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lendemain, danser, temps, sortir, vendre, musique, carte, cadeau
c'est une carte en musique , un cadeau sans lendemain ou le temps s'inscrit pour danser sur les heures assassines, il n'y a plus rien a vendre , il ne reste que l'impression de sortir du circuit
La serrure cédait difficilement, la porte était blindée , le chalumeau entra en action, la sueur perlée , le temps semblait arrêter, tant le stress augmentait, le casseur maudissait cette porte résistant à sa détermination, puis un bruit strident le tétanisa, l'alarme avait fait son job , partir sans autres façons que celle de se mettre hors d'atteinte, mais le destin veillait et la police rappliqua, les jeux étaient faits , les prochaines années s'annonçaient sous de mauvais hospices
l'espoir serait mouroir
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ah, pas mal !
Il faudra que je repropose ce début l'an prochain, on sort des choses intéressantes
En recopiant mes textes, je me rends compte qu'ils peuvent se suivre
La serrure cédait difficilement, il fallu pousser, tirer, agiter la poignée. Quand enfin la porte céda elle ne s'ouvrit pas d'un coup, comme si elle ne voulait pas renoncer, il fallu rajouter un coup d'épaule, la faire racler sur le plancher humide et gondolé.
Une odeur de renfermé lui sauta à la gorge. A tâtons, elle traversa la pièce pour ouvrir les volets et pousser les volets pris sous la vigne vierge.
Le soleil et de l'air frais entrèrent enfin pendant que des araignées se carapataient en vitesse, l'air indigné de se faire ainsi déloger.
La pièce n'était pas très grande, et devait servir de lieu de vie, un lit au coin, deux chaises près d'une table en bois, un évier, une cuisinière à bois, une étagère pourtant quelques livres et journaux, un placard exigu..
Un confort assez spartiate, mais qui ferait l'affaire le temps de se retourner.
Amélie se laissa tomber sur une des chaises et laissa tomber sa tête dans ses mains, perdue, se demandant ce qui s'était passé pour qu'elle se retrouve ici, ayant fuit Paris si rapidement.
...................
Elle se releva et essuya ses larmes d'un revers de main. Elle tenta de se reprendre, car elle avait encore des cartes en main, elle n'était pas si abattue que ça, elle pouvait s'en sortir , même si elle savait qu'ils ne lui feraient pas de cadeau. Oui, elle entrevoyait une issue, car elle avait quelque chose à vendre à laquelle ils tenaient beaucoup, il fallait qu'elle joue serré. Elle se sentit mieux et son moral remonta un peu. Elle les verrait dès le lendemain parce que le temps était compté, ils seraient surement au café, essayant de se fondre dans la population locale, riant fort comme si de rien n'était, parlant même d'aller danser au bal itinérant si la musique été bonne
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bravo Nicole
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La semaine dernière, on a juste fait un exercice, en 30mn il fallait écrire 30 "je me souviens"
Je ne vous les mets pas, mais si vous voulez vous amuser à le faire.
Hier, on a décrit le tableau de Bazille "la robe rose" https://www.musee-orsay.fr/fr/oeuvres/la-robe-rose-61
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je me souviens
la robe rose, sans épines
qu'elle enfilait avec jubilation
afin de sortir voir le jour se levé
tout en parlant avec la lune
pour dire que ce cadeau
valait toutes les fortunes
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Promis .... Je prendrai le temps de commenter les derniers écrits ...
Je partage le mien avec les mots d'un atelier un peu plus ancien
Lendemain / Danser / Temps / Sortir / Vendre / Musique / Carte / Cadeau
Salut à vous ...Peut – on encore croire aux lendemains qui chantent ?
Damned … Pas facile, facile avec ce gouvernement qui ne nous fait aucun cadeau
Arrête de ramer , t’es sur le sable…. Inutile le radeau
Sortir par les temps qui courent va devenir de plus en plus périlleux
Vu les circonstances, ça va être difficile de remonter la pente
On va finir par danser devant nos placards complètement vides
Fini de faire chauffer la carte de crédit à Saint Brieuc
Que de soucis …. On vieillit prématurément . Apparaissent des rides.
Qu’ils aillent vendre leurs âmes au diable, nos foutus ministres.
Pas de pessimisme … Comment rendre nos vies moins sinistres ?
Continuons à défendre nos retraites en manifestant en musique
Battons le pavé…. Ne les lançons pas..Attention aux flics
De très très z-affectueux poutoux z- à vous et aux vôtres de Thanalie & Co
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croire c'est ce qui reste toujours
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L'actualité t'inspire, bravo et c'est chouette de te voir participer, Thanalie
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Moonz a écrit pour les 30 "je me souviens", il me demande de le poster
"Je me souviens de la liberté comme une amie des poètes prête à faire les 400 coups, je me souviens la révolution au bord du fleuve pour retrouver nos alliés, je me souviens les premiers amours à se prendre pour des rois et reines, je me souviens la beauté en refaisant de tête les voûtes de la chapelle Sixtine, je me souviens honoré de Balzac le lycée devant le quel je passais mais sans m'arrêter je me souviens de tout comme la Ligue et tout ce qui nous fonde, je me souviens m'être souvenu d'un sourire au moment adéquat pour survivre je me souviens que j'ai vu et vécu des choses triste est belles plus que prévus, je me souviens de la satisfaction en rangeant les tables après une soirée slam, je me souviens des drames qui m'ont conduit là et la bonne étoiles qui fait que je suis encore ici je me souviens un jour d'avoir refuser de me taire, je me souviens que je ne me terrerai plus pour toujours je me souviens de la douceur comme d'une caresse sur une forme légère je me souviens de la tendresse d'un regard sur mon chagrin de gamin, je me souviens de l'espace et du temps que j'ai traversé à écrire je me souviens que j'ai réussi. Je me souviens de l'espace et de toutes les promesses et tous les appels que j'y ai fait, je me souviens d'être un bon comédien comme ils disent je me souviens d'apporter de l'eau aussi a mes frère, je me souviens d'avoir toujours dit ma soeur, je me souviens qu'il faut dire madame, je me souviens que nous sommes faits pour nous entendre se parler se comprendre je me souviens que toutes ces choses sont importantes je me souviens qu'il ne faut pas baisser les bras et je me souviens qu'il faut donner un sens à sa vie je me souviens d'être humble et honnête je me souviens que c'est souvent dur de le rester je me souviens que c'est une fierté et je me souviens avant tout d'elle blottit dans les couvertures qui me dit merci."
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je me souviens de nos duos comme d'une escale dans un ciel d'orage, ou les mots crépitaient a force d'être torturés, je me souviens de ton regard en train d'interroger le hasard de notre rencontre fortuite entre terre et mer quand les mouettes voltigent au gré du vent farceur
je me souviens comme si c'était hier, et c'était hier effectivement, le temps nous sépare mais jamais nous fait oublié qu'on s'en souviens avec nostalgie mais aussi avec l'espoir de se revoir
Dernière modification par nouga (28-03-2023 18:55:11)
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Vendredi, il fallait poursuivre un texte commençant par "Voilà comment ça a commencé. Tout à coup, j'ai entendu une respiration bruyante et régulière, tout près."
(Duras un barrage contre le pacifique)
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Voilà comment ça a commencé. Tout à coup, j'ai entendu une respiration bruyante et régulière, tout près. Instantanément la terreur s'est emparée de moi, et j'ai tellement sursauté que j'ai dû décoller du sol !
On m'avait pourtant bien mise en garde de ne pas sortir seule du campement la nuit, mais je m'étais bien sûr crue plus maligne que tout le monde, comme d'habitude.
Etait-ce un ours? Un caribou enragé ? Un loup ? Une autre bête étrange ou l'esprit de la forêt ? Qui allait me dévorer ?
Je ne bougeais plus, ne respirais plus, ne vivais quasiment plus.
Mon imagination partait dans tous les sens et je me tins un moment le plus immobile possible. Quand j'eus un peu repris mes esprits, une fois mon coeur redescendu de ma gorge pour regagner sa place dans ma poitrine où il palpitait encore tout affolé, je me reculais en tentant de me faire aussi évanescente qu'un fantôme, priant pour que rien ne craque, crisse ou roule sous mon pied. Millimètre par millimètre, je dus mettre trois heures à regagner mon lodge où je m'écroulais après avoir barricadé ma porte.
Je ne pus bien sûr pas fermer l'oeil de ce qu'il restait de nuit, passant en revue tous les dangers auxquels j'avais échappé lors que je voulais simplement admirer les étoiles loin des lumières du campement.
Au matin, au petit déjeuner dans la salle commune, je n'étais pas fraîche et on remarqua ma mine de déterrée. L'air de rien, je comptais les têtes et m'aperçus qu'il manquait celle du grand Timéo ! Bon sang, et s'il était sorti lui aussi, et qu'il n'avait pas pu échapper à la bête immonde ?
J'étais en train d'ouvrir la bouche pour donner l'alerte quand il entra, s'étirant d'un air endormi, les cheveux encore en bataille.
-Oh, je n'avais pas entendu la cloche du déjeuner ! Hier soir, j'ai mis mon hamac entre deux arbres, et j'ai dormi dehors cette nuit, j'ai pu ainsi ronfler sans déranger personne dit-il en jetant un coup d'oeil peu amène à ses compagnons de chambrée.
Je n'ai pas refermé la bouche, ma mâchoire étant tombée sur mon menton... J'avais donc confondu un ronflement bienheureux avec un grognement d'ours !!
La fille de la ville que j'étais plongea son nez dans son bol en silence, un peu mortifiée et se sentant assez ridicule.
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belle dérision, voila ce qui nous manque rire de soi
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Géniale ton histoire, Nicole ....
J'en ris encore...
La prose - dérision te sied à merveille ....
On vit toutes les scènes avec toi...
Une véritable B. D.....
De très très z-affectueux poutoux z- à toi et aux tiens de nous Neuf, Brestoises Solitaires....
Dernière modification par Thanalie (02-04-2023 19:37:55)
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Merci à vous !
Vendredi, on a écrit sur "les 2 lapins" de Rosa Bonheur https://fr.muzeo.com/reproduction-oeuvr … sa-bonheur
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le premier lapin fût le début d'autres
tant la profusion semblait inépuisable
puis la myxomatose s'ancra
de lapins on s'en priva
le premier lapin fût le début d'autres
attendre dans l'espoir de la voir débouler
mais le sort est cruel
quand c'est un caprice du ciel
le premier lapin fût le début d'autres
chacun avait son morceau préféré
sauf qu'il ne faut rien jeter
sous peine d'en être taxer
le premier lapin , une histoire qui se décline
avec la verve qui sied
ainsi se perpétue le folklore
ce qui fait la beauté de l'aurore
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Oh, joli !
Vendredi avant les vacances, on a eu "l'oeuf"
tout ce que ça nous inspirait
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œuf pour œuf , le dicton préconisait la douzaine
les yeux plus gros que le ventre, l'omelette
fût le récit de ce maitre-queux
dans l'espoir de faire naitre
des vocations, mais le cul de la poule a sa raison
n'en déplaise aux vieilles bigotes
l'Å“uf se fit dur au comptoir des rumeurs
ainsi parla l'aviculteur
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lol, j'adore !
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Merci pour vos jolis souvenirs, vos histoires de ronflement, d'oeufs et de lapins, avec une mention spéciale pour les souvenirs, ils sont touchants.
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Aujourd'hui, il fallait écrire sur le thème de la vache, ou de celui du bric à brac.
J'ai pris les 2
Une vache, un veau
Une bonnet, un paletot
Un livre, un atelier
Et l'esprit d'escalier.
Une langueur, un ciel d'été
Un café au lait, un thé
Une valse, une valise
Une amibe abimée, une note exquise
Un violon
Un basson.
Une troupe, une ferme
Une entourloupe, un thème
Et un raton laveur.
Une armoire, un marteau
Une fenêtre, des vantaux
Un tissu de velours, un tapis
un hamac, une sieste l'après-midi
Un porte plume, un gros mot
Une flèche, des animaux
Une autre vache et un cheval
Un mulet, un amiral
Une décoration, des médailles
Des breloques mais rien qui m'aille.
Une girafe, une tortue
Une maison, un toit pentu
Un cochon
Un chaudron
Une troisième vache, un bric à brac
Et un tableau de Braque.
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super j'aime bcp
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Après plusieurs semaines à écrire sur des tableaux que je n'ai pas retrouvé sur internet pour partager ici, on a repris les textes à partir de mots
jardinier, jade, jasmin, baldaquin, joie, balade, parfum, naviguer
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jardinier, jade, jasmin, baldaquin, joie, balade, parfum, naviguer
quand le jardinier tout a sa joie d'humer un parfum jasmin, crée pour l'occasion une quintessence de plantes couleur jade, cela devient un décor qui fait naviguer les odeurs jusqu'au baldaquin d'une lady amante, la ballade vaut le détour, ainsi va la vie des contraires et la sensualité des sens
Dernière modification par nouga (03-06-2023 14:00:52)
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joli !
J'avais écrit:
Quelle joie ! Le jardinier est fier de lui, son jasmin est une splendeur en ce beau jour de fin mai. Et quel parfum ! Si doux et si enveloppant qu'il le transporte jusqu'au moyen orient, où il embaume les rues et où la brise diffuse cette suave senteur par les moucharabiehs jusque dans les lits à baldaquin où se languissent de belles odalisques. Elles sont si sensuelles sous leurs voiles légers, des bijoux d'or et de jade brillant à leurs poignets et dans leurs cheveux.
Le jardinier s'imagine dans dans ces pays lointains, chaque plante l'envoie balader partout autour du monde, tel Vasco de Gama navigant sur ses caravelles remplies d'épices et de soie précieuse : Cèdres du Liban, érables du Japon, oliviers de Perse, bougainvilliers de Méditerranée, immortelle de Corse.....
Il rêve.
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j'ai rêvé aussi, car ce voyage est une initiation aux désirs des sens
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