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J'observe le monde depuis toujours
Les gens, leurs travers, leurs bons jours
Errants entre fric et humanisme
Entre restrictions et décomplexé edonisme
Les enfants meurent et les animaux souffrent
Ça me coupe le souffle que tout le monde s'en foute
On parle sans arrêt des mêmes horreurs
L'humain n'apprend rien de ses putains d'erreurs
Menaçant et éternel recommencement
Tous sont égaux devant la mort qui les attend
Voulant à tous prix marcher dans les pas des grands
Mais avides de pouvoir ce n'est jamais suffisant.
Regarde ton monde, pas ton nombril
Vis ta terre, ne la laisse pas fébrile
Rends la fertile, fais naître l'espoir
C'est à la portée de tous, il suffit de vouloir.
Je lis et relis, même l'info est consommable
Les images s'accumulent dans des coeurs inconsolables
Les yeux remplis de larmes ne changent rien aux drames
On s'aime quand ça va mal, sur facebook ou ailleurs, on s'éloigne des armes.
Comment aimer vivre parmi les autres qui semblent si disciplinés?
Résignés à leur sort et contents de sur-consommer
Toujours la bouche ouverte à imposé leurs images ou leurs pensées
Perdant l'essentiel, le sublime, pour faire le buzz, le prank et autres débilités
Les challenges ont bien changés, si t'as pas d'argent ta vie est trop ratée.
Quand ceux moins chanceux restent silencieux
À travers les paillettes,moi, je ne vois qu'eux
Oubliés, mis à l'écart d'une société malade
Grandissant dans la crasse loin des jolies balades
Les beaux discours ils n'y croient pas, ils ont la peau plus dure
Ils endurent, les décisions d'une petite poignée d'ordures
Que la masse formatée portent d'un moyen ou d'un autre
Pour pouvoir se baffrer, jusque dans leurs têtes ils se vautrent
Au point que la plus part oublient que ce pourrait être eux sur cette plage
Dans ce bidon ville, sous ce pont, disparaissant comme un mirage
C'était des êtres humains pas des images.
Eki
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"Regarde ton monde, pas ton nombril
Vis ta terre, ne la laisse pas fébrile
Rends la fertile, fais naître l'espoir
C'est à la portée de tous, il suffit de vouloir."
Comme tu le dis si bien, je veux encore y croire jusqu'à mon dernier souffle. Quand je suis découragée devant l'absence de réactions face à ce que tu dépeins, je m'accroche à ceux que je croise ici ou là, que je lis aussi, et qui agissent chacun à leur manière pour améliorer les choses et informer.
Un exemple parmi d'autres: https://blogs.mediapart.fr/damiencareme … rchera-pas
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"C'était des êtres humains pas des images." (pas trop la tête pour développer, mais ton texte est si juste...)
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Merci pour vos comm!
Je voulais jouer sur l'image, importante pour certains egos et dérisoire face au pire, on donne une bonne image de tel ou tel courant de pensée, bref, vous avez captez hein!
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Ahhh, putain j'adore.
Là, tu vois, je retrouve l'Eki que j'ai connu en arrivant qui m'avait donné envie de tout lire de son oeuvre présente.
J'aime ta façon de voir les choses.
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Merci beaucoup! On se connait un peu plus depuis!
J'avoue être en overdose d'info, intox!
On se retrouve au non mais owww!
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je vois avec plaisir que tu ne laches rien,
la vie est une image , tu en es l'icone
bizzzzzzzzzzzz
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Oh Nouga, tu vas me faire rougir!
Faut rien lâcher, jamais!
Bizzzzzzzz!
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j'aime bien les images sur la table.
Wahou Eki tu as bien raison! J'ai tendance à dénoncer cela aussi mais je ne suis pas mieux que les autres je crois, alors merci de la piqûre de rappel!
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Merci à tous!
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Tout d’abords, quelle grande joie de te lire dans un sujet comme celui-ci, aussi bien traité, aussi joliment écrit, d’une plume légère et minutieuse dépeignant une fresque de notre vaste monde où le goût donné par l’évolution oblige l’humain à toujours plus de consommation, frénésie de déconstruction, qui mène à s’endetter sur des générations, à polluer pour des milliers d’années et en regardant de haut ceux qui vivent dans l’équilibre, certes souvent dans la simplicité et le dénuement, qui trouve son bonheur et toujours de quoi donner quand ils rencontrent plus pauvre qu’eux.
Sommes-nous des pauvres avec tout notre argent, quand nous tournons la tête pour ne pas voir, pour ne pas ressentir, pour ne pas sourire, quand nous regardons sans voir pour mieux continuer à fuir.
Nous sommes atteints d’une maladie contagieuse que nous disséminons à travers le monde et qui atteint ces populations humbles et les amène au péril de leur vie à nous rejoindre, à changer chez eux leur mode de vie ancestral pour tenter de nous ressembler, pour « évoluer » dans la dite modernité qui fait de l’humain un outil et le capital la loi profitant à une minorité et laissant croire à la majorité qu’un jour ils seront cette minorité. La pathologie de l’espoir nous inonde, et nous perdons pieds, obnubilé par le profit, l’instant présent, en piétinant tout sur notre passage et en oubliant l’essentiel, que seul le partage rassemble, que seul l’Amour assemble et le jour où nous aimerons, alors notre univers nous aimera...
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Merci beaucoup Austral, c'est toujours un plaisir partagé!
L'univers est si beau.
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Texte très bon, encore.
La première partie m'a fait sourire (dans le bon sens!) car je suis végane et bien content de lire ça. Pour le reste c'est tellement vrai, j'ai moi-même du mal à me "mélanger" à la communauté, enfin si seulement je le veux parfois. Je préfère être peu mais bien entouré, car, ce que tu dis, on le voit trop, et pour les plus timides de la vie comme moi, c'est plus dur de se lancer. Alors, je me bats à ma mesure, si j'peux éveiller quelques pensées, sauver hypothétiquement quelques bestioles, alors tant mieux.
Si chaque personne de l'humanité tendaient ne serait-ce la main et un sourire à une seule personne, à un inconnu, dans leur vie, chaque goutte que nous sommes monterais sûrement une marrée d'espoir. Au pire, on aurai fait du bien à quelqu'un, peu importe l'impacte mondiale.
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Merci Evil!
Je trouve le vivre ensemble super dur, que ce soit en famille ou dans le monde, genre sa place dans le monde est une notion trop facile à dire! Certains ont de bonnes vies et se sentent terriblement seul, mais des sujets comme la surconsommation, le climat, le bien pour autrui etc sont pour moi essentiels et fédérateur, alors ça me fait chier que la plus part des gens s'en foutent.
On mange un steck à tous les repas, on claque 400 balles dans un smartphone, on jette un truc par lassitude... y'a tellelnt de choses que je capte pas qu'au final je n'aime pas mes semblables, responsables eux aussi!
Sourire et tendre la main sauvera le monde, c'est à la portée de tous on est d'accord et c'est gratuit!
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Triste constat, en effet. La dernière phrase est particulièrement puissante.
Pour que la misère parle aujourd'hui on lui demande d'être au moins esthétique.
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