Vous n'êtes pas identifié.
tu as une voisine assez...particulière...
merci pour ce petit texte
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Disons quelle est très ouverte, mais je préfère largement rester chez moi ^^'
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ellebasi a écrit:
Une photo, pour vous, pour vous ouvrir ma fenêtre,
oui, certainement, pourquoi pas ? c'est tentant, peut-être,
Mais j'aurais peur que l'image à paraître
ôte à ma montagne toute son âme, son être.
Je voulais vous faire un 2e vers, mais ça doit pas avoir encore assez infusé
Ellebasi, voilà un bon début.
Mais tu as raison, ce qu'il faut c'est "se lacher", et c'est pas facile.
Tu griffones plein d'truc, mais ça ne sonne pas comme tu veux.
Tu barres, tu rayes, tu jettes ta feuille. Tu restes prétifié.
T'es un "chercheur de phases"
Puis à un moment, ça coule tout seul, ça sort, ça ne s'arrête plus et ça fait un texte, presque finalisé en une fois.
Je crois que c'est ça "toucher l'instant".
Un peu de travail.
Beaucoup de persévérence.
Enormément de coeur.
Bonne continuation.
Laurent.
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merci beaucoup, Laurent78. Ça fait longtemps que tu écris?
Alors, pour aujourd'hui:
"Vu d'ma fenêtre aujourd'hui, un ciel nuageux
une petite clôture aussi, Eh oui, j'suis dans le Vieux pays
Et faut s'protéger des regards curieux,
et pourtant, derrière, quelle vie !
une cour d'école, remplie de rires et de cris"
Je me posais une question: je suis persuadée qu'à l'écoute ou à la lecture de certains textes, qui vous touchent, vous avez une petite larme dans les yeux. Moi, ça m'arrive souvent en tout cas...
Mais à l'écriture, ça vous arrive aussi ?
Je me posais juste la question.
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Moi, vu de ma fenêtre y a des pigeons
qui se dandinent au dessus des toits
roucoulent, se battent et font le dos rond,
C'est un peu ce qui se passe en dessous, tu vois.
En dessous, justement, y a la nympho du dernier
jolie petite brune qui semble gérer
la tripotée de mecs qu'elle s'envoit
Et là , c'est dommage, on ne parle pas de moi...!
Un peu en dessous encore, y a la télé
qui grésille, crépite et balance
ses torrents immonde d'insanités
sous une bonne couche de violence.
La nuit, l'été, c'est un vrai son et lumière
Les fenêtres sont ouvertes et le spectacle est stupéfiant
T'entends le bruit, y a plein d'couleurs
balancées sur le mur par le petit écran
Et le type reste là des heures, affalé
hypnotisé dans son sofa
se met des godets de sky dans le cornet
et quelques cônes par-ci par-là .
Encore en dessous, y a la famille,
qui vient peut-être d'Afghanistan,
une parabole tout neuve qui brille
et gras de vie dans l'appartement.
On les voit sortir, rentrer
et dégarnir les étendoirs,
parlent avec les voisins du premier
ou la mémé lente sur le trottoir
Au premier, il y a ce couple d'écolos,
Barbu, jovial et souriant,
Et sur le balcon pas mal de pots
de basilic, de thym et d'origan.
Et puis dans la rue y a la vieille qui passe
qui peste contre tout, et surtout son chien
manque de trébucher sur une vieille godasse
Et en remet une couche, ça fait du bien.
Je vous dirai pas la tête qu'elle a fait
Quand elle a découvert avec horreur
que sur l'épaule de son complet
un pigeon lui a laissé un peu de bonheur
Moi, vu de ma fenêtre y a des pigeons
qui se dandinent au dessus des toits
roucoulent, se battent et font le dos rond,
C'est un peu ce qui se passe en bas de chez moi.
Bécots!
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yeeees!!! on en veut d'autres des comme ça!!!
(on prend aussi les bécots, hein!)
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Vu de ma fenêtre, pas de bâtiment
Des vignes à perte de vu et au loin la mer
Quelques kilomètres et on la voit vraiment
Ca fait tellement de bien de sentir l'air.
Je mesure la chance que j'ai. Qu'est ce qu'on voit vraiment de ma fenêtre? En fait pas grand chose; Justement, il n'y a absolument rien. Si, au loin on peut voir la ville, de l'autre côté le village le plus proche, mais autrement, des vignes, des arbres et rien d'autre. Si on regarde l'horizon on peut même voir la méditerranée et de l'autre côté les marécages. Lorsque le Soleil se couche le soir, c'ets un spectacle vraiment sublime.
Seul inconvénient, il n'y a pas grand monde, on se sent vite seul u_u
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Moi, à de ma fenêtre, je vois le paysage.
Les montagnes, au loin, que je dessine sur mes pages,
Tel un mage qui est étudie, ou plutôt un sage,
Avec en tête un monde imaginaire, immense et large.
Moi, à ma fenêtre, je vois mon quartier,
Des gens continuellement stressés,
Et plutôt du genre casse-pieds,
Si vous voyez de quoi je veux parler...
Moi, à ma fenêtre, je vois mon chien,
Qui effectue des va et vient,
En courant derriere son ballon dans mon jardin,
Tout seul, mais comme si il jouait avec un copain.
Moi, à ma fenêtre, je préfère voir le ciel,
Avec dans les mains, un pot de miel,
Et regarder les oiseaux battre de l'aile,
Tout en me disant que la vie est belle.
Les oiseaux viennent picorer dans ma main,
Sans hésitations, ni peur de rien,
Sachant pertinemment que je leur veux que du bien,
En leur donnant des miettes pains.
C'est un endroit à la fois oppressé,
et à la fois un espace de liberté,
que j'apercois à travers ma fenêtre...
Peut etre avez vous dejà vus ca...peut-être....
Et vous que voyez vous pas votre fenêtre ?
sloweur
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wouah super ! j'adore voir du nouveau ici !!! merci
Vu de ma fenêtre en ce moment ; que des couleurs ! Du jaune et du bleu par-tout !Des banderoles; des drapeaux; des guirlandes, des tags...la totale quoi. C'est les couleurs de l'équipe du foot du quartier. ils sont qualifiés pour la finale des championnat de quartiers là ...je ne sais pas comment ils appellent ça; j'y connais rien moi en foot lol mais cette ambiance les p'tits jeunes passent leu temps à chanter hahaha) cette engouement et cette solidarité entre supportaires c'est vaiment beau à voir !
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un texte du fond du tiroir, commencé pendant l'hiver et terminé aujourd'hui ....
Le Jardin
Je regarde dehors, derrière la vitre, bien au chaud.
Ma cigarette m’invite à poser le pied loin du réchaud.
Je me retrouve à examiner ce beau jardin enneigé,
Une vie blanche, endormie, sous la lune ennuagée.
La pelouse s’est transformée en une plaine glacée,
Le chat des voisins file, il ne sait pas l’apprécier.
Les arbres chargés se prennent pour des sapins alpins.
Les oiseaux n’osent plus s’approcher, malgré la faim.
Le jardin partagé d’à côté a perdu sa convivialité,
Les enfants, les badauds n’osent plus y mettre les pieds.
Ses allées disparaissent sous la croûte glissante,
La mare aux canards est vidée de ses habitantes.
Aujourd’hui, malgré les nuages, le soleil a enfin percé,
Alors je contemple là en bas cette vie qui renaît.
Les enfants, les patinettes, les vélos sont revenus.
Leurs parents admirent leurs cavalcades, émus.
Je les envie un peu jalouse depuis mon balcon vide
Impossible pour moi d’oublier ces questions sordides
Pourtant le printemps a repris ses droits et bourgeonne
Toutes les nuances de vert à nouveau le badigeonnent.
Les pigeons roucoulent et cherchent nouvelle compagne
Les boutons éclosent et nous livrent une odeur de campagne
Les couleurs fades de l’hiver cèdent la place à un arc-en-ciel
Le silence étouffant se remplit de cris de joie que j’espère éternels…
Dernière modification par petite_fille (29-03-2009 17:39:08)
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Vu de ma fenêtre, ya le voisin d'en face,
Un gros porc nudiste, toujours à poile derière la glace,
j'évite de le voir, mais c'est une vrai mission,
sufit qu'il ne pleuve pas, pour qu'il squatte le balcon,
Vu de ma fenêtre, y a pas mal de murs gris, et pas mal de béton,
trop de pigeons aigris, qui chient sur les piétons,
comme vous l'avez compris, ma fenêtre donne sur Paris,
j'ai les cris, j'ai les bruits, la polution... quel paradis,
Vu de ma fenêtre, panorama sur jungle urbaine,
paysage dévasté par les loups et les hiennes,
Pour protéger mes yeux, que mon logis demeure beau,
Je ferme la fenêtre, et je ferme le rideau!
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De mon toit la mer au loin m’appelle a rêver
Etendue si calme et si fougueuse
Caractère qui se décline au gré du vent
Cycle permanent et régulier des marées
Me voila goéland albatros ou cormoran
Survolant cette immensité étoilée
Plongeant pour trouver ma subsistance
Puis nichant sur des rochers odorants
Suis-je ce bateau blanc aux voiles déployées
Coque et pont briqués que l’iode embaume
Skippeur isolé dans cette solitude
A la proue pour voir l’horizon décliner
Poisson lune dans des décors de brume
Profondeurs ou nuls hommes s’aventurent
Refuges inexplorés de ses merveilles
Paradis de couleurs et d’odeurs que j’hume
Iles mystérieuses repaires de boucaniers
Aventurier tenté par des trésors ensevelis
Vacancier halé d’un soleil au zénith
Descendant de corsaires ou flibustiers
Marin débarqué dans tous les ports du monde
Pécheur de crevettes la nuit au lamparo
Plongeur en off shore sur les barges nordiques
Coursier des mers vers les iles de la Sonde
Coquillage nacré des côtes de granit roses
Bernard l’Ermite délaissé de ses voisins
Etoile de mer aux branches carnassières
Denrée recherchée qui imposent
Toute cette osmose que les mers nous donnent
Changeant mon regard, sur les choses
Envie de contempler, de rêver de m’évader
De mon toit je ferme les yeux et m’abandonne
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oh, c'est très joli, merci pour la vue
poisson lune dans des décors de brume
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Vu de ma fenêtre, un joli petit nid c’est posé
Chaque matin je suis réveillé par ce doux son des petits oisillons
Cet arbre qui culmine mon balcon
Se couche, les soirs de grand vent
Mais il cache la vue d’une usine très vielle
Et croyait moi c’est pas une merveille
La rouille a prit le dessus
Plus bas une route passe comme les mots qui passent dans ma tête
En ce moment je suis au point mort niveau texte
Puis une petite et magnifique cour celle du voisin
Qui d’ailleurs arrose son jardin tout les matins
Puis les oiseaux qui passent vers 16 heures au dessus des lignes de haute tension
Mais eux ni prêtent pas attention
Et puis n’oublions pas le doux son du vent
Qui se faufilent et passent si lentement
Devant ma fenetre….
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Devant ma fenêtre, y a une simple Rue
Dans la Rue, y a juste des gens qui marchent
Derrière ces gens, y a des sentiment nus
Et du bonheur, et des chose qu'on arrache
De ma fenêtre, en verité, on ne vois pas tout ça
Mais ils suffit de comprendre, par ce qu'on voit
Ce qui ne se dit pas, ce qui ne se sent pas
Les choses qu'on devine, dieu sait pourquoi
De ma fenêtre, tout est gris, même les gens
Mais moi, jvois des couleurs, du vert et du rouge
Des arbres, des jardins, des drapeau et du sang
Des gens simplement humains qui bougent.
Dernière modification par Antonin (08-07-2009 22:15:40)
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Derrière ses gens, y a des sentiment nus
Et du bonheur, et des chose qu'on arrache
magnifique!
merci Luffy et Antonin des jolies vues de vos fenêtres!
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Vu d’ ma f’netre récemment ça s’est vraiment gâté
Les journauxles medias, ils ont tous relaté
Vu d’ ma f’netre récemment, un jeune homme est tombé
Pour une simple querelle, il aura succombé
Vu d’ma f’netre c’que j’ai vu m’a torturé le bide
Ebréchant serieus’ment ma vision de candide
Un brouillard très épais envahit mon esprit
Si je m’étais trompé ? Si je m’étais mépris ?
Mais
Vu d’ ma f’etre c’que je vois, n’est en rien comparable
Avec ce que j’entends, ce ne sont qu’ des palabres
Vu d’ailleurs mon berceau n’est qu’une source à problème
Ou prolifère le crime, ou se cultive la haine
Alors j’ vire le brouillard et j’ me reprends en main,
J prend mon bâton d’ pèlerin pour préparer demain
Vu d’ ma f’netre plus jamais je ne veux revoir ce drame
Plus jamais saluer à sa fenetre cette dame
Lors d’une marche silencieuse, la mémoire de son fils
Je f’rais tout c’ que je peux pour ne plus qu’ils se haïssent
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Seb.........
Ta vue de ta fenetre est très poignante
Heureusement qu'il y a des gens comme toi, qui ont des batons de pélerin....et surtout...qui ne baissent pas les bras!
Bon courage à toi!
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Ho Seb .......surtout ne tire jamais les rideaux pour que ton regard dénonce encore les injustices et les inégalités!
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De ma fenêtre, je ne vois rien, tout est noir
J’ouvre les yeux, et me les cache
Elle est restée fermée pendant des années
Je ne voulais plus voir le désespoir
Des gens passants tout près
Je n'avais rien à leur offrir
Mon cœur sec comme de l'amadou
Je ne voyais pas l'intérêt
De me mêler à cette foule
Silencieuse, ordonnée
Moi je marche et carbure à la rage
Je ne veux pas crever, comme l'ours en cage
Et puis mon tour est arrivé
Maintenant j'ai le courage
Enfin de regarder
Je revois ces êtres si sages
Je revois leurs visages
De ma fenêtre je les hèle
Ils me contemplent
Je crois que je suis comme eux
Ils crient mon frère
Rejoins-nous, ensemble nous sommes heureux
Je laisse la fenêtre ouverte
Le vent s’engouffre et aère
Mon repaire, où maintenant
Je suis comblé
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wow anthonin et seb, vos textes sont superbes !
merci. Je suis bien contente d'etre passée par là ce soir
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http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 143#p91143
mmagweno a écrit:
choses promises , choses dues nicole! ( je te laisse le soin de le mettre dans les slam par themes)
désolé pour les fautes j'ai ecrit ça en speed pendant ma pauses...
Si tu regarde par ma fenêtre
Tu verras des rires d' enfants
Et le silence s enfuyant
Des poussettes et des mamans
Discutant sur un banc
Un peu plus loin je vois medhi
Lui jpeu t dire qu' il a rater sa vie
Il a commencer par l bedo
a l 'héroïne il a finit
J lui avait proposer un boulot
Mais la j peu plus rien faire pour lui
Ya un ptit bout d' verdure
Alors j regarde sur l bitume la nature
Ya même une rangée d' peuplier
En été tout mon peuple y est
La nuit c est trop mignon
Ya un couple de pigeon
Qui y dors blotis amoureusement
Chaleur d' amour contre le vent
Ya un ptit centre commercial
J 'y descend quand j'ai la fringal
Des magasins une boulangerie
Ya du mouvement et de la vie
Ya une pizza et un kebab
Jpeu t dire qu' la bas j suis un nabab
Quand j'vais y faire quelques emplettes
Mes gosses repartent toujours avec une sucette
Ma fenêtre est une grande baie vitrée
Par le soleil mon appart est illuminée
Et quand j'y mets le bout d' mon nez
J regarde ses destins animées
J aurai aimer voir par ma fenêtre
Que des beaux jours
Des couples sui s aiment et plein d' amour
Mais j vois souvent de la détresse
Et des humains que la vie blesse
Ma fenêtre a rien d' particulier
c'est une lumière dans l'noir
un point de vues sur les espoirs
Elle me sers juste a regarder
Les gens qui vivent aux quatres saisons
Le temps qui passe , les émotions ...
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duo toadman tiwster/ MJ23 ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 200#p91200
MJ23 a écrit:
De mon balcon j'écris des rimes face au béton
De la musique aux cris j'trouve de l'inspiration
Des émotions en fusion à l'énergie d'mon corp
mon esprit sort puis revient s'additionner dans l' coeur
Plantant la peau des maux l'encre entre en pénétration
Criant ses mots au stylo sur les mélodies d'un violon
Violente et douce ma poésie chante et crie la vie qui m'écrit
Et toi dit moi MJ qu'est ce que tu vis? qu'est ce que tu dit?
J'écris depuis ce coin de campagne, enfermé dehors
J'ai quitté le bitume et ce RDV avec la mort
Le silence fait trop de bruit dans mes habitudes de bordel urbain
Ma sentence a été de quitter mon coin malsain pour rester humain
Les éléments sont farceurs me soufflent des mots et de rire se tordent
Des phrases dans le désordre, des ordres de les mettre en ordre
Alors j'assemble tout ce panier d'idées dans mon cahier
J'écrit ce que j'ai perdu et ce que j'ai gagné
De mon balcon J'entend des coups d'crayons qui grondent comme l'orage !
j'entend les sons qui crévent l'écrit dans ce ciel de braise!
ils résonnent ils pésent sur les pages chargées d'nos phrases!
avec des passages qui changent notre rage pour qu'elle s'apaise!
et méme si les anges songent à nous rendre sages!
il faudra des raisons baléses pour que je me taise !
moi l'enfant seul j'pose mes malaises dans mon cahier comme des bagages
et j'irais m'jetter sur la scéne comme on se jete du haut d'une falaise!
criant mon dernier message en slam dans tout les languages
sans drap sans croix j'écraserais tout ses maux qui nous baisent..
Mes écrits sont souvents datés, car liés à certaines pages de ma vie
Avec pelletées de mon coeur et mes tripes je les ai construits
C'est free alors oui I have a dream comme Luther King
Oui je t'imagine et je signe pour te sortir de cette vie parfois Sing Sing
Comme la prison, mais bon, visons l'horizon, et à la face des malheurs rions
Et un jour tu verras débarquer ma cargaison de sourires d'un avion
L'horloge fait ses tours, métronome, ptit Toad déjà grand homme
Mes mots se font bouclier, te laisseront pas tomber dans les pommes
J'écris pour je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles
J'cris pas par jeu, j'délivre vos voeux, leurs donnent 1000 ailes
Nos mots créent une passerelle, un pont pour se serrer la main
Ils voyagent sur l'espoir des maux qui viennent de loin
Et si les kilomètres nous séparent nos coeurs sont voisins
D'une histoire d'un reve d'un quotidien, le slam nous maintient
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OK, Natty, je joue ce jeu, puisque je fais partie des nouveaux ! Mais il est possible que je le poursuive, car j'ai plein d'idées, et surtout cela m'amuse
Mais il est très décalé par rapport aux vôtres, la clef, ce seront les photos que je joindrais ensuite à ce slam, à moins qu'érudit, vous puissiez avec certitude dire quelle est cette fenêtre !
Au premier regard, les brumes matinales
brouillent le paysage en un estompé inachevé,
où les limbes de mon esprit peinent à reconstituer
les traits de ce monde de labeur, aux peines vénales
Puis, vu de ma fenêtre, y a toute une faune,
qui s’excite, s’insinue, gonfle et pétarade
pour de la rue prendre l’enfilade,
dès la bascule du feu au vert pomme.
Vu de ma fenêtre, y’a la mémé qui ouspille
cette jeunesse par sa canne levée,
à la traversée du passage pietonnier,
d’une marche saccadée où son sac oscille.
Et puis, y’a cette longue avenue,
où pointe les premieres tâches vertes,
d’une espérance de bienvenues
à une terre sans béton, aux libertés offertes.
« Le jour se lève comme tous les jours,
le long du serpent blanc éblouissant,
tombent, tombent les kilomètres,
le long des longs camions sauvages ».
Crache la radio du voisin d’à côté,
sono à donf d’une fenêtre entrebaillée,
où je ne discerne qu’un trait blême,
pâle sourire perdu en son écrin d’ébène.
Et le paysage surprend à ses turbulences !
Ici un troupeau de moutons, simple ressemblance,
image de pietons aux croisées des chaussées,
sous la houlette d’un îlotier ou du berger !
Juste en dessous, y’a une sorte de rive,
simple séparation d’un monde vivant,
avec celui du rationel, du bien pensant,
où le sable et la mer, à la marée, s’esquivent.
Je poursuis en pensée son extension
au-delà de ma vue, je déploie ce pont
entre continents, traversé par tant de pèlerins,
et la vie déborde, raz de marée humain !
Voir avec le cœur, c’est compter ces sourires,
qui s’ouvrent à notre passage,
où nous ne sommes à ce voyage,
que des spectateurs de souvenirs !
Nota : Vue des "fenêtres" à voyager, ou frères de la terre. Cherchez l'erreur !
Seul au passage du Gois (île de Noirmoutier), pause au fond de l'océan assagi !
Sur la route menant à Goa (Burkina-Faso), pause après une piste houleuse !
Dernière modification par Velocirapttor (08-03-2011 11:55:29)
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ben je ne sais pas où elle est, mais ta fenetre est très belle!!
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J'adore! Velocirapttor tu es d'où ?
Moi il y a un vrai troupeau de mouton sous ma fenetre
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Sympa Natty ta réponse !
Mais il y a bien plus que ça vu de ma fenêtre ! Elle est vivante !
Elle sera dévoilée prochainement, dès que j'aurais associée des vues à ce slam, mais le test réalisé aujourd'hui est négatif, la technique nuit à la poésie. Comme je l'ai expliqué à Nicole, c'est un hommage que j'ai réalisé sur une certaine façon de vivre, de nos jeuns...
Sinon, je suis près de Grenoble, à Domène, et notre famille est très attachée à nos amis africains de Mahadaga et de Piela, au Sud-Est du Burkina-Faso.
Bonne journée !
Et voilà , vous savez tout sur cette fenêtre qui voyage, à moins que ce ne soit qu'une projection sur le mur de mon incompréhension à approcher les autres ?
Dernière modification par Velocirapttor (08-03-2011 11:58:04)
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Fenetre imaginée d'Islam ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 58#p175758
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des mots de minuit
je viens de tilter que l'écriture de ce moment s'est fait au bord de ma fenêtre! alors je remets mon texte ici
Dernière modification par écriturienne (17-03-2013 12:31:33)
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