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Ma lyre foisonne dans un hymne
Qui se cantonne à des rimes
Sur les ailes des bécassines
Dans l'éphémère envol ultime
Où se déshabillent le songe d'ivoire
Et l'impromptu du hardi marcheur
Sous le souffle de l'ange rieur
Et de mes déboires face à l'espoir
Sur le cierge océanique d'un sourire.
Quant au bleu profond, il soupire
Des volutes velléitaires en chant d'été
Et d'exode quand se met à frémir
De mes vers d'ivresse l'âpreté
D'un souvenir brulant se perdant
Dans la lumière de tous les portraits
Comme l'œil du jour trop véhément
Peut-être sur les ages prostrés
Et bercés par les confins à gravir.
Le fleuve des escapades nocturnes
Vocalise aussi l'illusion des mirages
En emportant la mémoire taciturne
Des sages poètes en naufrage
Et en volition par delà les brumes
De cendre offerte à la terre...
Hélas ! Mes rêves transhument
Dans les sillages d'un langage amer
Telles des indolents lierres qui se hument.
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très poétique l'ami
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nouga a écrit:
très poétique l'ami
Merci Nouga. J'ai moins d'inspiration ces derniers temps mais j'ai eu un peu de force
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+1 avec nouga, très imagé et poétique
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