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J'aime votre petit duo du moment.
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Sous tutelle
depuis que je suis sous tutelle, d’un État, point philanthrope
j’ai l’impression ou comment dire sans langue de bois
que chaque jour qui passe et donc qui me reste à vivre
t’es obligé de faire ton coming-out tant il t’encule (rime avec Ursule)
dit comme cela ça va mieux surtout avec la vaseline
les jours ou l’aventure te fais un signe
pour ce pamphlet grossier , je vais m’attendre dire
a votre âge, sans ambages c’est un crime de lèse- majesté
mais je ne suis pas intronisé sauf que, sous tutelle (il t’émascule)
car l’État de droit donc le notre, n’est pas de se faire mettre
mais d’être accompagner , pas assisté, juste respecté
seulement voila on est loin très loin du compte
la caste élitiste se fout du peuple, de ses revendications
tu raques tout en options comme chez le concessionnaire
sauf que tu roules sur la jante le cul parterre
nous reste le coup de gueule ou danser le hula-hopp
en tant que retraité actif, pas simplet, un poil nyctalope
la nuit je me repasse le film et je dors que d’un œil
j’ai bien saisi que pour un nouveau big-bang
va falloir être dispos sans être parano
enseigner le non mais owwwwwwwwwwwwwwww
afin que les jeunots prennent le relais
sinon la tutelle leur bouffera la cervelle
État, ne fais pas de cadeaux, plutôt bobos (dans les deux sens)
sinon adieux, liberté chérie, démocratie au pilori
l’avenir aura cette teinte grisâtre, telle la crasse (qui s’accumule)
si tu fais pas le ménage, si tu subi , moi je suis ailloli
constat que chacun peut faire, alors aux urnes citoyens
une façon de se donner les moyens
de sortir de cette tutelle sempiternelle
demain, le futur sera le bien commun
ajuster le périscope jeter les psychotropes
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Bien envoyé!
"constat que chacun peut faire" dis-tu, mais il en reste hélas encore trop qui préfère ne pas voir.
Jusqu'Ã quand?
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merci, virulent car vraiment le peuple est encore pris pour des cons
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quand la fin s'approche, devenant pressante
le temps, ce présent aux bras d'atele
souffle le chaud pour inciter l'amour éternel
et les dernières heures se parent
de sourires, de bon sentiments
il nous faut accepter le sort
contraire ou bénéfique
sans cesser de croire que la suite
sera un jour de plus
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Bon après-midi Nouga!
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Très joli !
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C’est très clair nouga ! Bravo !!
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j'ai l'air comme ça
le regard des autres , c'est quoi
un hameçon qui harponne
un filin qui retient
un mot plus haut que le suivant
une attitude perçue
un regard absent
un souffle irréel
l'impression de
la sensation éphémère
le sourire enjôleur
la voix qui interpelle
la peur en pointillé
le désir de se dire
l'introspection salutaire
l'ironie confidente
la rancœur abusive
les joies parasites
l'envie maladroite
le plaisir immédiat
la question incongrue
la fierté sur un lit défait
la vacuité inhérente
le remord , ce glaive acéré
l'inutilité d'être
les routes parallèles
le sentier en clairière
l'aléa racoleur
l'émotion cutanée
les souvenirs captifs
les mensonges qui s'accumulent
la fuite au mauvais moment
le pardon qui rassure
et puis , la mort qui hante
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+ 1 avec Itess
bravo
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Comme vous dites, Nicole et Itess! Le regard des autres, toute une histoire qu'on vit ou imagine. Quand je pense que j'ai failli rater ce texte...
Dernière modification par Maya (21-01-2023 09:51:48)
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Quand ça
Quand ça nous arrange , on engrange
on ne se pose pas de questions
ni sur le fond ni sur la forme
on kif l’instant sans libre-échanges
quand ça nous arrange pas , on réprimande
sur l’injustice criante
sur les méfaits du pouvoir
on dézingue par les mots,pas touche a nos plates-bandes
quand il faut faire preuve d’objectivé
on conseille les autres , pendant qu’on omet
d’avoir a faire face a ses contradictions
le quant-a-soi est un outil facétieux
il est plus aisé d’essayer de convaincre
que d’abdiquer sous le joug des vérités
quand la mer à boire à pour conséquence
d’envisager qu’il y a tout a y gagner
on énumère les solutions
avec la conviction intime d’avoir raison
le but étant de se rassurer
sur les méthodes que prônent l’évidence
quand je crois que
je suis sûr de moi
j’ érige des châteaux
dont les pont-levis sont mon viatique
quand je ne crois pas
j’incrimine l’étranger
dont les origines floues
me disent, e-cetera
quand je cherche la solution, pour que l’humanité
soit le reflet, de communiquer sans faire feu
je deviens l’apôtre, quelqu’ d’autre
un condensé d’homme aux multiples possibilités
non pas un illuminé assoiffé de prétextes
simplement mon ombre dénuée de supériorité
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Se poser des question, essayer de comprendre, élaborer des hypothèses, voilà qui est sain. Le contraire est inquiétant, même si le vertige, parfois la nausée, nous prend face aux informations plus ou moins justes, plus ou moins partiales qui affluent de toutes parts. Reste à ne pas sombrer quand le ciel menaçant étouffe les tentatives d'éclaircies...
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Les algorithmes nous aident hélas beaucoup à croire ce qui nous arrange, quand ça nous arrange...
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l'averse cessa sur fond de marre
canards a la queue leu leu
l'instant vaut le cliché
cher à Beckett
qui attendit Godot
cela va sans dire
le mime raconte aussi
l'influence de l'attraction terrestre
on dit alors que cet effet
passera de mode
comme les autres avant eux
car si la roue tourne
c'est qu'elle fut inventée
pour pallier à la fatigue grandissante
de milliers d'humains
trimant du soir au matin
le progrès voyez vous ne vaut que si
le rêve n'a point de limites
l'averse cessa, le fond voulait la forme
la forme s'accoquina
à l'éphémère absurdité
qui fait dire
rien n'est dû
duodénum
home sweet homme
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"rien n'est dû
duodénum
home sweet homme"
homme de peine
penne fermé, tout est fini
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bravo
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Qui l’eût cru ?
quoi? force est loi
donc capitulation
avenir en pointillé
demain s'imagine sans
ce qui était avant
regrets, absence de projections
que nenni , un simple alibi
tout recommence
et vos doléances
le fruit de vos réflexions
l'avenir impavide
les rues piétonnes
le slogan ventriloque
qui l'eût cru
sûrement un utopiste
cousin d'un frère d'armes
à la parole récréative
dans une ambiance manichéenne
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Si la force c'est la loi,
Alors je suis hors-la-loi.
Si la puissance
C'est la croissance,
Alors mon aïkido
Sera la réponse à l'égo.
Y a pas gauche, y a pas d'droite,
Juste le pouvoir qu'ielles convoitent.
Bravo frérot !
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Bien dit
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