Forum Grand Corps Malade et slam

La famille au milieu, elle est spéciale

Waow !

"Pas besoin de contexte, de prétexte
De cahiers pleins de textes complexes
Pour te froisser ton cortex
Je suis le Témoin."
Assassin - https://www.youtube.com/watch?v=6D3YtA-l8Rs

aujourd'hui revenu d'un saut de puce
le corps sculpté par l'effort de marches quotidiennes
au hasard de pas sans ambages
qu'il est bon de jouir de la vue d'un paysage
quand le détour s'avère enclin
a faire redécouvrir un sentier ombragé
en se disant encore, que tout cela dure

C'est beau et bien dit.

VERS BREST  il y a surement des sentiers ombragés
en attendant imagine les
bises

oui mais tique tac

un texte de Moonz

Le dialogue

_Tu cherches un endroit refuge sûr
Te casse pas la tête allé debout
Remémore toi un lieu d'enfance
Tu y étais bien tu ne le savais pas
Y avaient les copains et les secrets
Pour remédier aux peurs aujourd'hui surplus
L'oublies tu , tu ne te posais pas de questions
Vital pour te sentir parmi les heros
Vase, caillou, boue, plan, branche d'arbres
Vide ou allumettes sont tous des mots invariables de l'aventure
Braille que tu as retrouvé ta cachette
Tu cherches un endroit refuge sûr
Il est en toi dans le fond de ta poche
Dans le cri déployé de ta gorge
Sous les paupières un laps de temps
Une respiration pour revenir à toi
Le monde te dévore t' essouffle je sais

_Je n'ai que des fardeaux
Comme des piliers du soleil
Planté dans le dos
Des flamme de colère couvre ma vue
Je ne ressens plus que la supplique
D'un dernier souffle macabre

Que de drame que de défaites
Tu es vivant Pauvre vieux
Voilà tout ce qui me vient à t'écrire
La voix monotone Le ton sec
Les épaules droite le nez relevé
Les yeux même abbatus braille!
"Je suis vivant monsieur malheur"
Tu reviens de loin de toutes ces alarmes sinistres
Qui tinjurient tu es le fantôme d'un fantôme le spectre dune ombre
Un mangeur de mûres un fumeur de nuages
Un conscrit en perdition mais tu tiens,
Devant le vent mauvais et te présente bien qu'ingrat et déviant comme celui qui dit au cavalier malheur de remporter ses éperons loin de cet asile
Tu te te dresse marqué par ton exil
Encore et encore a la face du monde qui te répudie.
Ne laisse pas tombé le soleil
Et la nuit si paisible et rassurante
Sera alors la seule à pouvoir te retirer
De ce triste théâtre des éléments.
Es tu prêt à l'amour ?

_Je sais que l'amour c'est être exact
Qu'en écrivant nous laissons passer le temps
Tout en travaillant à une autre façon de l'occuper
Je sais que ma raison ne s'affirme pas par le consentement aux théoriciens et historiens, elle s'exerce par l'epprouvement des théories. Je pense donc j'agis.

je l'ai posté exprès ici
comme tu le dis si bien "quel texte"
l'ami Moonz en grande forme ses mots sortent en rafales

il faisait son âge
parfois plus d'ailleurs
comme un , qui se meurt
souvent moins, surtout
quand le jour stimule
le corps, qui spécule
certainement que cet esprit caméléon
enseignait la philosophie de la vie
comme on entre en religion
au hasard de confessions
ou alors c'était le signal
d'un imbroglio rituel
servit par des considerations pêlemêles
en somme , subir l'âge a ce coté primesautier les jours de liberté
et cet aspect moribond les journées d'abandon
souvent il suffit de l'écrire
de comparer ou d'anticiper
d'analyser ou de suggérer
et l'âge se met en retrait
laissant son mentor le temps
chef d'orchestre ensorceleur
devenir le frère d'armes de ses peurs
ou alors simplement accepter
l'idée que vieillir
n'est pas un leurre , pas plus qu'une gageure
mais la sagesse
de savoir partir a son heure

Jolis, vos 2 textes. Faire son âge ... j'ai lu il y a peu que les gens se voient changer jusqu'à la quarantaine, et ensuite ils ne se voient plus changer. C'est curieux, mais c'est peut etre vrai. Il y a maintenant plus de 5 ans que j'ai laissé mes cheveux blancs, et l'autre jour, j'ai mis la tete devant ce que regardait mon mari qui me dit "je vois une grosse masse blanche"... et moi, j'ai été positivement interloquée "comment ça, blanche ?????"
Ah ben oui, j'ai la tête blanche. Je le savais, je le voyais, mais je ne le voyais pas en fait... J'ai bel et bien les cheveux blancs, mais ça me fait toujours bizarre de me le dire ! C'est curieux, hein ?

En effet, c'est curieux.

Merci Nounou.