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Le petit prince, revisité par Jean Rochefort façon "d'jeuns"
http://www.francetvinfo.fr/economie/med … 67023.html
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http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b86232459/
Jean-Philippe Rameau
Traite de L'Harmonie Reduite a Ses Principes Naturels
~1700
Il faut faire un petit effort au début pour qu'il en refultoi (resultoi => résulte) quelque chose.
Bref, mis à part le fait que c'est du françois de 1700, il s'agit là d’un ouvrage fondamental au sens premier. Ce traité est la base de toute la théorie musicale. Il reprend les savoirs intuitifs des générations antérieures et démontre comment tout ce savoir découle de nature des nombres et surtout des rapports. À partir du moment où l'on comprend que les notes sont des rapports de nombres entiers d'une fréquence de base on peut comprendre comment se construisent l'harmonie et la mélodie.
Jean-Philippe Rameau n'est probablement pas le compositeur le plus connu de cette période, mais il est probablement celui qui a le plus théorisé sa musique. (Durant la période baroque 1600-1750, tous les compositeurs ou presque ont cherché à expliquer, à théoriser.) Il est surtout celui qui a posé les bases scientifiques de l'expression musicale. Et sa musique s'en ressent. Il a à son époque été décrié. On jugeait sa musique trop artificielle. Mais force est de constater que s'il a abusé des formes mathématiques c'est au service de l'oeuvre. Lorsque dans ses Motets il surenchérit de formes harmoniques dans les diverses ornementations de la mélodie de sa fugue, il ajoute aussi des disharmonies et des contretemps dans le thème secondaire pour créer une double fugue dont les deux thèmes semblent perpétuellement destinés à renforcer l'autre, créant ainsi une émotion nouvelle.
Bref, cet ouvrage est une aide précieuse pour comprendre sa façon de composer, en plus de se faire porter par sa musique, et surtout un pilier qui permet de comprendre comment et pourquoi la musique est ce qu'elle est aujourd'hui.
A+JYT
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En prévision du printemps de poètes de Pierrelatte,
hier, j'ai rencontré 2 autres poètes locaux dont un qui m'a particulièrement intéressé:
Il a choisi de se faire appeler Honoré d'Abyssinie.
Voici l'un de ses ouvrages:
http://www.thebookedition.com/l-amour-s … 93226.html
Et son Blog:
http://hdabyssinie.overblog.com/
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belle rencontre
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Extraits du «Journal d’un vampire en pyjama » Mathias Malzieu
Tous les jours, Rosy traverse la ville et vient me sourire du bout des yeux. Avec son masque,
sa charlotte et sa blouse de chirurgien, on dirait une pâtisserie sous vide qu’on me fait passer
sous le nez sans même que je puisse humer son parfum de fleur d’oranger. Je me demande quand je pourrai la toucher, ne serait- ce que l’effleurer. Je ne sais même plus ce que ça fait,
le contact de sa peau. Elle rigole quand je lui dis que je ressemble à un hamster. « Tu es très beau », dit-elle. Je sais bien que non, mais c’est bon quand même.
Quand les batteries de l’espoir se vident, elles se transforment en chargeur et remet mon cœur en route. La machine à pétiller de l’esprit s’ébroue par petits spasmes avant de retomber dans le sommeil lorsqu ‘elle disparaît dans le sas. La sensation de solitude grandit d’un seul coup.
Le vide s’épaissit à en faire péter les fenêtres. Viennent alors les heures où je me demande pourquoi mon corps s’est retourné contre moi. Pourquoi Mr Hyde a-t-il fait la peau au Dr Jekyll ? Parce que j’ai l’alimentation d’un enfant de cinq ans qui aimerait le whisky ?
Parce que je me suis trop brutalisé sur scène ? Quand je fracassais le micro contre mon sternum, est-ce que j’aurais défoncé ma moelle osseuse ? Ou bien serait-ce l’amour mal (di)géré le déclencheur ? Le fait de ne jamais avoir dire non et de me noyer dans le travail excitant ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
A force de me cogner aux courants d’air, j’ai des taches violacées sur le thorax. On dirait un léopard rouge et très blanc.
Dame Oclès me tend son épée du côté de la poignée.
-Vas-y…Avec ça tu peux détruire toutes ces machines à la con ! Plus de bip-bip, le silence total…. Mais attention, si tu te coupes, avec tes plaquettes basses, tu vas faire tout le boulot à ma place !
Je me saisis de l’épée. La colère m’offre un regain d’énergie. Je n’ai plus ressenti cette adrénaline rebelle depuis bien longtemps. Je me lève et me dirige vers Dame Oclès. Je vais lui couper la tête !
-Ah, mon pauvre…Tu ne peux pas me tuer, c’est toi qui m’a crée ! Tes propres anticorps te détruisent, ton sang ne vaut plus rien…Tu devrais être au festival de Berlin pour assister à la projection de ton film à l’heure qu’il est… Oh et puis tu vas rater New York, Los Angeles, Tahiti…enfin, tu iras pour le deuxième comme on te dit, n’est -ce pas ? Ah, ah, il n’y aura pas de deuxième… Qu’est -ce que tu voulais faire après déjà ? Etre père, c’est ça ?
Elle laisse échapper un rire. Je lance l’épée comme un javelot dans sa direction. Dame Oclès s’en empare au vol. Elle la lève au- dessus de sa tête et s’avance lentement vers moi.
-Et maintenant…
Une infirmière toute ronde entre dans ma chambre.
-Quelque chose ne va pas, monsieur Malzieu ?
-Je saigne un peu dans la bouche…
-Vos globules rouges et vos plaquettes sont arrivés, on va commencer la transfusion. Ca va aller mieux.
-D’accord. Merci
Dame Oclès s’éloigne et range son épée dans son fourreau. L’infirmière fait de son mieux pour régler la machine qui ne s’arrête plus de sonner. J’apprends à ne pas détester ces outils. Elle me prépare les globules rouges, ça fait des bruits de paquet de bonbons.
-De quel groupe êtes- vous ? demande-t-elle ?
-Dionysos, je réponds.
-Je parlais de votre groupe sanguin.
-Ah oui…. O +
Elle change le pansement de mon cathéter que j’ai défoncé en transpirant sur mon vélo. J’ai droit à l’« épilation gratuite » : cette expression est un classique que prononcent les infirmières avant de vous arracher un pansement et les poils qui vont avec. Celle-ci a une technique imparable pour que l’opération soit la moins douloureuse possible.
-Je ne vous fais pas mal ?
- Je sais ! dis-je.
-C’était une question, répond-elle en souriant.
-Et moi une réponse.
Elle a ce petit rire qui sonne exactement comme un rire qu’on pourrait entendre à l’air libre.
Un rire de bar ou de cinéma. Petit éclat blanc à peine plus gros qu’un flocon fondu. Incongru et tendre au milieu des machines.
Voir le sang neuf entrer dans mes veines ne m’effraie plus. Je me suis habitué à mon statut de vampire. Maintenant les transfusions ont tendance à détendre. Dame Oclès est assise au bout de mon lit. J’envoie des textos à Rosy.
Receveur.
Alors j’ai eu ce rendez-vous de science-fiction très humaine avec le spécialiste de la greffe de moelle. Comme lors de la première consultation, il a posé clairement les enjeux : n’ayant pas trouvé der donneur compatible avec le fichier mondial, deux « solutions » de traitement sont envisageables. Il ne me laisse pas le temps de m’appesantir sur la mauvaise nouvelle qui se confirme et m’embarque directement vers deux autres alternatives. La première consiste à me greffer avec un donneur pas tout à fait compatible (compatible à neuf dixièmes). C'est-à-dire une vis légèrement trop grosse ou trop petite pour entrer dans le pas de vis de ma moelle osseuse. Il s’agit d’une greffe risquée, mais pas impossible. La seconde consiste à me greffer du sang de cordon ombilical. Une technique dont je n’avais jamais entendu parler jusque-là. Et pour cause, elle est assez récente.
(La première greffe de cordon au monde a eu lieu à l’hôpital Saint Louis en 1988)
-Le sang contenu dans le cordon contient les cellules souches capables de se transformer en cellules de moelle osseuse pour la reconstituer. L’avantage : c’est moins contraignant concernant la compatibilité entre le donneur et le receveur qu’une greffe classique. L’inconvénient : au lieu de remplacer un arbre malade par un arbre neuf, on plante des graines dans votre moelle osseuse, donc il faut le temps que ça prenne et que ça pousse. La période d’aplasie est plus longue. Il faudra compter environ deux mois en chambre stérile et au moins six mois sans trop s’éloigner de l’hôpital, car pendant cette période, vous serez très vulnérable. Sur le plan clinique bien sûr, mais aussi psychologique. C’est là qu’il faut s’accrocher. C’est pourquoi on ne propose ce traitement que dans le cas où on ne trouve pas de donneur 10/10. C’est une technique adressée aux enfants, mais qui a de bonnes chances de fonctionner sur vous vu votre petit gabarit. Dans le cas d’une aplasie médullaire, cela a déjà été tenté dix- huit fois sur adulte, et a fonctionné quinze fois.
- Et les trois autres ?
-Décédés. Mais ils cumulaient diverses pathologies, étaient plus âgés ou malades depuis plusieurs années. C’est un traitement lourd mais je ne suis pas fou…Si je vous le propose, c’est parce que je sais que nous pouvons vous ramener à une vie normale. En dehors de votre problème hématologique, vous êtes en bonne santé, vous êtes encore jeune… Cela dit, nous allons avoir besoin de vous.
-C'est-à-dire ?
- Vous faites de la musique, je crois ?
-Oui…
- Eh bien il va falloir vous préparer comme pour un très gros concert. De notre côté, on va tout mettre en œuvre pour que les choses se passent le mieux possible.
- Comme une équipe technique ?
- Exactement ! Après, on ne peut pas toujours tout prévoir en greffe… c’est pourquoi il faut être prêt. Vous verrez, les relations avec le personnel du service seront extraordinaires. Vous allez être très bien entouré. Mais la greffe, c’est un travail d’équipe. Sans vous, ça ne marchera pas. Les patients avec qui ça s’est mal passé sont entrés dans le service tête basse…Il faut y aller à fond ! Avec l’envie de gagner ! Essayez de considérer cette expérience comme une aventure. L’objectif est de vous sauver la vie, ce n’est pas rien… N’oubliez jamais qu’au bout du compte, vous avez un véritable espoir de guérison.
J’ai serré la main de mon maître Jedi et suis sorti de l’hôpital aussi fasciné qu’effrayé. Après mon cœur de sportif qui m’a sauvé la vie lors du tournage du dernier clip de Dionysos, voilà que ma petite taille pourrait me permettre d’être sauvé par une technique de greffe destinée aux enfants. Je suis un passe – partout biologique. Ca valait peut- être le coup de se faire chambrer toutes ces années, finalement…. Je vais signer un protocole pour que mon parcours puisse servir de référence à la recherche médicale. Je me concentre sur la petite fierté que cela me procure plutôt que de laisser glisser mon esprit vers les contrées plus angoissantes. Un nouveau compte à rebours est lancé. Je vais tenter de me faire sauver la vie par le cordon ombilical d’une nouvelle mère biologique.
Et je vais naître une deuxième fois. Ce qui implique qu’il faudra mourir un peu aussi. La (science-) fiction dépasse la réalité. Je vais devenir une chimère, mon sang sera mixte pour toujours. Comme Jack avec son horloge à la place du cœur, rien pour moi ne sera comme avant. Entre- temps, il faudra retourner en chambre stérile, en auto- couveuse. Le risque de complications pendant cette période sera élevé. Je vais devoir me confronter à la chimiothérapie et à la radiothérapie. Etre presque aussi fatigué qu’un mort. Accepter sans rien lâcher. M’en remettre à nouveau aux grands et petits soins des infirmières – cigognes. Elles m’ont prévenu : l’hospitalisation pour une greffe est plus difficile en termes d’effets secondaires.
Mais au bout il y a cet espoir vibrant : la fée normalité.
Nicole , l'as - tu lu , toi qui aimes Mathias Malzieu - Dionysos .
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Ce sont de magnifiques extraits Thanalie! J'aime beaucoup cet artiste aussi.
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Bonsoir
Après avoir fini "le pays où naquis le blues" de Alan Lomax dont je vous ai déjà parlé.
je lis en ce moment
Robert Harris
ISBN : 2266204424
Éditeur : POCKET (2016)
Roman qui se veut retracer la conjuration de Catalina en 64 dénoncé par Cicéron.
Je n'en suis qu'au début (1/4). Mais déjà quel dommage. l'écriture est plutôt fluide et le sujet intéressant. Le fait de le raconté du point de vu du scribe de Cicéron est aussi plutôt bien vu.
Alors quoi.
si historiquement en ce qui concerne la conjuration on peut dire que c'est plutôt bien. (de nombreux point de cette conjuration ne sont pas historiquement sûr) la part romance n'altère pas trop la vision historique qui est consensuellement admise.
Mais voilà pour le reste la vie quotidienne, l'organisation sociale, la justice, les connaissances "scientifique" de l'époque, c'est dès le départ un catastrophe.
j'ai beau me dire c'est un roman. je fais des bon devant mon livre, j'éclate de rire tant les erreurs son grossière. et je ne peux m'empêcher de penser
quel dommage !
Alors si vos connaissances de Rome en 63-64 ne sont que parcellaires et que vous voulez vous plonger dans les arcanes des complots politiques est pour vous.
Si par contre vous avez des connaissance de cette période assez solide. ça devient vite exaspérant.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (02-05-2016 21:16:34)
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vas tu le finir?
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Je connais tout ça, team Latin Bonne lecture tout de même!
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je fini toujours ou presque.
il faut que ce soit vraiment très mauvais et que je ne passe pas le premier chapitre pour que j'arrête un livre.
il m'est même arrivé de lire les 5 volumes d'une saga pour laquelle j'avais le même genre de critique.
A+JYT
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"Mais ce jour de printemps où j'étais dans le canapé, il ne se passait rien. Je ne faisais rien. Ni lecture, ni jeux, c'est à peine si respirais. Mais il y a ce point infinitésimal planté dans la courbe de l'espace-temps, enregistré pour toujours, imprimé, plié, cacheté, rangé avec soin dans les étagères en contreplaqué défoncé qui occupent les galeries les plus profondes de ma mémoire."
Un parfum d'herbe coupée Nicolas Delesalle chez Préludes
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C'est magnifique...
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Durant les manif' contre la loi quELle Kon'rie, j'ai croisé ce personnage; un auteur de théâtre engagé:
http://www.edilivre.com/auteurs/herve-garan-2749.html
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"(..) c'est en cela que consiste l'écriture: changer de point de vue, de focale. Changer d'âge, de corps. Changer de façon de bouger, de façon de considérer un arbre. Qu'est-ce qu'un arbre pour un écureuil ? Une réflexion de ce genre, pour moi, est un ferment de fiction. Ce monde n'est pas fait pour nous, il n'est fait pour personne, pour rien, et chacun s'adapte. "
interview de Céline Minard propos recuillis par N. Crom pour télérama
Moi, ça m'a donné envie de chercher ses livres pour y entrer
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"La pénombre voilait ce qui à première vue me parut être une collection de figures de cire, assises ou abandonnées dans les coins, avec des yeux morts et vitreux qui luisaient comme des monnaies de cuivre à la lueur des bougies. (...) J'observais le groupe de déchets humains qui gisaient là et leur souris. Leur simple vue me suggéra qu l'on pourrait s'en servir pour faire de la propagande du vide moral de l'univers et de la brutalité avec laquelle celui-ci détruisait les pièces devenu inutiles"
Carlos Ruiz Zafon
L'ombre du vent
"le vide moral de l'univers"... ça me parle beaucoup, ça
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J'ai reçu ce livre que j'attendais:
HK - J'écris donc j'existe
« Ma nourriture, c’est les autres. En quelque sorte, je suis un vampire. Voleur d’âmes, emprunteur de destins plus exactement. Pas paparazzi, non ! « Gentleman-conteur », Arsène Lupin de l’écriture. Je m’approprie la vie d’autrui, un court instant. Et puis je repars, prenant soin de remettre à sa place chaque détail emprunté. J’écris comme je vis : passionné, têtu, obstiné, besogneux, enragé, amoureux, délirant, triste, amer, souriant, heureux, aveugle, criard, revanchard, survolté, angoissé, serein, calme… fou.
Tout comme cette fois où je me suis réveillé en nage à 3 heures du matin. Peut-on vraiment appeler ça le matin ? Morphée, cette nuit-là, avait fermé la porte à clé et ne voulait plus de moi dans son club « privé ». Je n’avais peut-être pas la tenue correcte exigée. Je pensais pourtant être un habitué. Dans ces cas-là, une seule chose à faire : Ecrire ! A 4 heures du matin donc, j’ai fini par prendre un stylo, mon cahier de brouillon et j’ai commencé à griffonner quelques idées pour un nouveau texte : « Le poète et le pirate ».»
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ça al'air bien, merci du partage
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super , j'espère que çà va doper ton inspi
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Yes.
Pour l'inspi', je suis en pause. Je laisse venir.
J'ai 2 idées, 2 projets d'écriture pour la suite. Et je peux travailler sur les 2 simultanément.
Mais là, c'est pause.
Début des projets prévu pour Janvier.
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« Toute coopération à grande échelle s'enracine dans des mythes communs qui n'existent que dans l'imagination collective. Les états s'enracinent dans des mythes nationaux communs. Deux serbes quine se sont jamais vus peuvent risquer leur vie pour se sauver l'un l'autre parce que tous deux croient à une nation serbe, à la patrie serbe et au drapeau serbe. (...)
Pourtant, aucune de ces choses n'existe hors des histoires que les gens inventent et se racontent les uns les autres. Il n'y a pas de dieux dans l'univers, pas de nations, pas d'argent, pas de droits de l'homme, ni lois ni justice hors de l'imagination commune des êtres humains. »
p 40
« Si les tensions, les conflits, les dilemmes insolubles sont le sel de toute culture, un être humain qui appartient à une culture particulière doit avoir des croyances contradictoires et être déchiré par des valeurs incompatibles, C'est là un trait si essentiel de toute culture qu'on lui a même donné un nom : la dissonance cognitive. Souvent, on la présente comme une défaillance de la psyché humaine. En réalité elle en est un atout vital. Si les gens avaient été incapables d'avoir des croyances et des valeurs contradictoires, il eût été impossible d'instaurer et de perpétuer la moindre culture humaine. »
p 198
Yuval Noah Harari
Sapiens
Une brève histoire de l'humanité
vraiment, un livre excellent, je l'ai tant aimé que j'en parle aussi dans "les bouquins que vous aimez" dans "discussions diverses"
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Si les gens avaient été incapables d'avoir des croyances et des valeurs contradictoires, il eût été impossible d'instaurer et de perpétuer la moindre culture humaine. »
croire sans pour cela l'excès des religions
valeurs contradictoires, sans tomber dans la dictature
voila un débat philo
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Moi je lis Jack et la mécanique du coeur ♥
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Georges Nourian, un auteur valentinois que je connais:
https://mustangspeed.wordpress.com/
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seb itess encore
et
Poe histoires extraordinaires
mes dernière lectures
Sophie-Dorothée de Brunswick-Zelle
La vie de la mère de George II d'Angleterre.
Une page d'histoire méconnue. Une plongée dans le monde des cours d'Europe du XVIII.
une petite note étonnante de mon livre acheté d'occasion. il a été imprimé en 1912 mais il n'a pas été passé au massicot. les pages n'étaient donc pas séparées. impossible de les ouvrir. J'ai du les découper. je suis donc le premier à l'avoir lu.
Les conférences de Toulouse.
https://archive.org/details/confrencesdeto00laco
J'en ai parlé dans texte coup de coeur. une exposition des doctrines chrétiennes en 1854. particulièrement intéressant pour comprendre l'époque et les tragédies historiques qui ont suivies.
enfin
Khadija : la vie de Khadija bint Khuwaylid première femme de Muhammad ibn 'Abdullāh
Fatima : la vie de Fatima Zahra la fille de Muhammad ibn 'Abdullāh
Aïsha : la vie de Aïcha bint Abi Bakr seconde femme de Muhammad ibn 'Abdullāh
Ces trois livres sont à mon goût un peu trop consensuel. L'histoire du prophète et des femmes qui l'ont entouré est pleine de controverses qui n'apparaissent pas dans ces livre. Mais il sont agréable et facile à lire (environ 1,5 semaines à raison d'un trajet en train par jour pour rentrer du boulot) pour qui ne connais pas cette période de l'histoire c'est instructif. sinon le point de vu des femmes m'est apparue une bonne idée, mais au final c'est une interprétation beaucoup trop encrée dans nos moeurs qui apparait.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (15-09-2017 20:43:17)
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Bonjour entre temps les "Dames Blanches" de Pierre Bordage.
je m'attendais à quelque chose de plus novateur. sujet classique, approche classique, dénouement classique. mais comme toujours belle narration, agréable à lire et une mise en lumière de nos travers voire le côtes les plus sombres.
Mais si je poste c'est pour "Les Sarmates"
Il s'agit d'une synthèses des connaissances sur les peuples Sauromates, Sarmates, et Sarmates-Alains.
pour vous situer en très gros l'histoire. Les Sarmates sont un peuple nomade qui occupaient un territoire sur les steppes d'Asie centrales. ils sont de langues irannophone. (pas issue de l'Iran, c'est le contraire ce sont les peuples d'Iran qui sont de la même souche dite irannophone)
Au fil des siècles il s'installe des confins de l'Asie centrale jusqu'au Danube. Durant l'Antiquité il dominerons ces régions, il subiront de nombreuse guerres avec les Romains, les Grecs etc. Ce sont les Goth (germains) qui viendront le plus perturber leur territoire les forçant à scinder leur territoires en deux. durant toute leur période de nombreux peuple nomades pour l'essentiel originaire de l'est viendrons et seront assimilé induisant des variations dans leur culture. mais c'est l'arrivé des Huns qui les poussera dans leur retranchement. Excellent guerriers ils fourniront des contingents à l'armée romaine. Ainsi 25 000 Sarmates sont envoyé en Bretagne (Angleterre) pour tenir le mur.
Le tirage au sort pour récompenser les vainqueurs attribuera à un groupe des terres en Aquitaine.
Ont trouve des trace de leur passage en Lusitanie (Portugal). Ils sont mentionné dans les chroniques en Afriques du nord.
Ce livre est un document d'histoire (pas un roman). on y trouve donc de très nombreuse référence. des réflexions sur les diverses analyses et hypothèse sur les interprétations des indices historiques. Les hypothèses et théories largement répandue mais mise à mal par les dernières découvertes sont expliquées, confronté au dernières analyses et trouvailles et de nouvelles voies suggérées.
c'est donc très technique mais ça se lit facilement (environ 7 heures).
A+JYT
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