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je marchais dans la poussière d'un jour éclairé de vies
les lampions de la fête clignotaient, dans cette atmosphère
ou des femmes se pressaient pour voir le défilé
chacune y aller de son commentaire sur l'attrait
que semblait procurer les hommes et leur façon
de les mater,mais la poussière avait le dernier mot
et c'est les traits tirés ou du moins fatigués
qu'elles envisageassent de s'insurger contre cette dernière
en invoquant le droit de grève, plus le droit de rêver
moi ça me file de l'urticaire que les gens s'expertisent sans cesse
comme si leurs façons de penser aller m'empêcher de me planter
Et de mater la beauté qui inspire à mes sens l'envie brève de légèreté
voilà bien un mot qui ne dit pas qu'il est. c'est comme tous ces mateurs
Des séducteurs qui s'ignorent, c'est un peu fort de vouloir plaire
Quand tu ne sais même pas ce que tu es, alors tu deviens l’affluence
Qu'on influence, tu t'achètes du fluor et elle te demande de tenir le caddy
Mais on se renseigne et on trouve dans cette mascarade des âmes douces
parlons en de la beauté intérieure, tapie dans les plis du temps
elle illumine comme le phare, le regard éperdu de l'amoureux
qui n'a que faire d'une plastique, de chirurgiens douteux,
de seins siliconés ( dans la silicone vallée) ou ailleurs
préférant la bienveillance par des gestes sincères au jour le jour
animés par le respect d'autrui, véritable gage de longévité
de la vie ensemble, sans se prendre le chou pour un mirage
qui deviendrait avec le temps poussière, sur le vitrail
Ouvrir cette porte changer d'éclairage, devenir unanime
Qu'est-ce qui les anime, qu'est-ce qu'ils cherchent à la fin?
On se démantibule et se dénature, pour ne pas se désagréger
Mais soudain le souffle de la vie écrase son pouvoir sur nous
On devient terne, mais pire maussade d'avoir vécu de ça
Cette vie d'ordinateur ordonné ordinaire sur ordonnance
Anxiolytique avalés, silicone pour deux jolies vallées, mais on sèche
on n'a pas appris à s'aimer notre peau rêche, mais le temps lui se dépêche.
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Pourquoi vouloir plaire, il faudrait juste "être", mais on se perd alors que la vie devrait être simple, elle ne tient à rien
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merci tous les deux
Moi ce que je ressens à travers ce duo c'est ce qui transparaît à travers les commentaires que vous vous faites après vos textes. C'est la continuité en somme de vos échanges quotidiens, comme une conversation entre amis qui va de soi.
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l'idée était de mettre en avant la séduction et l'éphémère, la mort la poussière, les contraires le système
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maya pas faux
c'est vrai que l'on se nourrit des échanges
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oui très content de ce duo qui a pris le temps, je crois
Dernière modification par MoonZ (17-04-2017 18:56:15)
Une moustache bien lissée pour l'esquiver,
Une robe fleurie pour mieux lui échapper,
Et,enfin, lors de notre veillée mortuaire
Gnaquer la faucheuse, lui faire mordre sa poussière!
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chaque grain de poussière s'attirent
dans la clarté d'un jour étourdi
par l'oubli de respirer l'envie
quand s'insurgent alors les rires
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D'accord avec Maya, on retrouve là vos échanges usuels et votre complicité.
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