760 ap. J.-C.). Il est composé de deux parties (un tercet de 5/7/5 syllabes et un distique de 7/7 syllabes), la deuxième venant comme réponse, ou relance, à la première. Il n'était pratiqué qu'à la Cour impériale et était par conséquent considéré comme la forme la plus élevée de l'expression littéraire. Poème lyrique, exquis, raffiné, il explorait les sentiments "nobles", tels l'amour, la solitude et la mort, selon un ensemble de règles des plus complexes. Il est toujours pratiqué aujourd'hui, grâce encore une fois au travail de Shiki, père du tanka moderne.
Au 15e siècle, le poème lié (ou renga) est apparu à la Cour impériale. Le renga était un poème produit collectivement par plusieurs poètes, à tour de rôle. Les participants ajoutaient alternativement des versets de 17 syllabes (5/7/5) et de 14 (7/7), et achevaient un ensemble de 36 ou 100 ou 1000 versets. Comme le tanka, il était une forme poétique de haute tenue, aux règles innombrables. Puis, dans la bourgeoisie du 16e siècle, parallèlement au renga impérial donc, est apparu le haïkaï-renga. Composé de versets écrits en alternance par plusieurs poètes, comme dans le renga, il dérogeait systématiquement aux règles strictes du celui-ci, traitait des choses (banales et même vulgaires) de la vie quotidienne. Aujourd'hui, le poème lié est appelé renku; il traite à fois des sentiments nobles et de la vie quotidienne, et la principale contrainte de composition retenue par les poètes occidentaux est celle de l'alternance.
Le haïbun est connu comme étant une sorte de journal de voyage. Il est constitué de deux parties, lesquelles peuvent se répéter sans restriction. La première partie est un texte en prose, relativement court, qui relate des événements extérieurs. Liée comme les versets d'un renku le sont, la deuxième partie est un haïku (ou quelques-uns) qui vient, tel un écho intérieur, faire état de l'émotion ressentie par le poète.
Le vent a secoué
le chêne chargé d'eau:
la pluie après la pluie.
Jocelyne Villeneuve
L'été arrive
une blanche marguerite
à la boutonnière.
Évelyne Voldeng
Nuit de canicule
seul le son d'un maringouin
comme moi sans sommeil.
Pierre Cadieu
L'eau du lac rougit
à l'heure où le soleil fond
comme une pastille.
Pierre Cadieu
Ce texte d'André Duhaime est paru pour la première fois dans La Revue du loisir littéraire, numéro 5, 2002, publiée par la Fédération québécoise du loisir littéraire
.
Dernière modification par Pierre K (20-02-2009 17:11:20)
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Vincent V a écrit:
Allez j'ouvre le bal .... Eclairé par les explications de Pierre et de Sékaijin, j'ai essayé l' Haïku ... ci joint une petite production, est ce vraiment de l'haïku ? la forme est elle cohérente et respectée ? le sens est il celui abordé ? les structures et formes sont elle correctes ? Certains sont ils hors sujet ou hors Haïku ???
Merci pour les lumières dont les Maitres voudront bien éclairer le travail de l'humble disciple ...
Qui n’a pas goûté
Un jour le doux miel d’été
Ne sait en donner.
.... Très beau, très vrai, mais c'est plus une maxime ou un proverbe
Jeune chien aboie,
L’homme serein sous son toit
Dort, n’écoute pas.
... le haïku est une petite observation d'un instant particulier où se croise l'éternel et l'éphèmère
Bruit de chariot
Vide de son lourd fardeau
Au loin fait écho.
...... se rapproche de l'esprit du haïku
Froide pluie d’hiver
Glisse sur les cœurs trop fiers,
Rouille même le fer.
... il ne peut y avoir de symbolique (coeur)... dans le haiku, un arbre est un arbre disait un grand maître japonais
L’oiseau est parti,
Envolé serein du nid,
Cycle de la vie.
...Cycle c'est une idée, on ne parle de ce qui est comme disent les orientaux
Fleurs dans le jardin
Sous le soleil de juin,
Jardinier aux soins.
Jolie fleur fanée,
Belle saison terminée,
Travail en forêt.
Panier d’œufs garni
Renversé sur le tapis,
Restent les débris.
Fumée sur le toit,
Dans l’âtre un bon feu de bois,
Ami, assied toi !
... se passe en trois temps et non dans un seul instant, mais l'interpellation de la fin est intéressante
Rêve d’océan
Demain il sera bien temps
Jeune adolescent !
Lueur dans les yeux,
Eclair de peur dans les yeux,
Claque un coup de feu.
Dors mon doux trésor,
Laisse les morts à leur sort,
Dors, on sort du port.
Vincent V
Bonjour Vincent, je t'ai mis quelques commentaires pour te donner des pistes. Remarque que je suis personnellement de l'école des classiques bouddhistes. D'autres pourront de te faire d'autres suggestions selon les diverses écoles auquelles ils appartiennent.
Apprendre à faire de véritables haïkus, c'est comme apprendre la méditation transcendentale... on peut lire là-dessus, assister à des séminaires... mais c'est par une expérience intime qu'on pourra à un moment donné y accéder, en saisir la subtilité le plus souvent à l'intérieur d'un groupe lui-même en démarche.
Il y a un groupe très sérieux à Lyon qui m'a beaucoup aidé dans cette voie et auquel j'appartiens depuis des années, je t'invites à t'y joindre : l'association française du haïku www.afhaiku.org
Somme toute, je pense que tu as toutes les dispositions et la patience voulue pour emprunter ce CHEMIN !
Dernière modification par Pierre K (20-02-2009 17:05:58)
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je crois que je peu dire que je me situe plutôt dans l'esprit Bashô Matsuo. son style s'appelle shôfu
il se résume en quatre mots sabi, shiori, hosomi, karumi soit donc la recherche de la simplicité et la conscience de l'altération que le temps inflige aux choses et aux êtres,
la suggestion qui émanent du poème sans qu'elle ne soit directement exprimées, l'amour des choses humbles et la découverte de leur beauté, et enfin l'humour qui allège du sérieux et de la gravité.
sabi
Juste à la tombée
Du jour la plus belle fleur
Protège ses étamines
shiori
tombé se son nid
le jeune du kiwi
part courir l'aventure
hosomi
le chawan en main
apporte chaleur
et lors ces mille douceurs
(le chawan est le bol à thé en terre)
karumi
le manchot si agile
dans la mer glacée
sur la berge dandine
toute la subtilité de cette voie consiste à réunir les quatre au sein d'un même texte.
c'est comme le dit pierre avant tout une recherche de son propre équilibre. une réflexion sur le monde. vient ensuite la recherche du fond des choses et du dépouillement. lorsqu'on a enfin atteint ce qu'on pense être la croisée de ses recherches il convient de tout remettre en question. alors ensuite peut être arrivons nous à percevoir l'essence du shôfu.
j'en suis bien loin
A+JYT
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Merci à vous, je passais en coup de vent, je reviendrai étudier tous vos conseils. Vous me donnez ce que je cherchais, il faut maintenant que l'élève, comprenne, puis apprenne, puis sans cesse essaye, réessaye, encore et encore, et soumette aux Maîtres ses évolutions ... Encore merci de votre attention et de votre soutien
Vincent V
Salut! bon je vois que ce sujet concerne les débutants non?
J'ai lu les haikus, je trouve sa très jolie, exprimer tant en si peu de mots, c'est très fort.
Bon moi je suis débutant de chez débutant, pur novice qui n'y connait rien.
J'ai écrit plusieurs ébauches de textes, et j'ai fini par en terminer un. Je le soumets donc à vos critiques expertes. Je sais que le thème est léger, mais je ne fait pas que ce genre de thèmes, je compte également aborder des thèmes plus sérieux, mais il se trouve que le texte que j'ai fini le plus rapidement, était humouristique. Voila voila, j'attends vos avis.
J'espère pas trop choquer par mon style, je n'ai pas la même maitrise de la langue que vous, donc mon slam pourra vous paraitre assez vulgaire, mais bon.
PS: je pense qu'on voit tout de suite qui m'a influencé pour l'écriture
JAI PAS ENCORE TROUVEE DE TITRE A MON SLAM...
Je commence ce texte à la fin d’une étrange journée.
Une journée comme on les aime, une journée ensoleillé
Une journée vaine, une journée saine durant laquelle j’ai bien chômé
Croyez moi pourtant cette journée a été bien rempli.
Vous vous demandez surement comment, alors que jsuis presque pas sorti de mon lit
Laisse-moi donc te raconter les étonnantes péripéties
Qui peuvent arriver a un mec lorsqu’il s’ennuie chez lui.
Tout d’abord jme suis réveillé à onze heure et demi, et crois le ou pas jsuis fier de moi
Moi jtrouve sa tôt pour un samedi, alors s’il te plait ne te moque pas
Jme suis réveillé et comme toujours jme suis précipité sur mon ordi
Pour me mettre à jour sur les évènements qui ont eu lieu pendant la nuit
Ne crois pas que je parle des infos ou même de l’actualité
Jte parle juste de Skyrock, Facebook Msn et Ebay
Dehors le soleil a fait une éclatante apparition
Mais rien à faire je sors pas, jpréfère rester dans mon cocon
Après avoir checké tout mes mails, comme un stressé alors qu’en fait j’ai pas de boulot
Je me lève de ma chaise et me sert un bol de Crousti Choco,
(laisser un blanc)
Vous connaissez pas ? c’est des Nesquick version prolo
Je rajoute le lait ; j’écoute les céréales crépiter
Et comme bien souvent en reposant la bouteille, je me demande sa veut dire quoi U.H.T
(Reaction du public, et toi : je saiiiis sa va depuis le temps je me suis renseigné)
En même temps que je mange je regarde le paquet de céréales
Je lis tous les ingrédients, et le seul que je comprends, c’est ‘huile végétale’
(blanc)
En réalité même sa jsais pas ce que c’est, jcrois que c’est fait exprès pour nous embrouiller
Ils nous font bouffer de la merde, et c’est soit disant des vitamines B
Après cette réflexion qui met mon cerveau en état d’alerte
Je décide de me calmer, car jvois bien que je perds la tête.
Après sa, jdécide de m’abrutir en prenant la zapette
Je regarde la télé, mais y’a rien d’intéressant le samedi.
Je regarde dehors, tout le monde est sorti
Mais je lâche pas l’affaire, moi jsuis un vrai guerrier
En réalité, c’est surtout parce que j’ai pas envie de me sapper
Pasque aujourd’hui j’ai décidé de rester et de pas bouger
Je changerais pas d’avis même si je devais en crever…
Alors je reste dans mon lit, jsuis l’incarnation de l’oisiveté
Mais j’en suis conscient, ce jour la j’ai pas eu de volonté
Par amour de la vie j’ai pris le temps de me prélasser.
Bon y’a rien a la télé alors jme suis finalement levé
Comme jsuis débile et que j’avais envie de me distraire, j’ai commencé à parler tout seul
Un instant tu te tais pour donner la parole à ceux qui la veulent
C’est marrant de voir que personne te réponds, alors tu reprends de plus belle
Tu trouble le silence et tu monte les décibels
Oh bout d’un moment tes cordes vocales protestent alors forcément t’arrête
Comme je sais pas quoi faire, bah maintenant je vais aux toilettes
Là, je reste environ 1 heure, et dans les WC se met en place quelque chose d’incroyable
Je vous en rapporte le récit, et croyez le ce n’est pas une fable.
Une réflexion, une pensée existentielle digne de philosophes comme Platon
Une apologie personnelle du bien, ou l’existence de la raison
Tout peut arriver, c’est un exercice dans lequelle j’excelle
Une pensée pour les philosophes, a chaque fois que je vais à la selle.
Jte jure qu’une fois fini, j’en ressors grandi,
Vous savez maintenant que c’est en général aux toilettes que je réfléchis.
Bien entendu je pourrais continuer à vous raconter
Tout ce que j’ai fait pendant cette journée, sa nous ferais bien rigoler
Bien entendu ici j’ai utilisé l’humour et mon texte a un style immature
Je sais que c’est pas bon et que du slam s’en est qu’une caricature.
Mais ici j’ai quand même un message important à faire passer
Cette journée la j’avais fait a gueule au soleil, je l’ai évité
Et pendant toute la semaine suivante, il s’est pas montré.
A la place les nuages versait des trombes de larmes, jcrois que le soleil était vexé.
Donc lorsque vous avez la chance d’avoir une journée ensoleillée
Je vous le dis d’expérience, vous m’avez entendu alors faites-moi confiance
N’hésitez pas : prenez une veste et profitez de cette chance.
Prenez-en plein la peau, sortez et baignez vous dans la bonne humeur du temps
Car il se peut que celle-ci ne dure que peu de temps
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Dans une 15aine de jours, ça fera 9mois que je suis avec ma copine, et je me rend compte que dans les quelques textes que j'ai écrit, aucun n'était vraiment pour elle. Donc, j'ai commencé à en écrire un, et je voulais avoir votre avis. Si vous pensez que des choses sont à modifier et/ou à corriger, n'hésitez pas =)
9mois d'amour pour enfin accoucher d'un texte, tout juste passable
Certains le trouveront sympathique, mais en tous cas, il parle d'un amour non vulnérable
Quoi qu'il en soit, je voudrais te dire ce que j'en pense vraiment
Que je voudrais vivre avec toi, que je ne pourrais pas faire sans
C'est vrai qu'on est jeune, un peu insouciant, peut-être trop rêveur
Mais on trouve ça fun, alors pourquoi ne pas rêver d'un bonheur
Un truc qu'on vit sans voir, qu'on rencontre un d'ces jours
Puis qu'on r'croise à chaque regards, un truc qu'on appelle l'amour
Tu m'es devenue vitale, je trouve ça presque normale
D'être une malle de mot, qui sur salle ou sur dalle, n'aime pas les maux
Tu m'es devenu indispensable, je trouve ça phénoménal
De pouvoir écrire autant, sans jamais dire faux
Dernière modification par EwiZz (13-03-2009 18:55:22)
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"certes misérable" Non , jamais, ce qui est sincère ne l'est jamais .... permets moi de t'interdire d'utiliser ces termes .... " Ensuite " certains " ... tu dois apprendre à t'en foutre des autres si tu t'adresses à ta Dulcinée ... les mots ne sont que pour elle . " que je ne pourrais pas faire autrement " la formulation est équivoque ... comme une fatalité .... dommage. " D'être un mâle qui subit des maux," Non, le mot "male" est trop connoté, ensuite aimer ne fait pas partie des maux ... Positive, compare, les fleurs et les oiseaux sont d'excellent messagers pour les chants d'Amour,mais quoique tu dises, soit AMOUREUX, SINCERE, SUBTIL et DELICAT ... mais " de toute façon, si elle t'aime vraiment, elle comprendra " .... Voila mon avis, mais ce n'est qu'un avis bien sur ...
Vincent V
Merci de tes conseils, j'ai édité mon texte .
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On peut voir la version finale?
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J'avais édité mon message, mais bon, je le repost du coup
9mois d'amour pour enfin accoucher d'un texte, tout juste passable
Certains le trouveront sympathique, mais en tous cas, il parle d'un amour non vulnérable
Quoi qu'il en soit, je voudrais te dire ce que j'en pense vraiment
Que je voudrais vivre avec toi, que je ne pourrais pas faire sans
C'est vrai qu'on est jeune, un peu insouciant, peut-être trop rêveur
Mais on trouve ça fun, alors pourquoi ne pas rêver d'un bonheur
Un truc qu'on vit sans voir, qu'on rencontre un d'ces jours
Puis qu'on r'croise à chaque regards, un truc qu'on appelle l'amour
Tu m'es devenue vitale, je trouve ça presque normale
D'être une malle de mot, qui sur salle ou sur dalle, n'aime pas les maux
Tu m'es devenu indispensable, je trouve ça phénoménal
De pouvoir écrire autant, sans jamais dire faux
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Voici le texte complet
9mois d'amour pour enfin accoucher d'un texte, tout juste passable
Certains le trouveront sympathique, mais en tous cas, il parle d'un amour non vulnérable
Quoi qu'il en soit, je voudrais te dire ce que j'en pense vraiment
Que je voudrais vivre avec toi, que je ne pourrais pas faire sans
C'est vrai qu'on est jeune, un peu insouciant, peut-être trop rêveur
Mais on trouve ça fun, alors pourquoi ne pas rêver d'un bonheur
Un truc qu'on vit sans voir, qu'on rencontre un d'ces jours
Puis qu'on r'croise à chaque regards, un truc qu'on appelle l'amour
Tu m'es devenue vitale, je trouve ça presque normale
D'être une malle de mot, qui sur salle ou sur dalle, n'aime pas les maux
Tu m'es devenu indispensable, je trouve ça phénoménal
De pouvoir écrire autant, sans jamais dire faux
9mois de mots doux, et je comprend peu à peu ce qui m'arrive
Des tas de "je t'aime", comme un récital, des larmes qui s'en suivent
Je ne sais pas, comment tu as vécu toutes les émotions qu'on vécu à deux
Mais, de mes yeux, j'ai vu que le mieux, c'est quand le bonheur est joyeux
Ta voix, ton regard, me surprenne chaque jour, et pour être franc
J'ai l'impression que tu t'embellis, pourtant, tu as atteins la perfection depuis bien longtemps
Je ne sais pas comment tu fais, faudrait que tu me donnes ta formule
Car moi, je n'ai rien trouvé, malgré tous mes calculs
Tu m'es devenue vitale, je trouve ça presque normale
D'être une malle de mot, qui sur salle ou sur dalle, n'aime pas les maux
Tu m'es devenu indispensable, je trouve ça phénoménal
De pouvoir écrire autant, sans jamais dire faux
9mois de belle vie, et pourtant, il ne faut pas qu'on s'le cache
Certains mots font tâche, et je comprend qu'ils fâchent
Des phrases dites à la va vite, un amour illicite
Sans s'envoyer d'invit', je crois que j'ai trouvé ma pépite
Une bombe humaine, si zen et sans peine
Surhumaine, je crois que j'ai saisi mon aubaine
Une chance secrète venu d'autre part, d'une autre planète
Sans prise de tête, je ne connais plus la défaite
Tu m'es devenue vitale, je trouve ça presque normale
D'être une malle de mot, qui sur salle ou sur dalle, n'aime pas les maux
Tu m'es devenu indispensable, je trouve ça phénoménal
De pouvoir écrire autant, sans jamais dire faux
9mois de bonheur, laisse moi te dire merci pour tout ce que tu m'apportes
Je ne sais pas si j'me comporte de la bonne manière, si je vais connaitre la porte
Mais je commence à être dépendant, et franchement
Je ne sais pas si vivre sans toi, je tiendrais longtemps
Tu m'as donné un bout d'vie qui me manquait, un 2ème souffle
Une assurance, pour ne pas que je m'essouffle
Je ne sais pas comment j'aurais fait, si ne se serait pas croisé nos chemins
Et si on aurait pas fait un bout d'route ensemble, main dans la main
Tu m'es devenue vitale, je trouve ça presque normale
D'être une malle de mot, qui sur salle ou sur dalle, n'aime pas les maux
Tu m'es devenu indispensable, je trouve ça phénoménal
De pouvoir écrire autant, sans jamais dire faux
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là ça prends de la consistance
petit détail qui case le rythme et n'apporte rien
Mais en tous cas, il parle de ...
je supprimerais le en tous cas
je trouve ça presque normal petite correction grammaticale (qui de plus casse la rime avec phénoménal)
sur cette rime je trouve la formulation trop laborieuse
De pouvoir écrire autant, sans jamais dire faux
surtout qu'elle renvie à
D'être une malle de mot, qui sur salle ou sur dalle, n'aime pas les maux
Tu as un grands nombre de pieds alors profites en pour les faire coïncider sur la forme
par exemple
D'être une malle à mots, qui sur salle ou sur dalle, n'aime pas les maux
Tu m'es devenu indispensable, je trouve ça phénoménal
De pouvoir écrire tant de mots, qui couvre la salle ou la dalle, et jamais ne sonnent faux
J'ai l'impression que tu t'embellis, pourtant, tu as atteins la perfection depuis bien longtemps ce vers casse le rythme et si je comprends ce que tu veux dire je le trouve mal adroit
Je ne sais pas si vivre sans toi, je tiendrais longtemps
ici je parlerais plutôt de ma volonté à rester dépendant pour renvoyer au vers précédant
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (14-03-2009 14:52:49)
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Merci de ton aide
En me relisant plusieurs fois, l'espèce de "refrain" ne me plait pas trop, il ne va pas avec le reste, je trouve :/
Du coup je l'ai changé, et je pense faire un texte en jouant sur "Mal" et "Mo" ^^'
J'ai changé les quelques trucs que tu m'as dit, c'est vrai que je n'avais pas trop fait attention au rythme :/
9mois d'amour pour enfin accoucher d'un texte, tout juste passable
Certains le trouveront sympathique, il parle d'un amour non vulnérable
Quoi qu'il en soit, je voudrais te dire ce que j'en pense vraiment
Que je voudrais vivre avec toi, que je ne pourrais pas faire sans
C'est vrai qu'on est jeune, un peu insouciant, peut-être trop rêveur
Mais on trouve ça fun, alors pourquoi ne pas rêver d'un bonheur
Un truc qu'on vit sans voir, qu'on rencontre un d'ces jours
Puis qu'on r'croise à chaque regards, un truc qu'on appelle l'amour
Tu m'es devenue vitale, je trouve ça normal
De te dédier ce petit texte, un peu spécial
Un simple compte-rendu, des simples constatations
Pour te remercier, de ta manifestation
9mois de mots doux, et je comprend peu à peu ce qui m'arrive
Des tas de "je t'aime", comme un récital, des larmes qui s'en suivent
Je ne sais pas, comment tu as vécu toutes les émotions qu'on vécu à deux
Mais, de mes yeux, j'ai vu que le mieux, c'est quand le bonheur est joyeux
Ta voix, ton regard, me surprennent chaque instant, chaque jour
Et les croiser toujours, je ne peux que être pour
Je ne sais pas comment tu fais pour avoir autant que de qualité qu's'accumule
Mais faudrait que tu me dises ton secret, que tu me donnes ta formule
Tu m'es devenue vitale, je trouve ça normal
De te dédier ce petit texte, un peu spécial
Un simple compte-rendu, des simples constatations
Pour te remercier, de ta manifestation
9mois de belle vie, et pourtant, il ne faut pas qu'on s'le cache
Certains mots font tâche, et je comprend qu'ils fâchent
Des phrases dites à la va vite, un amour illicite
Sans s'envoyer d'invit', je crois que j'ai trouvé ma pépite
Une bombe humaine, si zen et sans peine
Surhumaine, je crois que j'ai saisi mon aubaine
Une chance secrète venu d'autre part, d'une autre planète
Sans prise de tête, je ne connais plus la défaite
Tu m'es devenue vitale, je trouve ça normal
De te dédier ce petit texte, un peu spécial
Un simple compte-rendu, des simples constatations
Pour te remercier, de ta manifestation
9mois de bonheur, laisse moi te dire merci pour tout ce que tu m'apportes
Je ne sais pas si j'me comporte de la bonne manière, si je vais connaitre la porte
Mais je commence à être dépendant, et franchement
Cette dépendance fait un bien fou, assurément
Tu m'as donné un bout d'vie qui me manquait, un 2ème souffle
Une assurance, pour ne pas que je m'essouffle
Je ne sais pas comment j'aurais fait, si ne se serait pas croisé nos chemins
Et si on aurait pas fait un bout d'route ensemble, main dans la main
Tu m'es devenue vitale, je trouve ça normal
De te dédier ce petit texte, un peu spécial
Un simple compte-rendu, des simples constatations
Pour te remercier, de ta manifestation
Dernière modification par EwiZz (14-03-2009 15:37:47)
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J'étais persuadé que "phénoménal" faisait parti des mots qui finissaient pas en -aux au pluriel ...
Tu m'es devenue vitale, je trouve ça normal
De te dédier ce petit texte, un peu spécial
Un simple compte-rendu, des simples constatations
Pour te remercier, de ta manifestation
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Bon, j'ai commencé un petit texte mytho, avec un petit coucou à mes parents à la fin si je dois le lire lors d'une soirée, ils valent bien ça pour m'avoir accompagné. Donc, voilà j'aimerais avoir votre avis, même si ce n'est pas finit, pour savoir si je continue dans le même style, ou pas.
Vous êtes là, plein de fric, avec vos saletés de grosses bagnoles
Un plasma aussi large que l'Amérique, de l'or sur vos paroles
Mais moi j'ai bien mieux, j'ai moi même
Et j'suis pas péteux, malgré ce putain de beau corps que j'aime
Vous faites des jeux, avec vot' copine comme disent certains
Et vous la mettez en feu, avec un simple baiser sur la main
Mais moi j'ai bien mieux, j'me vois dans le miroir tous les matins
Ca fait plaisir à mes 2 yeux, ils ne restent pas sur leur faim.
Et à la fin:
Pourtant je n'ai reçu qu'un petit héritage, de mes chers parents
Imaginez vous que chaque beauté de mon visage, ne soit qu'une goutte de leur sang
Vous m'avez fait naitre, grandir, et devenir moi même
Quand j'ai pu réfléchir, j'me dis que c'est vous les 2 putains de beaux corps que j'aime
Dernière modification par EwiZz (25-03-2009 17:41:35)
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j'avais sauté le "mytho" dans la présentation....et je lis les 2 premiers vers....
lol, j'ai eu peur!
la soirée est elle une session slam ou une soirée avec leurs amis?
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Je laisserais peut-etre tomber le ''putain'' dans le dernier vers.
Ca n'apporte rien de plus
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Ca aurait surement été une soirée slam, à blanc mesnil surement =)
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alors ça c'est très très gentil ! bienvenue dans el club des mytho...on l'est tous un peu ! du moins pour le slam
Bon je te donne mon avis...
j'aime beaucoup les trois premieres strophes, ne touche rien...!
apres j'uimagine qu'il y a une suite non?
enfin la derniere strophe se met à l'ecart des autres...ça claque moins.
et c'est un peu ...je sais pas confus !
que chaque beauté de mon visage===> ton visage a plusieurs beautés?
Quand j'ai pu réfléchir===> je ne pense pas que cette phrase soit nécéssaire
putain effectivement je l'enleverai aussi
En fait si c'etait moi, je trancherais completement la dernière strophe des autres. Un autre style.
Tout l'amour, le respect et la gratitude que tu leur porte doit se ressentir dans cette strophe.
DOnc a mon avis pour faire l'effet désiré, il faut envoyer vraiment dans un style plus ...classique!
je serais ravi que tu le lise chez moi, Tiens moi au courant même par mp si tu veux des renseignements ou d'autres conseils etc...
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Donc, je garde les 2 premières strophes, je referais la dernière et je continuerais, car du coup là je suis plus sur un autre texte .
Merci de vos conseils
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salut chui nouveau membre ici
je vien de regardé une émission sur françce 2 sur grand corps malade
je veux apredre comment écrire un slam comme celui ci
je m'appelle....
je suis......
je vien......
....
svp
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