Vous n'êtes pas identifié.
Depuis quelques temps je suis sujet à un curieux trouble:
On dirait que mon verbe ne vaut plus un rouble...
Est-ce circonstanciel au lieu ou aux temps?
Je l'attribuerais plutôt à mon comportement;
Et n'essaierais en aucun cas de me soustraire
A une règle: celle du "dicte si on erre".
En complément, n'étant moi-même pas à la fête,
Je m'arrache tous les épis de la tête,
En ponctuant cet acte d'heurt au graphique
De complaintes brouillons: "- Pathétique!"
Le fond de ça, je peux vous en livrer l'objet,direct:
Un manque de conséquence dû à l'enfermement
(Depuis un mois, j'applique la règle strictement)
Et qui depuis le début me met en la position
De mêler vie conjugale avec dévotion.
En effet ma peau aime à respirer un peu,
Est-ce l'âme que l'on partage à deux?
Synonyme de bien être, j'en suis convaincu,
En plus sa figure a du style, ainsi que son c...
Elle aime rire à mes blagues, mes jeux de mots
Et dans le phrasé des jours n'en fait jamais trop.
Ça y est, ça va mieux, j'ai retrouvé la joie et le verbe:
Si ce texte est ma prairie éternelle, c'est mon herbe.
Hors ligne
alors je continue comme t'as le verbe bien vu
LE VERBE
Je me suis lancé dans le verbe à corps perdu
J’ai capté sa puissance et ses sous entendus
Ceux qui font kiffer, les classiques du genre
En tête c’est ‘ AIMER’ indétrônable, in détrôné
Pas un texte sans qu’il ne soit usité,
Imagine l’amour sans AIMER
Ce ne serait que des succédanés
Des verbes justes bons à racoler
Histoire de faire patienter
Sans AIMER, t’es a jamais a la ramasse
Et bien sûr ta vie est une impasse
Tu peux la jouer avec plaire
Voir attirer, mais il n’ ya rien à faire
Même admirer qui se rapproche ne peut rivaliser
Condamner à AIMER depuis que nous sommes nés
Sinon c’est la mort et MOURIR fait flipper
À l’oreille déjà , ça ne le fait pas
Les verbes en ir , like languir, souffrir
Tu sens d’entrée qu’ils vont te plomber
Et encore je n’oublie pas périr, pourrir
Un autre verbe bien pourave c’est exploité
On est des millions à être exploiter, c’est mois grossier qu’enc—
Mais tu le sens passer, tu finis casser a l’agonie
Ta vie à être exploité comme si on l’avait mérité
L’exception évidemment JOUIR
Mais avant d’y arriver, ne faut pas lésiner
T’as des verbes frères,
CARESSER c’est sensuel, charnel
EXCITER, on passe des heures avec ce verbe si sexuel
Non, je vous le dis à part AIMER et ses dérivés
Tout le reste parait fade, sans intérêts
D’ailleurs vous les premiers
Vous voulez AIMER et être AIMER
Alors pas compliqué
A Aimer
I Imaginer
M Mériter
E Espérer
R Revivre
Hors ligne
"Ça y est, ça va mieux, j'ai retrouvé la joie et le verbe:
Si ce texte est ma prairie éternelle, c'est mon herbe."
et pour cela tu as adopté la recette de Nouga:
"Je me suis lancé dans le verbe à corps perdu
J’ai capté sa puissance et ses sous entendus
Ceux qui font kiffer, les classiques du genre
En tête c’est ‘ AIMER’ indétrônable, in détrôné"
Hors ligne
Vos mots valent plus que quelques roubles !!
ça fait plaisir de vous lire
Hors ligne
Je n'ai pas tout compris de la prose de Leucétios, ça doit être le confinement qui me ramollit la cervelle, mais si tu as retrouvé la joie et le verbe, c'est le principal !
Nouga, bravo pour ton analyse des verbes, qui ne manque pas de m'EBLOUIR (autre verbe en -ir sympa).
Hors ligne
Bravo Leucétios
Il vaut mieux l'écrire qu'en pleurer.
Hors ligne
Très joli, surtout la fin.
Hors ligne