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je cherchais un des textes récents de Nouga, et ça m'a donné l'idée de faire un exercice avec des mots de ses titres
pacotille
chambre
passer (ou passé)
pourquoi
pouvoir
rue
attendre
cornichon (!!!)
port
laideur
pied
deux fois
acheter
usure
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(je me suis dépêché pour être la prem's )
Pourquoi attendre d'être rattrapé par l'usure d'un passé de pacotille ? Pourquoi ne pas prendre le pouvoir pour une fois et arrêter de dire "quand je serai grand je fuirai toute cette laideur..."
Il faut sortir de sa chambre, poser le pied sur la rue qui mène à son accomplissement, et plutôt deux fois qu'une !
Alors, courage, personne n'achètera à notre place la hardiesse qu'il nous faut, ni n'amadouera la chance pour qu'elle se présente à nous les cheveux en avant.
Arrêtons d'être des cornichons, enfin !!
On n'a qu'une vie, et le port est le même pour tous, au bout de la navigation.
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C'est vrai ça: "Arrêtons d'être des cornichons, enfin !!" Non mais!
Moi aussi j'ai fait au plus vite pour notre ami.
C’est vrai que notre ami Nouga ne fait pas dans la pacotille,
Passé, présent, futur, tout lui sied et pour nous...c’est l’pied.
Une fois réparé la chambre à air, le gars file comme le vent,
Le vélo comme les mots, deux fois plutôt qu’une, maîtrisés.
Parfois il se verrait bien gamin, les mains pleines de billes.
Pourquoi se priver de ces joies simples, pourquoi lésiner ?
Le regard toujours malicieux il sait jouir de chaque instant.
Les rides, l’âge n’ont nul pouvoir sur lui, il aime trop jouer.
Un p’tit arrêt sur le port, un p’tit tour par la rue d’ La Bastille,
Se nourrit d’images, d’évocations de l’histoire, le fin gourmet.
Attendre n’est pas son fort, il suit son idée et va d’l’avant
Et gare à celui qui le traitera d’cornichon ou autre quolibet !
S’il croise parfois la laideur, jamais il ne part en vrille.
Il ne connaît pas l’usure des ans, la tête et le cœur préservés.
Il ne sera jamais de ceux qu’on achète, notre fier résistant.
Belle balade l’ami et bonjour aux potes, poètes passionnés !
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Oh super !! bravo Maya
Mais puisque tu parles de Nouga, la chambre à air n'est pas la 1ere chambre à laquelle je pensais, le concernant (sinon tout le reste lui va comme un gant)
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super les filles vous avez fissa,
c’est un cornichon de pacotille d’une laideur innommable
comme on en rencontre dans les fables du moyen âge
un cucurbitacée achetait avec l’argent pas encore gagné
que l’on trouve au marché quand l’étal est praticable
deux fois plutôt qu’une me dit une rombière acariâtre
revenant du port, dont le quai sert de jetée vers la pointe
car l’usure l’a raboté mieux que n’importe quel engin
au pouvoir avéré mais point compatible avec l’ilote de Sparte
voila ou cela mène quand les mots en liberté font la retape
et que la rue vous invite à mater les corps épanouis
d'un été au pouvoir intact quand les rêves accompagnent
l'utopiste au passé édulcoré pour un café streto à l'étape
pourquoi dès lors attendre , il faut le récolter ce cornichon
sinon une guerre larvée va se déclarer avec les potirons
bien sûr c'est pas le pied comme dit la grue effarouchée
sortant d'une chambre rose bonbon je sais c'est un peu con
ben v'la les mots nouga c'est fini
oh putain pacotille que j'ai oublié
quoi mon texte c'est de la !!!!!!!
non mais owww me glisse eki
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hahaha, excellent aussi, non mais owww
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Nicole, tel un GPS avisé, m'a subtilement indiqué l'atelier d'écriture !
Alors voila ma contribution
Tu aimes la rue et son pouvoir
Mais c’ que tu kiffes est illusoire
Cette perverse t’aura à l’usure ,
Elle est plus forte que toi c’est sûr !
Seul dans ta chambre ressaisis toi,
Gamberge, réfléchis à deux fois
Tu crois que le respect peut s’acheter,
Tu crois que tu pourras flamber
Pardon pour l’expression passé,
Mais t’es qu’un sombre cornichon
Soit plus patient t’es trop pressé
Accepte les coups, fait le dos rond
Il faut arriver à bon port
Et ne pas trépasser en route
Pourquoi tu crois qu’il y a autant d’morts
A ce jeu c’est sûr qu’c’est la banqueroute
Lève les yeux, mate la laideur
De ce système que tu vénères
Ils sont là à attendre des heures
Pour refourguer quelques grammes d’herbes
Sors-toi de la, tu pars en vrille
Tourne les pieds, passe ton chemin
La rue a eu tellement de gamins
Toute cette merde n’est que pacotille.
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nicole a écrit:
(je me suis dépêché pour être la prem's )
Pourquoi attendre d'être rattrapé par l'usure d'un passé de pacotille ? Pourquoi ne pas prendre le pouvoir pour une fois et arrêter de dire "quand je serai grand je fuirai toute cette laideur..."
Il faut sortir de sa chambre, poser le pied sur la rue qui mène à son accomplissement, et plutôt deux fois qu'une !
Alors, courage, personne n'achètera à notre place la hardiesse qu'il nous faut, ni n'amadouera la chance pour qu'elle se présente à nous les cheveux en avant.
Arrêtons d'être des cornichons, enfin !!
On n'a qu'une vie, et le port est le même pour tous, au bout de la navigation.
C'est très joli cette petite pensée. J'adore.
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nouga a écrit:
super les filles vous avez fissa,
c’est un cornichon de pacotille d’une laideur innommable
comme on en rencontre dans les fables du moyen âge
un cucurbitacée achetait avec l’argent pas encore gagné
que l’on trouve au marché quand l’étal est praticable
deux fois plutôt qu’une me dit une rombière acariâtre
revenant du port, dont le quai sert de jetée vers la pointe
car l’usure l’a raboté mieux que n’importe quel engin
au pouvoir avéré mais point compatible avec l’ilote de Sparte
voila ou cela mène quand les mots en liberté font la retape
et que la rue vous invite à mater les corps épanouis
d'un été au pouvoir intact quand les rêves accompagnent
l'utopiste au passé édulcoré pour un café streto à l'étape
pourquoi dès lors attendre , il faut le récolter ce cornichon
sinon une guerre larvée va se déclarer avec les potirons
bien sûr c'est pas le pied comme dit la grue effarouchée
sortant d'une chambre rose bonbon je sais c'est un peu con
ben v'la les mots nouga c'est fini
oh putain pacotille que j'ai oublié
quoi mon texte c'est de la !!!!!!!
non mais owww me glisse eki
Ton esprit me surprend toujours !
bravo Nouga.
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Maya a écrit:
C'est vrai ça: "Arrêtons d'être des cornichons, enfin !!" Non mais!
Moi aussi j'ai fait au plus vite pour notre ami.
C’est vrai que notre ami Nouga ne fait pas dans la pacotille,
Passé, présent, futur, tout lui sied et pour nous...c’est l’pied.
Une fois réparé la chambre à air, le gars file comme le vent,
Le vélo comme les mots, deux fois plutôt qu’une, maîtrisés.
Parfois il se verrait bien gamin, les mains pleines de billes.
Pourquoi se priver de ces joies simples, pourquoi lésiner ?
Le regard toujours malicieux il sait jouir de chaque instant.
Les rides, l’âge n’ont nul pouvoir sur lui, il aime trop jouer.
Un p’tit arrêt sur le port, un p’tit tour par la rue d’ La Bastille,
Se nourrit d’images, d’évocations de l’histoire, le fin gourmet.
Attendre n’est pas son fort, il suit son idée et va d’l’avant
Et gare à celui qui le traitera d’cornichon ou autre quolibet !
S’il croise parfois la laideur, jamais il ne part en vrille.
Il ne connaît pas l’usure des ans, la tête et le cœur préservés.
Il ne sera jamais de ceux qu’on achète, notre fier résistant.
Belle balade l’ami et bonjour aux potes, poètes passionnés !
Une belle description !
Bravo.
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seb de blancmesnil a écrit:
Nicole, tel un GPS avisé, m'a subtilement indiqué l'atelier d'écriture !
.
il y en a d'autres
Merci pour ton texte (qui parle de gamins dans les rues, on ne se refait pas )
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Salut à tous ....
Beau cri de révolte, Nicole
Bel hommage à notre Nouga, Maya
et il le mérite bien le bougre !!!!
Nouga, tu sais toujours nous mettre en appétit avec tes mots ....
Bravo aussi à toi, Seb et j'aime bien le final mais pas que....
Même si je te connais peu, je sens que tu veux sortir tous les jeunes dont tu t'occupes de la m...e
Comme quoi avec les mêmes mots, on peut créer des ambiances très différentes et j'apprécie.....
A moi de vous proposer mon texte maintenant....
Ras le bol !
Ras le bol de ces cornichons qui nous malmènent et nous gouvernent
Honte à eux. Ils ne méritent pas un kopek pour leurs étrennes
Qu’ils les remballent, toutes leurs géniales idées de pacotille
Pinaise… Quelqu’un pourrait-il me dire pourquoi tout part en vrille ?
Suis énervée… Bande de margoulins dont il ne faut rien attendre…
Ces forcenés finiront vraiment par nous avoir tous à l’usure…
Du passé faisons table rase mais notre Futur sera t-il plus tendre ?
Acheter, toujours acheter… Un soupçon de bon sens… Trouvons chaussure
A nos pieds. Saperlipopette… Que diable… Réfléchissons plutôt deux fois qu’une
Faisons- nous entendre dans la rue !!! Encore faudrait-il le vouloir et le pouvoir !!!
Oublions un peu la laideur de ce monde !!! Je hurle … Pas pour des prunes….
Marre d’être confinée dans ma douce chambre. De la chance, il faut avoir
Rêver à prendre un bon bol d’air… Enfin s’oxygéner… Une longue balade au port
De Dahouët, avec au loin l’îlot du Verdelet où les oiseaux nichent, tranquilles.
Rencontrer des gens détendus et souriants. Bouder ? Non, Stop… A bras le corps
Prendre nos vies… A bas l’usure du temps … et pourquoi pas vivre sur une île ?
De très très z-affectueux poutoux z- à vous et aux vôtres ( deux et quatre pattes , rampants , chantant etc.... )de nous Neuf, Heureuses Vacancières Loudéaçiennes
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bravo thanalie
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Bravo ! Une colère qui se calme avec une balade au port ...
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Nicole en GPS!
Seb, ça fait drôlement plaisir de te lire dans un de nos ateliers d'écriture. Bon choix de sujet en plus!
Thanalie, je suis toujours contente quand tu partages ici ou là tes ressentis, tes coups de G. Bravo!
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Ma contribution est celle ci
malgré sa beauté ,elle est toujours emportée par des pacotilles
la nature lui donne sens de passion et du pouvoir cette fille,
la voir à l'horizon de la rue cheveux roux avec élégance,il y a un truc qu'elle manigance ,
sa beauté ne laissant aucun homme attendre,
deux fois qu'elle est passée la finalité c'est la chambre d'un gar tout tendre ,
pourquoi elle est dans cette peau si libertaire ?
sa situation l'impose cette vie sans pied sur terre,
trouver quoi s'acheter pour sa survie est le terminus de ses actes,
mettant de côté sa pudeur du bord du port,la vie l'obligeant à faire ses actes pour honorer son pacte,
les gars là prennent pour cornichon(!!!) par ses services rendue sans usure,
car après chaque rencontre sa laideur est visible et ce sont les mecs qui restent avec blessures.
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bravo merci de ta contribution
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Bravo Colosse
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Merci nicole.
ça me va droit au coeur
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Bravo a tous et a Nouga de toujours nous inspirer
Virginia Woolf, autrice à qui je dois ma signature ,
A écrit ce texte qui marqua les générations futures
"Une chambre à soi", qui résonne aussi en moi.
A l'époque de Shakespeare, il n'y avait pas d'écrivaines
Aucune femme ne pouvait passer du temps dans une endroit à elle
Impossible d'acheter un logement
Obligées de s'occuper des enfants.
Sans pouvoir s'isoler, impossible de créer.
Impossible même d'avoir l'idée de se poser
Pour poser les mots sur le papier.
Elle imagine la sœur de Shakespeare, une fille
Vouée à une vie de pacotille.
Aujourd'hui j'ai la chance d'avoir mon propre port dans plusieurs lieux
Alors j'écris autant que je le peux.
Mais je ne crois pas à la méritocratie, même à l'usure
C'est un un concept de cornic(h)on à la peau dure
"Quand on veut, on peut", je réfléchis toujours à deux fois
Avant d'utiliser cette expression là .
Ça serait le pied si on pouvait tous "vouloir" et rêver
Mais quand on a pas d'exemples de réussite parmi nos aînés
Pourquoi la vouloir pour nous même?
C'est difficile d'attendre la récolte des graines que l'on sème
Quand on doit survivre dans notre système
On ne peut pas faire des concerts non rémunérés pour espérer être connu
Quand on est menacés de se retrouver à la rue
On ne peut pas choisir de préparer le concours Sciences Po
Quand on s'est dit toute sa vie qu'après le bac on travaillerait illico
C'est toute la laideur derrière la méritocratie
On vous fait croire qu'avec la motivation tout est permis
Mais la motivation s'acquiert aussi par des conditions eco-socio-culturelles
Tout comme les femmes ne pouvaient pas désirer écrire sans chambres à elles.
Dernière modification par Miss' (02-08-2020 19:01:44)
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bravo c'est très vrai, et tu defend bien la cause,
continue d'écrire de dénoncer l'injustice sous toute ses formes
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Bravo Miss! C'est fort bien dit. Tu as tout compris et ne t'en laissera jamais conter.
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Merci beaucoup ! Pas forcément facile de développer mon idée avec les rimes mais si vous avez compris je suis contente !!
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Miss' féministe un jour, féministe toujours !
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D'autres mots de Nouga ?
porte
intuition
instant
écrire
crouton
chercheur
bassinet (ou bassiner)
ignorer
réel
sang froid
combat
paille
caméra
vendre
ordinaire
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L'ordinaire nous assiège, alors combat
mais en gardant son sang-froid
l'intuition comme conseillère
et en avant pour ne plus se taire
écrire pour le redire non pour le vendre
sans ignorer le pourquoi des méandres
le réel nous invite, nous,chercheurs de pépites
sans passer au bassinet, il y a des limites
ne jamais rester sur la paille car la poutre
à toujours son mot à dire son jean-foutre
qui caméra sur l'épaule se prend pour
celui qui a vu, mais en vérité ne dis pas bonjour
ALORS
si la porte s'ouvre sur le bonheur
il faut sauter dessus , inlassable prospecteur
chaque instant vaut son pesant d'or
sur un croûton avec un excellent roquefort
les mots pris au hasard sont la parenthèse dans nos vies aléatoires
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superbe !
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