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Bonjour dans le post précédent j'ai mis un texte qui commence par
sekaijin a écrit:
Il fut un temps où je louais ta virginité.
simplement parce que j'avais déjà écrit une première lettre à ma page blanche.
je viens de la retrouver
blanche page
Lorsque je te découvre ainsi, encore vierge
Je sens l’irrésistible envie de te couvrir.
En mon esprit monte alors un flot, de sens
et de non-sens, mots doux ou durs,
De textes aventureux et tranquilles.
Les signes émergent du fond de ma mémoire.
Peu importe la langue, peu importe le sens.
De gauche à droite, de droite à gauche, de haut en bas.
Tous les alphabets, tous les idéogrammes,
Les phonogrammes s’imposent à moi, dans la cacographie.
Tous aimeraient, tout comme moi, te couvrir, te caresser,
Se coucher en ton sein.
Les idées se disputent, imaginent se partager l’espace, le temps.
Et devant toi, encore blanche, je marque une pause.
Dois-je faire le ménage dans ce turbulent mélange ?
Ou au contraire dois-je céder, jusqu’à te couvrir de tous mes désirs ?
Ne sachant faire taire cette bataille qui s’agite en moi,
Je t’observe longuement, dans toute ta nudité.
Sauras-tu un jour, combien cela agite encore tous mes émois ?
Il n’est plus question de lutte ou de place, juste de désir.
Mais plus je te regarde, plus il me vient à l’esprit,
que ta nature vierge est au-delà de toutes les beautés,
de tous les cauchemars que portent mes idées.
Ne serait-il pas plus judicieux de te garder ainsi, blanche.
Une épopée, une aventure épique, te siérait à ravir.
Un suspens, prenant, une énigme impossible,
te couverait à coup sûr d’un habit de prestige.
Non une réflexion philosophique ! Ou un manteau d’humour.
Tu vois mon esprit est prêt à tout pour s’aventurer avec toi.
Toi qui jamais ne sauras combien tu portes,
J’ai bien envie de te garder vierge.
Car finalement ta beauté candide est ainsi porteuse de tous les possibles.
Mon cœur s’enflamme à chacune de tes visites.
Tu mets tout mon corps en émoi.
De chaque fibre je vibre de désir.
Dès qu’une de mes idées, vient à t’effleurer je m’enivre de plaisir.
Mais quoi qu’il advienne, c’est ainsi de blanc vêtue que je te préfère.
Jamais je ne parviendrai à te parer d’une aussi sublime substance.
Même mes rimes, paraissent dérisoires au regard de l’espoir que tu portes en toi.
Ô douce et blanche page,
En mon esprit
Tu résonnes
En moi
Pardonne
Moi
Peu sage
Épris
Que je suis.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (24-11-2014 17:01:37)
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Je viens de relire ce très beau texte. sekaijin, j'espère juste que la page blanche te laissera la parer de jolis signes pour notre plaisir.
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bravo Sekaijin.
là , je suis désolé, faut que je m'y remette
a d'accord bah sur le cul.
Dernière modification par MoonZ (20-04-2015 17:44:10)
Cher ami
Quelle est la raison de ce silence assourdissant ?
Votre absence qui s'éternise nous laisse sans voix.
Seriez-vous parti en retraite spirituelle
Ou vous isolez-vous dans une antre secrète ?
Quoi qu'il en soit, n'oubliez pas pour autant
Votre bonne vielle terre et vos amis en émoi.
Faîtes-nous au moins un signe virtuel !
A l'heure du numérique, c'est tout bête.
Il sera bon de vous revoir dans quelques temps,
Dès lors que les nuages ne feront plus la loi.
Le moment venu, pour ceux et celles
Qui espèrent, ce sera jour de fête.
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Malheur à moi
L'esprit prisonnier du quotidien
Ne guide plus mes mains
Pour simplement réchauffer les vôtres
Me pardonnerez-vous mon inconstance
Vous, si assidue, qui nous enveloppe de votre présence.
Je ne peux, en si peu de mots
Vous remercier pour ce sursaut
Qui réveille en moi l'envie
De vous narrer encore une tranche de vie.
Recommencez à l'envie, je vous en prie
Continuer à me bousculer ainsi ma vie
J'espère ainsi sortir de mes noirs chemins
Pour courir avec vous vers demain
Reprendre le pas sur cette terre
Qui, j'en conviens, m'est si chère.
Dernière modification par sekaijin (13-11-2015 23:06:22)
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bravo a vous deux
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Ça fait du bien de vous lire, particulièrement ce matin.
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