Vous n'êtes pas identifié.
Agathe m'a fait découvrir ce jeune talent .... quand je l'écoute je pense à Brassens, ses textes sont superbes, ma préférée ... " la feuille " ..... superbe ecriture, mélodie nonchalente comme pour dédramatiser la situation, mais la poser, là , avec pudeur mais réalisme, avec la simplicité d'une vie qui passe et qui s'arrete pour être trop lourde ... pour une feuille de papier ....
merci Line, merci beaucoup
Vincent V
J'aurais pu être pressée sur le cœur d'une enfant
Ecoutant dans mes lignes la voix de son amant
Ou être le pliage d'un gamin de huit ans
Et voler dans les airs sous les rires des enfants
Mais je tourne la page d'une triste histoire
Qui dit que le chemin n'était pas tellement long
Pas tellement long...
comme c'est joliiiiiiiiii !!
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je viens d'entendre ce poème dans un film
Je porte ton coeur avec moi
J'ai toujours ton coeur avec moi
Je le garde dans mon coeur.
Sans lui, jamais je ne suis,
Là où je vais, tu vas, ma Chère
Et tout ce que je fais par moi-même
Est ton fait, ma Chérie.
Je ne crains pas le destin
Car tu es à jamais le mien, ma Douce.
Je ne veux pas d'un autre monde
Car ma Magnifique, tu es mon monde, mon vrai.
C'est le secret profond que nul ne connait,
C'est la racine de la racine,
Le bourgeon du bourgeon,
Et le ciel du ciel
D'un arbre appelé vie qui croît plus haut
Que l'âme ne saurait espérer ou l'esprit le cacher.
C'est la merveille qui maintient les étoiles éparses,
Je garde ton coeur,
je l'ai dans mon coeur.
Edward Estlin Cummings
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très beau
merci nounou
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j'ai trouvé ce joli texte sur le myspace de GCM et j'ai eu un coup de coeur!
Une petite pensée pour bien commencer ta journée...LA VALEUR D'UN BILLET DE 500$Un conférencier bien
connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet
500$.Il demande alors aux personnes présentes: «qui
aimerait avoir ce billet de 500$ ? »,Les mains
commencèrent à se lever,alors il dit : « Je vais donner
ce billet à l'un d'entre vous, mais avant
laissez-moi faire quelque chose avec. »Il prend le billet
et le chiffonne avec force, après cela il demande : «
Est-ce que vous voulez toujours de ce billet chiffonné ?
»Les mains continuèrent à se lever malgré ce geste.«
Bon, d’accord, mais que se passera-t-il si je fais ceci
du même billet ? »Il jette le billet froissé par terre
et saute dessus à pieds joints en l’écrasant autant que
possible et le recouvrant de la poussière du plancher,
ensuite il demande : « qui veut encore ce billet ?
»Evidemment, les mains continuèrent à se lever !Il
dit:« Mes amies, vous venez d’apprendre une leçon
aujourd’hui, peu importe ce que je fais de ce billet,
vous le voudrez toujours, mais pourquoi ? Parce que sa
valeur na pas changé, il vaut toujours 500$.Plusieurs fois
dans votre vie, vous serez froissés, rejetés, souillés
par les gens ou les évènements. Vous aurez l’impression
que vous ne valez plus rien; mais en réalité, votre valeur
n’aura pas changé aux yeux de ceux qui vous estiment. La
valeur d’une personne ne tient pas à ce qu’elle fait
ou ne fait pas, mais à ce qu’elle est, Vous pourrez
toujours recommencer et atteindre vos objectifs, car votre
valeur intrinsèque demeure toujours intacte...
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oooh c'est dan son muyspace ?(c'est quoi l'adresse au fait ?) cool. j'aime bcp ce texte, je l'ai souvent reçu en mail ! merci stoupig
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http://www.myspace.com/grandcorpsmalade je n'arrive pas à faire des liens !
bisous
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oh ben si il y a un lien!!!!!
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Debout devant ses illusions
Une femme que plus rien ne dérange
Détenue de son abandon
Son ennui lui donne le change
Que retient elle de sa vie
Qu'elle pourrait revoir en peinture
Dans un joli cadre verni
En évidence sur un mur
Un mariage en Technicolor
Un couple dans les tons pastels
Assez d'argent sans trop d'efforts
Pour deux trois folies mensuelles
Elle a rêvé comme tout le monde
Qu'elle tutoierait quelques vedettes
Mais ses rêves en elle se fondent
Maintenant son espoir serait d'être
Juste quelqu'un de bien
Quelqu'un de bien
Le cœur à portée de main
Juste quelqu'un de bien
Sans grand destin
Une amie à qui l'on tient
Juste quelqu'un de bien
Quelqu'un de bien
Il m'arrive aussi de ces heures
Où ma vie se penche sur le vide
Coupés tous les bruits du moteur
Au dessus de terres arides
Je plane à l'aube d'un malaise
Comme un soleil qui veut du mal
Aucune réponse n'apaise
Mes questions à la verticale
J'dis bonjour à la boulangère
Je tiens la porte à la vieille dame
Des fleurs pour la fête des mères
Et ce week-end à Amsterdam
Pour que tu m'aimes encore un peu
Quand je n'attends que du mépris
A l'heure où s'enfuit le Bon Dleu
Qui pourrait me dire si je suis
Juste quelqu'un de bien
Quelqu'un de bien
Le cœur à portée de main
Juste quelqu'un de bien
Sans grand destin
Une amie à qui l'on tient
Juste quelqu'un de bien
Quelqu'un de bien
J'aime à penser que tous les hommes
S'arrêtent parfois de poursuivre
L'ambition de marcher sur Rome
Et connaissent la peur de vivre
Sur le bas-côté de la route
Sur la bande d'arrêt d'urgence
Comme des gens qul parlent et qui doutent
D'être au-delà des apparences
Juste quelqu'un de bien
Quelqu'un de bien
Le cœur à portée de main
Juste quelqu'un de bien
Sans grand destin
Une amie à qui l'on tient
Juste quelqu'un de bien
Quelqu'un de bien
un chanson tranquille de Enzo Enzo, Ã la douce voix..
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je crois reconnaiître quelqu'un de géniale dans cette chanson:neutral:
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Je ne connaissais pas ce texte de Enzo Enzo, j'ai jamais trop écouté tu me diras, mais le texte me plait bien, il m'est familier dans un sens!!!
Merci pour la découverte!!!
(je l'écoute là tiens, douce voix oui!!! lol)
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Dedicace speciale à nicole (je crois que cest le genre que tu aimes
Quand L'astre Se Noie
La descente de l'astre s'avere ineluctable
Sur le plat horizon il reste sans cable
Couleur de sable sur un fond de marble
Bleu irreel tel la morale sans fable.
On entend ses cris qui echoent dans le silence
Viole par les mouettes qui se croient pelicans
Elles chevauchent un vent gymnaste, maudissant
Leur proie luisante a la muette presence.
L'astre se meurt, sa descente se précipite
Ses rayons oranges, tentacules frenétiques
Se jettent autour d'un monde qui glisse
Telle ma main aimante dessus sa peau lisse.
De plus en plus faible, ses ébats se prolongent
Dans une eau immobile au souffle court
A l'instar du temps aux sanglots lourds
Qui s'étire gourd sur la cote qui songe.
Un brouillard s'éleve, un linceul de brume
Troue de ci de la par des ames defuntes
En forme de croix aux membres tordus
Tels des épouvantails en tige de saule pleureur.
Dans leur terre molle les herbes se courbent
Une derniere genufluxion vers la ligne sourde
Au loin qui ignore leurs pleurs de "vive le roi"
Car le roi, l'astre est mort.
Maodo (http://senpoetes.homestead.com/homepage_Maodo.html) du club (virtuel) des poetes (http://poetesdusenegal.homestead.com/membres.html) qui malheureusement n'existe plus
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la beauté et le calme du crépuscule....
merci beaucoup, Natty
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Un texte que Nada à posté sur mon myspace:
Ma peau
Ce bar est un foutoir
où règne des icônes,
et moi broyant du noir
j'en ai fait mon royaume,
venus de l'arrière salle
j'y perçois les murmures,
des putains racontant
l'amour sans fioritures,
l'odeur du tabac froid
cotoie celle du Chanel,
et l'odeur du désir
celle des rapports charnels,
la bête sous la ceinture
c'est l'hydre dans mon corps,
je fonce vers la luxure
en invoquant sa mort.
Les femmes auront ma peau...
les femmes auront ma peau...
dans un hôtel, dans un peep show
ou dans un bordel en huis-clos.
Postées sur les boulevards
arpentant les trottoirs,
les putains en faction
scintillent sous les néons,
je recherche en chacune
le sable fin des dunes
et le vent chaud du sud
balayant la lagune.
Défiant la frénésie
de ma lubricité,
j'aspire à leur offrir
le bonheur d'être aimées,
mais je n'suis qu'un dandy
crachant sa déchéance,
parmi les belles de nuit
peuplant ses turgescences.
Les femmes auront ma peau...
les femmes auront ma peau...
dans un hôtel, dans un peep show
ou dans un bordel en huis-clos.
Nada
J'aime bien le ton sombre qu'il a et voilà , j'aime bien son univers!!!
Enjoy!?!
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j'aime beaucoup aussi
(et il va vraiment falloir que je me décide à aller voir les myspaces....)
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un texte de Vincent Roca chroniqueur au Fou du roi, sur France inter, écrit pour Louis Bozon, et surtout en hommage au jeu des 1000 euros
les jeux de mots sont délectables:
Cher Louis Bozon, vous êtes le type en question. Celui des mille euros. Il y a eu Lucien Jeunesse et vous. Question de génération. Vous vous y connaissez en questions… Vous les recevez, vous les triez, vous les posez. Calmement. De façon posée. Des bleues, des blanches, des rouges. Jamais les roses, les questions épineuses. Quel est ce compositeur autrichien né à Vienne en 1797 et mort dans la même ville en 1828, très connu pour son côté altruiste. Schubert, bien sûr. Ah, l’altruisme de Schubert ! A chaque question sa réponse. Vous questionnez Pierre, Paul, Jacques. Et même Roger. Mais lui, vous l’interrogez. Et pas question, pour Roger, de déroger à l’interrogatoire. Ou de le proroger. Le temps pour la réponse est compté. Il est martelé au métallophone. Les candidats sont des répondeurs. Ils doivent répondre pendant le bip sonore. Pas après. Et le public, lui, vibre. Citez-moi un vêtement et un légume écossais. Le kilt et le petit pois. Les candidats montent sur une petite scène : vous les mettez sur la scénette. Vous les cuisinez gentiment. Et ils répondent. Parfois à côté, parfois pile sur la question. Une poule, vous pouvez toujours la cuisiner, il y a peu de chance qu’elle réponde. Qu’elle ponde, oui ! Mais qu’elle réponde… Citez un livre qui soit une œuvre Dard. San-Antonio. C’était une question piège. Attention, pas question de laisser passer des questions sans réponse. Question d’honnêteté… Avec le temps, les peintures passent-elles ? Et la jeune mariée, quelle bague a-t-elle ? Le sucre, j’en ai… la farine, j’en ai… mais les œufs en ai-je ? Le Campari brûle-t-il ? La vipère mord-elle ? Dans une crèche provençale, quelle odeur sent-on ? Le fleuriste, pisse-t-il ? Une autoroute sans dégagement s’encombre-t-elle ? Pourquoi les polonais n’arrivent-ils pas à se faire un nom en ski ? Et la question que se posent tous les chœurs d’éléphants (pas le myocarde, non, la chorale) : barrit-on ? Grave question ! Et pas question de s’endormir sur la question. L’heure passe, l’antenne n’attend pas. Prenez les japonais. Ils ne s’endorment jamais sur une question ! Et pourtant, tous les japonais se retournant sur leur passé se sont un jour posé cette question : qui fut-on ? Comment s’appellent ces champignons en provenance du Mexique qui permettent de voir le jour en pleine nuit ? Des champignons halogènes. Il y a la question bécot, celle qui est au bord des lèvres, et la super-bécot, avec la langue… Elles ne soulèvent pas les foules, tout juste des ossements d’épaule. Qui sont-elles ? La clavicule et l’omoplate, oui, des ossements d’épaule… Ce sont toujours des questions d’argent. Oh, de toutes petites sommes. Question de tact. Doit-on saupoudrer les fesses d’un bébé ? Simple question de talc… A sa mort, ce personnage était plus en odeur de cramé qu’en odeur de sainteté. De qui s’agit-il ? Jeanne d’Arc. Quel est le proverbe russe qui fit fureur le 4 novembre 1956 à Budapest ? La nuit tous les chars sont en Hongrie… Quelle est l’épitaphe qu’on inscrivit sur la tombe de Gutenberg le 3 février 1468 ? Vive l’encreur ! Il y a des questions vitales, enfin… de vie ou de mort, selon le point de vue. La question des poissons, face à l’hameçon : où se planque-t-on ? Que faut-il faire face à un suicidé pendu ? Ça dépend… Après usage une prise périt-elle ? L’alcool est-il hic ? Les questions de culture générale : Quel est le cri des cerfs mélomanes ? Ils brahms… De quelle pièce est extraite cette citation : « être œufs, ou ne pas être œufs ? » Omelette, Acte 2 scène 1. Questions de bon sens. Si un cheval déprime, pourquoi faut-il le confier à une femme ? Une écuyère matin midi et soir et il n’y paraîtra plus ! Chez l’homme ou l’animal, qu’appelle-t-on l’art d’accompagner les restes ? La défécation. Avant d’écraser un coléoptère qui nous énerve particulièrement, ne devrait-on pas constituer un jury populaire et poser cette question cruciale : le condamne-t-on (ce con d’hanneton ?). La question bourricot, pour les ânes (Bourricot ! bourricot ! bourricot !) Pouvez-vous me citer un jus de fruit ? Joker… Et la super-bourricot (Super ! Super ! Super !) : Si l’on coupe un cheval avec une ânesse on obtient un bardot. Un âne avec une jument, un mulet. Qu’obtient-on en coupant un cheval avec une chèvre ? Du crottin de Chavignol. Le Cadre Noir de Saumur propose deux années d’études hippiques. Comment désigne-t-on ces deux années ? Cagneux et hippo-cagneux. Au plafond de la chapelle Sixtine, le peintre a mis quel ange ? L’Ange Gabriel. Qu’est-ce qui différencie un ministre truc des autres ministres ? Il a un cabinet à la turque. Le 30 juillet 1966, le président chinois plonge dans le Yang Tsé Kiang. Quel est le geste que l’humanité retient de ce fameux jour ? Ma ôte ses tongs… Que se passa-t-il le 22 novembre 1928, dans la vie du grand musicien français Maurice Ravel ? Il régurgita ses champignons, des bolets, dans un formidable rot musicalement très riche… Journaliste et homme politique suisse, il meurt brutalement bien qu’il soit premier de Corday. Jean-Paul Marat. J’en passe, et des questions meilleures… Mais il est hors de question que je termine, cher Louis Bozon, sans vous poser la dernière question, la question rouge… Vous allez prendre votre retraite… est-ce une manière de vous remettre en question ?
VINCENT ROCA
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Tu as tout tapé ou copié/collé Nounou ???
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j'ai tout tapé avec mes petits doigts, à partir de la chronique en direct, qu'est ce que tu crois!!
looooooooooool
non, on peut heureusement les demander à france inter qui se fait un plaisir de les envoyer...
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ils pensent à toi !!! bibis !!!
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il est trop fort Roca !
merci pour la copie !
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Dans ma rue
J’marchais dans ma rue
Elle était belle, elle était sombre
Avec sa beauté toute crue
Et ses odeurs toutes nues
Moi j’aime la fraîcheur
De ses aisselles tendres
Et les rondeurs tordues
De ses lignes informes
Cette rue me parle
Me fait tripper, Me fait vibrer
Comme mes amants d’une nuit
Avec en moins les regrets
J’marchais dans ma rue
A l’heure où trainent les tarés
Avec leurs haleines fétides
Et leurs lèvres vieilles et arides
J’humais la pestilence nouvelle
De ma rue, la plus cruelle
Avec satisfaction avec intime passion
Il est arrivé par derrière a pris ma main
M’a défait mon jupon sans passer par la maison
Il a pris tout son temps, j’avais les mains attachées
Il a pris tout son temps, il m’a frappée, massacrée
Il a pris tout son temps, m’a goutée puis m’a tué
J’gisais dans ma rue
J’étais belle, j’étais sombre
Avec ma beauté toute crue
Et mes odeurs toutes nues
Il a aimé la fraicheur
De mes aisselles tendres
Et les rondeurs tordues
De mes lignes informes
triplex
http://www.mespoemes.net/louiss/
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JE n'ai de larmes que les tiennes
Elles perlent dans mon coeur
Sous ma peau endormie
Autrefois sous mes draps ta chaleur infinie
S’en est allée ma joie, amour inassouvi
Elles perlent dans mon cœur
Tes larmes, tes douleurs
Je n’ai d’oraison que ton ciel attendri
Tes humeurs affranchies des craintes la nuit
Je n’ai d’illusions que tes mains dans mes mains
Et nos vaines passions qui ne sont que poison
Elles disent tes chansons
Dans mon cœur aigri
Autrefois sur ma peau ton souffle j’ai accueilli
S’est envolé mon rêve, amour meurtri
Elles perlent dans mon cœur
Tes larmes, tes douleurs
Je n’ai de saison que tes lèvres enfouies
Dans d’autres paysages où se joue la vie
Loin de moi, des histoires miennes
Je n’ai de larmes que les tiennes
Triplex
Dernière modification par natty (12-06-2008 20:25:04)
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Ecoute plus souvent
Les Choses que les Etres
La Voix du Feu s’entend,
Entends la Voix de l’Eau.
Ecoute dans le Vent
Le Buisson en sanglots :
C’est le Souffle des ancêtres.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans l’Ombre qui s’éclaire
Et dans l’ombre qui s’épaissit.
Les Morts ne sont pas sous la Terre :
Ils sont dans l’Arbre qui frémit,
Ils sont dans le Bois qui gémit,
Ils sont dans l’Eau qui coule,
Ils sont dans l’Eau qui dort,
Ils sont dans la Case, ils sont dans la Foule :
Les Morts ne sont pas morts.
Ecoute plus souvent
Les Choses que les Etres
La Voix du Feu s’entend,
Entends la Voix de l’Eau.
Ecoute dans le Vent
Le Buisson en sanglots :
C’est le Souffle des Ancêtres morts,
Qui ne sont pas partis
Qui ne sont pas sous la Terre
Qui ne sont pas morts.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans le Sein de la Femme,
Ils sont dans l’Enfant qui vagit
Et dans le Tison qui s’enflamme.
Les Morts ne sont pas sous la Terre :
Ils sont dans le Feu qui s’éteint,
Ils sont dans les Herbes qui pleurent,
Ils sont dans le Rocher qui geint,
Ils sont dans la Forêt, ils sont dans la Demeure,
Les Morts ne sont pas morts.
Ecoute plus souvent
Les Choses que les Etres
La Voix du Feu s’entend,
Entends la Voix de l’Eau.
Ecoute dans le Vent
Le Buisson en sanglots,
C’est le Souffle des Ancêtres.
Il redit chaque jour le Pacte,
Le grand Pacte qui lie,
Qui lie à la Loi notre Sort,
Aux Actes des Souffles plus forts
Le Sort de nos Morts qui ne sont pas morts,
Le lourd Pacte qui nous lie à la Vie.
La lourde Loi qui nous lie aux Actes
Des Souffles qui se meurent
Dans le lit et sur les rives du Fleuve,
Des Souffles qui se meuvent
Dans le Rocher qui geint et dans l’Herbe qui pleure.
Des Souffles qui demeurent
Dans l’Ombre qui s’éclaire et s’épaissit,
Dans l’Arbre qui frémit, dans le Bois qui gémit
Et dans l’Eau qui coule et dans l’Eau qui dort,
Des Souffles plus forts qui ont pris
Le Souffle des Morts qui ne sont pas morts,
Des Morts qui ne sont pas partis,
Des Morts qui ne sont plus sous la Terre.
Ecoute plus souvent
Les Choses que les Etres
La Voix du Feu s’entend,
Entends la Voix de l’Eau.
Ecoute dans le Vent
Le Buisson en sanglots,
C’est le Souffle des Ancêtres.
Birago DIop http://www.biragodiop.com/
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oh merci Natty de remettre à l'honneur ce magnifique texte de Birago Diop!! il est déjà là , mais tellement enfoui...c'est une merveille que je ne me lasse pas de relire! quelle consolation, et quelle sagesse!!!
et merci pour les textes de triplex dont tu nous régale de temps en temps...quelle plume!
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Merci nicole. Je e me rappelais plus si je l'avais deja posté ici ou pas. Apparemment oui
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Un texte coup de coeur : Souleymane Diamanka !
Muse amoureuse...
Une muse pose nue dans une métaphore, et métamorphose son poète en peintre
Elle plonge dans un bain parfumé, en empruntant au printemps sa propre emprunte…
Toi qui me regardes dans les yeux ce soir, tu seras cette muse, comme une étoile danseuse
Sensuelle et en sueur au cœur d’une chorégraphie voluptueuse
Pour ne pas que l’horizon nocturne ne nous déçoive,
je t’offre les fleurs de ma poésie d’un voix douce et suave.
Mes mots se posent sur toi comme des jolis dessous de soie que je me ferai un plaisir d’ôter…
J’ai la nuit pour parcourir ta peau et je te promets de compter le nombre exact de tes grains de beauté…
Je me plonge dans ton bain et j’entends l’eau de pluie tomber…Correspondance des sables du désert, corps responsable des danses du désir…
On dit que faire l’amour c’est ne plus sentir, la différence entre donner et prendre du plaisir. Je t’écris une pleine page de caresses, pour même ta peau aime, mes poèmes…
Je t’ai aimé comme une muse émue, dans un musée muet le lendemain d’une nuit d’émeute. Depuis quand ton prénom se prononce dans la pénombre d’un préau, sous les yeux d’une âme ou deux, les océans s’envolent vers le soleil guidé par la plume d’un poète peul et amoureux…Qui saura t’aimer mieux…Une question se pose, mon grand cœur saint te propose ces quelques rations de proses, mais comment t’écrire l’amour comme il n’a jamais encore été écrit, sans vider des centaines de millier d’encriers ? Comment te dire le plaisir que j’éprouve sans crier ? Mon miroir émotionnel a gardé ton reflet pour que tu deviennes sienne, un peu comme une parade nuptiale, quelque part sous le 7ème ciel…J’ai étudié l’oralité en remontant à ses origines, pour faire de tes silences, des zones érogènes…
Pour toi j’ai fait poser sur mes cordes vocales, un tapis de velours et j’ai fait traduire ton prénom dans ma langue : tu t’appelles mon Amour…
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yeees Souleymane!
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C BO CA
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Tout est beau chez Diamanka vraiment. Achetez l'album c'est un delice !
merci eros
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