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Ce matin, j’ai pris une grande résolution. Je m’installe devant mon ordi, tasse de café à la main. J’ouvre mon dossier “poemes” et, un par un, tous les textes commencés et laissés en plan par manque de temps, d’inspiration, ou par pure procrastination,... Je cherche celui que j’ai le plus envie de terminer, celui à qui j’ai vraiment envie de donner vie, je les relis, je scrute le moindre signe me permettant de dire, c’est celui-ci et… rien. Pas une once d’inspiration, mon esprit est à sec. Voilà comment commence ma première journée d’auteur. Par une page qui reste blanche ! Très prometteur, ma petite dame ! Alors, j’ouvre une nouvelle page blanche en me disant que si ces textes sont restés sans fin, c’est qu’ils ne devaient pas se faire, mais oui, même celui auquel je tiens tant, celui qui raconte les fantômes de ma vie, un autre jour peut-être, dans une nouvelle page. Je m’échauffe un peu les doigts, je mets une petite musique d’ambiance, approche les mains du clavier, et… rien.
Alors vient le temps de l’introspection.
Depuis quand écris-tu ? Te souviens-tu de ton premier texte ? Es-tu née pour être cette conteuse que tu rêves d’être, toi que ton imaginaire a déjà fait vivre mille vies ? Dois-je vraiment répondre à toutes ces questions ?... Tiens ! ça pourra peut-être faire des bonnes idées de romans mes vies imaginaires !
Je suis là, assise derrière cette fameuse page blanche, incapable de commencer le moindre petit commencement.
L’angoisse de la page blanche ? Une paralysie sélective du cerveau ? une grève des bonnes idées ? La peur de sauter le pas ?
Mon estomac crie famine, il est déjà midi et ma page est restée blanche… Ho ! Non ! Elle est pleine de mots ! Les mots de ma première matinée d’écrivain.
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« Devant ma page blanche, réfléchissant aux mots
Qui seront bientôt les héros
Je pense à la prière, celle qui doit m’apporter
De l’encre pour mon stylo
Faisant germer dans ma cervelle malmenée
Une foule de rimes en cadeau
Éventuellement
Au rite séculaire des écrivains, aux méninges triturées
Espérant en tirer la quintessence
Qui sera offerte sans suffisance
Simple plaisir de partager des instants, procurant l’effervescence
Intellectuelle, ou passagère, quelle importance
Écrire me procure parfois par les mots alignés
Une stupéfaction dont j’étais loin de me douter
La vie réserve des surprises
Et c’est ainsi que je mets à profit ma matière grise
S’il m’arrive de douter, de penser que mes écrits
Sont un ramassis à jeté a la poubelle ou aux orties
Je me rassure en me disant ceci
Mon temps ne m’est pas compté, aussi
Je ne peux que m’améliorer
La page blanche ne te juge point
Elle seule sait, si ton destin
est de jouir aux rimes libertines, anodines, ou sublimes
Voilà la vraie raison de ma quête badine »
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Bonne continuation à toi dans ta quête d'écrivain, elle ne s'annonce pas mal
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bravo! déjà bien remplie cette page!
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Cline, ta page n'en fait qu'à sa tête, regarde! Elle a commencé à se remplir presque toute seule.
Nouga, jamais ne nous fera croire qu'il connaît le sujet.
"Je ne peux que m’améliorer", c'est ça qui est exaltant.
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C'est genial j'adore!!
Nouga t'es un Genie
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Hé hé vu et lu avant vous
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