Vous n'êtes pas identifié.
Bonjour,
Je suis nouveau sur le forum.
Je passe mardi en concours d'éloquence sur le sujet "Doit-on s'aimer" et j'ai trouvé originale l'idée d'écrire un slam en faveur du oui et un slam en faveur du non que l'on balancerait acapella au milieu de notre discours. (Qui a pour but de convaincre l'Assemblée)
Ce n'est pas mon genre de demander à ce que l'on me mache le travail mais j'ai du mal à écrire quelque chose... C est pourquoi je sollicite votre aide !
Merci d'avance.
Dernière modification par Grecota (09-07-2017 16:37:30)
Hors ligne
non on ne doit pas aimer, l'amour nuit, fuyez le comme la peste
oui on doit aimer, l'amour luit, profitez en pour être preste
non on ne doit pas aimer, l'amour est une sinecure , on en a cure
oui on doit aimer, l'amour est une aventure, soyez sa sculpture
Hors ligne
Bonjour Grecota
Quel age as tu ? Car je pense que même un jeune enfant peut déjà avoir des idées sur ce que peut être l'Amour. Faut il vraiment une compétence pour parler d'Amour ? Si c'était le cas, y aurait il donc un examen pour évaluer le droit de s'exprimer ? Enfin ... " Je passe mardi en concours d'éloquence sur le sujet "Doit-on s'aimer"" ... Même si certains textes de belle qualité peuvent s'écrire en quelques instants, ils sont rares et dans la précipitation, tu n'auras que du superficiel et du texte de type "impro". Depuis combien de temps avais tu ton sujet ? Ne crois tu pas qu'il eut été judicieux de t'y prendre un peu plus en avant ? Je te souhaite des retours, mais quand il nous est demandé un exercice, le but est bien souvent le travail d'analyse et de formulation personnel afin de développer nos propres capacités. Dans ta demande, j'ai peur que tu ne travailles davantage des capacités managériales que littéraires.
Vincent V
Il sera agréable d'en savoir un peu plus pour penser t'apporter une quelconque aide. Je m'attendais à lire ton texte ou au moins son ébauche, c'est ce que nous faisons le plus souvent sur ce forum, voué à l'artiste qui nous réunit, Grand Corps Malade, et aux échanges de textes et autres mots. Sinon, tu trouveras sûrement matière en parcourant les slams et les ateliers d'écriture suivis de commentaires. J'ai le souvenir notamment que nous avions écrit sur "Aimer" dans un de ceux-ci. Tiens-nous au courant, l'éloquence est un sujet en soi passionnant.
Hors ligne
Bienvenue Grecota, nous, nous aimons les nouvelles plumes ! A bientôt pour des échanges sur tes textes ou les nôtres...
Laisse ta plume prendre son envol, et nous serons heureux de commenter/compléter !
Hors ligne
Bienvenue ! C'est un vaste sujet, il faudrait peut être que tu nous poste ce que tu as fais , je pense qu'on pourra mieux t'aider, bises et au plaisir d'échanger
Hors ligne
J'ai repensé au sujet..."Doit-on s'aimer les uns les autres" ou "Doit-on s'aimer soi-même"? L'un ne va pas sans l'autre mais, préciser n'est pas inutile.
Hors ligne
Bienvenu.
Tu dois développer les 2 axes: Oui et Non.
Donc ton schéma sera le suivant:
-> Intro
-> Développement du Oui (situation logique)
-> Développement du Non (pousser la réflexion)
-> Conclusion (de préférence neutre) et ouvrir sur un nouveau sujet
Hors ligne
Bonsoir, tout d'abord merci à tous pour vos réponses.
@nouga Merci pour tes 4 vers inspirants et bien dans le thème !
@Vincent V J'ai 18 ans, j'écris sur différents thèmes, je slam et pose même parfois pour la famille. Je suis doué pour écrire, moins pour m'exprimer devant les autres, avec une voix tremblante et un souffle saturé.
Et je vous avoue que j'ai du mal à écrire quelque chose de pertinent lorsque j'essaye, sans expérience, de parler d'un domaine aussi peu connu, maîtrisé. A part envers mes parents, ce sentiment d'aimer m'a animé puis toujours conduit à la déception pour diverses raisons...
J'ai utilisé le terme concours car je prends les choses à cœur, on utilise peu les qualités littéraires dans ma formation alors je vois cela comme une occasion de m'exprimer, car l'on me trouve un certain talent pour mon âge lorsqu'il s'agit d'écrire, de jouer avec les mots. A tel point que je ne trouve même plus les mots, car je suis attendu et peut-être parce que ce sujet imposé m'effraye.
Je comprends la remarque, mais ce devoir a été donné lundi après-midi et étant en alternance je ne peux me pencher sur les tâches scolaires seulement le samedi/dimanche... Lorsque la situation à la maison le permet (un père gravement malade... avec qui je préfère passer du temps, par choix).
J'ai suivi ton conseil et me suis tout de même lancé, en m'aidant du net et du Larousse, j'ai fait une ébauche que je compte publier ci-dessous, peu de rimes mais au moins de la matière. (La présentation ne doit durer que 5 - 10min!)
@Maya Je trouve aussi que l'éloquence est un sujet passionnant, nous avons été au théâtre voir "A vif" de Kery James avec ma professeur et les autres étudiants, c'était époustouflant. J'ai parcouru un peu le forum avant de m'inscrire et je me suis demandé sans cesse pourquoi autour de moi les gens, les étudiants en fait, n'étaient pas incité à aimer le slam ou plus simplement les mots, la langue...
Par rapport à ta question, le sujet implique aussi bien l'amour de soi que l'amour de l'autre, et il faut l'évoquer selon ma professeur.
@SylvA Merci bien ! Moi aussi j'ai hâte de passer plus de temps par ici si j'en ai la possibilité.
@sylvie32 Merci ! Je vais faire ça ci-dessous.
@ITESS Merci ! Le concours se prête à un échange entre une fille (le Non) et moi (le Oui) pour casser les stéréotypes. Dur de trouver des arguments pour le Non. Il faut que la conclusion nous rassemble sur un point mais je n'ai pas encore trouvé de chute. En tout cas merci pour cette idée de plan.
Dans l'ensemble mon texte manque de poésie, de citation, de rythme, d’interaction, de figures de style pour l'éloquence et surtout d'humour. Mais je ne sais pas pourquoi, je sèche. La prof a apprécié, moi je le trouve si peu convaincant...
Voici une ébauche:
INTRO
ANNAELLE
Dans mon DUT, en TC, on en a marre des comptes en T
On a lutté, essayer, quel cauchemar de s’en contenter…
Enfin une matière que l’on peut exploiter
Enfin une manière d’aimer les cours, de les exprimer.
Depuis le début j’me tais mais aujourd’hui j’veux vous épater
En éloquence j’ai gratté, gommé, insisté
Doit-on s’aimer, sujet d’actualité, plein d’ambigüité
Monsieur penche pour le oui, quelle naïveté
J’opte pour le non, avec lucidité.
GREGORY
Elle semble déjà si révoltée.. !
Madame slam, madame réclame débat
Peut-être que madame n’aime pas le célibat ?
Oui l’on doit s’aimer, cela sonne comme une évidence. L’amour est une aventure, soyez sa sculpture.
Et quoi que les gens en pensent, conjuguez toujours le verbe aimer au futur.
Si l’on doit s’aimer, et je l’affirme avec grande éloquence ; c’est parce que nous ressentons tous plus ou moins consciemment le besoin d'être aimé pour vivre… Que dis-je, pour survivre. Une personne qui ne s'aime pas a certainement manqué d'amour à un moment ou un autre… On peut chercher autour de nous ce regard qui nous a abandonné, qui ne nous a pas permis de construire une image positive de nous-mêmes., qui nous a… manqué. Paradoxalement, on peut parfois donner aux autres - et donc à soi-même - ce qu'on aurait aimé recevoir plus petit !
Si l’on dit de l'amour qu’il permet de déplacer des montagnes c’est parce qu’aimer nous fait faire l’impossible depuis la nuit des temps, transforme des individualités apparentes en équipes qui gagnent, nous transcende. L’amour fane parfois pour resurgir plus fort lorsqu’on ne l’attend plus. Alors oui, nous devons nous aimer. Et j’insiste puisque la plupart des amours subsistent pour une raison dans notre société. Ce n’est pas une simple émotion qui nous traverse ou un instant parmi d’autres qui nous bouleverse, c’est plutôt un sentiment qui perdure, c’est à dire quelque chose de construit, quelque chose de porteur, quelque chose de fondamental. Je dirai même plus, c’est une force qui procure par l’admiration de l’autre une motivation certaine et une immense confiance en soi.
Quand on aime, on ne compte pas. Alors certes autrui occupe une place très importante dans notre esprit, parfois même toute la place et l’on désire changer pour cet autre : l’envie d’être plus beau, l’envie d’être plus efficace, plus agréable ou même plus créatif. Mais aimer l’autre c’est aller vers lui avec ouverture (fragilité au départ puis avec générosité) en s’offrant à lui. On se réjouit de sa présence et l’on sublime sa valeur et sa beauté. On sublime toute cette humanité car l’on doit le faire pour construire un monde meilleur.
L'amour est en fait une disposition généreuse qui trouve délice à rechercher le bien de l'autre, quitte à en payer le prix. C’est une énergie agréable et plus ou moins paisible qui sort de soi pour aller gratuitement vers son prochain. On désire aussi recevoir mais cet amour n’est en aucun cas un échange, il faut sans nul doute s'aimer soi-même pour pouvoir aimer l'autre ! Ne pas attendre qu’on nous aime à notre place, et j’entends par là «s’aimer » au sens de : prendre soin de sa vie, porter sur soi un regard bienveillant fait de lucidité et de douceur, s'accueillir avec sa part d'ombre et sa part de lumière...
Alors oui, en cette ère du numérique ou l’amour n’est désormais tactile que sur iPhone, nous devons nous aimer, sans qu’aucun ne ronchonne. Qu’en pensez-vous, très chère ?
Annaelle : L’amour est maladif, fuyez le comme la peste !
Grégory : Votre vers me laisse pensif, en avez-vous au moins fait le test ?
Annaelle : Je préfère détester qu’aimer, ne me coupez plus et laissez moi convaincre tous ces gens perdus.
Non, nous ne devons pas nous aimer. Kant et bien d’autres ont essayé avant nous de traiter cette question, je voudrais à mon tour vous la poser « Avez-vous des ennemis ? » (Merci pour votre spontanéité.) Si demain je vous demande d’aimer vos ennemis, seriez-vous d’accord ? Non bien évidemment. Et au nom de quoi ? De qui ? Puis-je me permettre de vous ordonner de renoncer à votre liberté individuelle, de mépriser quelqu’un ?
Par définition, le devoir est une obligation, un renoncement à la liberté. Mais celle-ci implique la volonté et la liberté de choix. Le devoir se confond avec obligation mais toute obligation n’est pas un devoir. Le devoir n’est que l’intention et la volonté de bien faire, motivé par le respect de la loi. Or dans la loi française, rien ne stipule que nous devons aimer quelqu’un ni même s’aimer soi-même. L’idée en soi est tellement niaise.
En choisissant d’aimer quelqu’un, l’homme fait un choix et se définit comme tel. Le devoir d’aimer son prochain proviendrait alors de livre religieux : Dans la bible « aimer son prochain » « tendre la joue » Dans le coran « tu aimeras ton prochain comme toi-même » Dans la thora « idem ». Ici, aimer son « prochain » apparait comme un ordre mais en réalité si cet ordre provient d’une autorité divine, alors rien n’est concret. Aimer l’autre représente en fait un idéal moral pour l’Homme, mais en aucun cas une obligation au sens de norme vis-à -vis de la société. De plus, si nous aimions tout le monde, quel sens donnerions-nous dès lors à l’amour ? Il n’en serait que plus banal et superficiel…
Si l’on considère que notre sujet est « s’aimer soi-même » alors nous pourrions nous demander si s’aimer dans le but d’aimer les autres par la suite n’ait pas plutôt s’aimer pour mieux se détourner d’autrui ? Notre sujet parle d’amour, mais si je vous demande à vous ; monsieur, d’aimer celui qui fut l’ex de votre petite amie ; Seriez-vous prêt à le faire ? Ou bien à vous, Madame, de nous aimer autant que votre progéniture ; en seriez-vous capable? Il est trop beau et irréaliste que d’appliquer des grands courants de pensée, mais si cela entraine une contrainte pour vous, j’estime normal de refuser catégoriquement la demande.
Aimer, messieurs dames, de quoi parlons-nous exactement ? Construire ensemble, avec l’amour conjugal ; orienter son enfant vers l’autonomie, via l’amour parental ou encore entretenir le vivre ensemble par l’amour de l’humanité.
Aimer est une ineptie. Le fondement de toute religion à ce jour mais aussi une valeur véhiculée par la société sans que personne ne s’y oppose. Et l’on voit aujourd’hui ou tout ce bourrage de crâne nous mène : à force de trop en faire pour que les gens s’aiment, ils finissent par se haïr, partout dans le monde. Le temps de Gilbert Montagné, Roméo et Juliette s’avère dépassé.
Ceux qui n’arrivent pas à avoir une estime d’eux-mêmes, en autonomie, finissent par devenir automatiquement dépendants d’autrui puis tombent dans l’amour de la consommation à excès, le capitalisme exacerbé ; leur différence empêchant la société de les porter en tant qu’individus à part entière. En somme, aimer, ce n’est pas combler un manque mais partager un tout… Et si l’on se fonde sur cette citation, NON, nous ne devons pas nous aimer.
CONCLUSION QUI NOUS RASSEMBLE A TROUVER
Placer : L’auto-adoration pousse Narcisse à se noyer dans son propre reflet et incite aujourd’hui la jeunesse à faire la course aux Like et aux Retweet.)
Dernière modification par Grecota (29-01-2017 14:55:34)
Hors ligne
projet très intéressant....ça change !
je trouve que c'est pas mal....
Hors ligne
Merci de partager ton travail avec nous! Tu as bien du mérite vu le temps dont tu disposes. Effectivement tu écris bien, c'est agréable à lire; comme on aimerait l'entendre!
Tu dis: "Dans l'ensemble mon texte manque de poésie, de citation, de rythme, d’interaction, de figures de style pour l'éloquence et surtout d'humour. Mais je ne sais pas pourquoi, je sèche. La prof a apprécié, moi je le trouve si peu convaincant..." Ce qui me vient tout de suite c'est que tu pourrais, puisque tu sens le manque de poésie et de citations, citer des poèmes d'Aragon, par exemple. Je pense à ceux interprétés par Jean Ferrat "Aimer à perdre la raison", "Que serais-je sans toi?" (hommage à Elsa Triolet) "Heureux celui qui meurt d'aimer" etc.... Le cinéma devrait aussi te fournir des exemples. Pour ma part, ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, je pense à un film d'une autre génération que la tienne "Mourir d'aimer"(1971), titre chanté d'ailleurs par Charles Aznavour. Il ne doit pas manquer de références dans ta génération.
Peut-être que dans la conclusion pourrait ressortir l'amour de la Vie qui, à moins d'être adepte du suicide, anime chacun de nous...
Bon courage! Et rendez-vous après le concours d'éloquence!
Hors ligne
bravo continue
s'aimer pourquoi si l'amour n' est pas le premier choix
s'aimer comment parce que l'amour c'est exaltant
s'aimer afin, de voir sa vie prendre un autre chemin
s'aimer enfin, le temps se veut rassurant
Hors ligne
S'aimer c'est semer
S'aimer c'est rendre sensé l'intangible
S'aimer c'est contrarié nos appétits instinctifs.
J'écouter Manouquian sur France Inter.
Nous créons des névroses amoureuses
Parce que le problème de l'amour
C'est la propagation de l'espèce.
Alors on devient dingue,
Pour pas qu'on baise comme des Lapins
Et c'est bien.
interessant
Les commentaires des uns et des autres devraient t'apporter d'autres éléments ici:
http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 26&p=1
Hors ligne
Non, on ne peut pas aimer vivre bien pendant que le reste de la planète se meurt.
Non, on ne peut plus aimer se faire abuser par nos dirigeants.
Non, on ne peut pas aimer le racisme.
On ne peut pas aimer l'autre s'il partage des valeurs opposées.
...
Dernière modification par ITESS (29-01-2017 17:03:50)
Hors ligne
Comment vas-tu Grecota?
Hors ligne
c'est très classe vient gratter le grecota et s'arrache. du coup :
https://youtu.be/wY-WbPfi0tU
Il a dit qu'il n'avait que le we pour venir, il est débordé de boulot
Hors ligne
pardonnez moi, ils passe
nicole a écrit:
Il a dit qu'il n'avait que le we pour venir, il est débordé de boulot
Ben oui, bien sûr, je voulais juste lui faire un petit clin d'œil.
Hors ligne
Bonsoir,
Je passe en coup de vent pour vous faire un petit retour sur le concours d'éloquence.
La prof a adoré notre petite joute oratoire, elle a même demandé pourquoi le texte n'était pas entièrement écrit en rimes ahah !
La classe a adoré, je pense que le message est bien passé.
Encore merci pour votre aide !
J'écris peu mais je lis.
Tout comme en vrai je parle peu mais j'écoute.
Greco
Hors ligne
ahah ça par exemple.
bravo à toi et content de te retrouvé bonne continuation
Bonjour Greco.
Ça fait plaisir à lire. Finalement, comment as-tu traité la conclusion? Et as-tu pu remédier au "manque de poésie, de citation, de rythme, d’interaction, de figures de style pour l'éloquence et surtout d'humour", comme tu le disais?
Hors ligne
Un grand bravo, et merci d'avoir pris la peine de nous donner des nouvelles. Bonne continuation à toi !
Hors ligne
Super ! Merci pour les News !
Hors ligne