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C'est un slam de rue, qui chaque jour tue,
de mille façons, la vie.
La mort si présente, qui se réinvente
comme si sa magie avait un coup d'avance
face à l'urgence.
De ce déluge, que rien ne justifie, ni n'autorise
la rue absorbe son lot quotidien d'injustices.
Évidemment la rue a ses priorités, ses excès,
elle sait alors les affronter
avec patience.
Chaque jour elle se métamorphose
la rue a ses évidences
quand elle ose , elle prend la couleur qui rime
en sublimant les états d'âme
par son insouciance maladive
avec osmose.
Souvent elle emprunte les codes
des dealers de rêves en herbe
surfant sur le stress ambiant
en réinventant sa garde-robe
le temps d'une saison éphémère
avec l'humour, comme méthode.
Des changements permanents
ou se côtoie la foule
elle prend la pose, star de l'instant
retenant les bruits de la houle
qui se veulent signe d'attentions
et ses concerts de klaxons
avec empressement.
Quand elle vitupère, elle en perd ses repères
la rue n'aime pas l'abandon
ni l'impasse pair et manque
pas plus que les nombreuses versions
des commères au diapason
fuyant les saltimbanques débonnaires
avec leur vocabulaire
Le slam de rue à ses accents,
ils percutent, autant qu'ils chahutent l'establishment,
elle a sa loi, mais pas de modèles,
rien n'est acquis tout est a faire
selon sa foi, sa force spirituelle
l'envie de rassembler, d'être solidaire
avec l'amour toujours partant
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La rue rime à rien il y est perdu, parce qu'il l'a cru
La rue rame à tout et de Rome à Rennes la rue ramène
Le bien, le mal où errent des Râ sublimes qui ont tout vu
Sauf ce dont parlent ceux qui ne marchent pas avec la haine
Si la rue élève ces élèves savent car tous savent que la rue
N'est jamais aussi belle quand tu la regarde depuis le trône des vaincus,
Qui pousse chaque coeur a en sortir en vainqueur, mais avec
La classe américaine. ou armoricaine. Parce qu'à l'instant, blanc bec
Où la rue devient sanction, les grands noms des rues s'unissent
Pour que ceux qui la pressent ou l'engraissent, où encore la haissent,
Prennent conscience qu'on est plus. et que tu peux avoir des missiles russes
Je te pisse dans l'oeil sans toucher les bords, en mangeant un sandwich Grecques.
Dernière modification par MoonZ (28-11-2016 11:29:03)
fait moi plaisir : https://youtu.be/LKZ8uFnoiWQ les deux sont vrais ( je me suis trompé de lien)
Dernière modification par MoonZ (28-11-2016 11:56:55)
la vie est belle, quand l'amour a tire d'aile, se pose sur la rue, où ,celle, est ingenue
Dernière modification par nouga (28-11-2016 13:40:29)
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euh ingénue c'est un génie au féminin, non?
Qui est d’une grande naïveté, qui agit avec une sincérité parfois excessive en ne cachant jamais ses sentiments. Une jeune fille ingénue et inexpérimentée.
•[Par extension] Qui exprime l’innocence, la candeur. Un air, un sourire ingénu.
cela n'empêche en rien qu'elle soit nue
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ça m'apprendra à ouvrir ma grande gueule
la 1ere strophe
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Ben ouais.
La rue, c'est mon enfance.
C'est la que tout a commencé.
J'me souviens d'mon adolescence,
Quand j'me suis mis à rimer.
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la rue c'est notre reflet, elle est changeante , aguichante, et même mutante
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Belle idée d'un fin observateur! Décidément tu nous inspires. Permets que j'y mette à mon tour ma petite touche.
C'est un slam de rue qui, chaque jour résiste
de mille façons, au fatalisme, si triste,
car la rue n'aime pas les renoncements,
ni les donneurs de leçons
pas plus que les injonctions
et se manifeste, arborant ses convictions.
Chaque jour elle s'affiche, se pavane, haute,
comme aujourd'hui où elle clignote
de mille feux dans les yeux des enfants,
offrant sa part de rêve, de féerie, assurément,
quand la fête souffle un vent de bonheur,
qui console et sèche un temps les pleurs.
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merci maya, je suis utopiste également, donc j'adhere, mais réaliste aussi , je me méfie
c'est un slam de rue, l'art de l'enfance, des rêves impromptus
l'errance quand elle suit l'envie , face aux échéances
la liesse quand elle est populaire, comment plaire, se satisfaire
une aventure qui perdure, même si on jure, elle à belle allure
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Je te reçois 5/5. Le problème c'est que le réalisme est souvent synonyme de pessimisme, voire de fatalisme. Une perte du sens de la vie qui m'inquiète...
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tout ce qui finit en isme, n'est pas forcement truisme , ni voyeurisme, pas plus que séisme
bonne journée en réalisme
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slam de rue , ta race
me dit en face, l'intrus
us et coutumes
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Wahou Nouga bravo. J'adore.
C'est un slam de rue,
Il est un peu secoué,
Par tous ces pressés,
La rue c'est la cohue.
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merci miss
slam de rue , pour miss
qui l'affronte sans peurs
pour elle c'est un oasis
dans sa vie de mineure
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