Forum Grand Corps Malade et slam

Comme en période de grève, c’était la trêve je l’ai croisé comme dans un rêve

Quand son pneu se crève, qu’elle fait une fièvre que j’arrive et remarque ses lèvres

Alors bref,
entre nous ça tac tic, en un clack click, comme un zag zig je lui sors ma plus belle des tactiques

Au départ sa tique, mais j’ai la pratique , j’connais mes répliques, épique, crois moi c’est à la fin que ça pique

Une mélodie—- au goût de ses hanches, dans sa robe blanche—-elle c’est Élodie

Comme l’eau de la vie—- douce et calme, une douce cam—- un peu comme ma poésie

Le regard océan, je me nois dans ses eaux

Elle m’a pris comme son enfant, fils du slam, mais elle me tue alors je l’appelle Veronique Courjault

Baiser au goût mortel, comme un poison remède, je suis dans la merde

Ma main autour d’elle, des mots que je gerbe, et là elle se lève

Part sans regarder derrière
Professionnelle tueuse en série

Mots mis en lumière
Œuvre d’une tueuse en ses rimes

Son mode opératoire un rendez-vous avec le hasard

Au port des amours, là où les bateaux des coeurs amarrent

Premier contact visuel elle me lance un regard complice

Son iris électrise mes cotes qui frémissent quand mes poils se hérissent

Je m'approche d'elle curieux de goutter la senteur de cette fleur

À quelques encablures de son cœur je sens nos soufflent qui s'effleurent

Sous hypnose le poison mortel j'inhale jusqu'à l'overdose

Cueillant dans le jardin de l'amour les épines avec la rose

Elle s'éloigne derrière son ombre reflétant Hélène Jegado

Sans remord ni regrets, l'insouciance insolente est son credo

Sourire triomphant, elle  quitte cette sainte scène du crime

Et lève l'encre à la recherches de potentielles futures victimes

Madame Slam, redoutable tueuse en série

Sans arme, avec ses mots, tueuse en ses rimes

Dernière modification par Ange Gardien (09-02-2019 20:17:44)