Vous n'êtes pas identifié.
Je pense à mon cul avec ma tête.
Il ne faut surtout-pas faire l'inverse.
Sinon ce n'est pas bon!
A expliquer ça sera long…
… et même… si tu m'emmènes.
Ca ne résout pas le problème.
"Après que ça soit fini..."
C'est trop loin d'ici?
Il n'y a vraiment pas mieux que tout de suite.
Ca ne va jamais assez vite!
On est là pour voir, quand on a vu, on avise.
Ce ne sont pas les bêtes qui ont le plus de bêtise.
Si t'as pas la chance?
Il faut que tu t'en balances…
Que t'attrapes une autre liane…
pour prendre une autre médiane.
Entre le moins et le plus il y a néanmoins...
On ne sait jamais ce qu'on peut avoir besoin?
"Du cul?"
C'est sûr.
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La veilleuse.
Battement crispant,métronomique et défectueux,
Les aiguilles traquent,assassines, les heures perdues,
dans le cimetière du zodiaque. Rouage aqueux,
fendillée sur le cadran - De cette plaie coule du pue ;
Sang noir du remords, sang gris des nuits meurtries,
Infecté du sourd cri des souffrances traumatiques.
Dans les plis et replis, on peut discerner avec un peu d’esprit,
Que les renforts rouillés, sur la monture chromatique,
Se délogent doucement, mais tiennent par nous ne savons quelles sciences.
Bel objet démantibulé, s’il y en est, mais, l’expert n’est pas un amoureux.
Le crime était parfait, presque, mais la mécanique de précision exquise,
De cette tocante usée à l’âme par la vie désabusée d’une marquise
Bat encore. Les aiguilles sont recroquevillées de telle sorte que,
Dans le tintamarre de chez l’horloger, le vacarme strident du frottement
Fait des souffles au cœur, qui grincent… non… croassent pareil aux chants creux
Des corbeaux maudits des matins d’hiver, brassant l’air nauséeux. Sale temps.
Dans ce théâtre de comtoises, d’ingénieurie suisse, de savoir-faire de Belle-fort,
Dans le froid glacial de la nuit brumeuse, dans ce spectacle de mort grimaçante,
Les échos endiablés d’un tambour brutal remontent comme un filon d’or,
Et remuent le souvenir claudiquant des pirates et trépassés. Terribles, Pour cette tocante,
Ils tuèrent femmes, enfants, brûlèrent des villages et plièrent les peuples par le sang.
Ce sang brûlant bouillonne là , magma de ferraille et d’alliage atlante. Ô mes frères,
Ô sentinelles ensevelis par le destin tragique des héros antiques des années cent ;
Nos cœurs d’orichalque sont l’œuvre déshéritée du sombre prince des enfers.
Hier, j’ai été voir, le réparateur, un quadragénaire musulman, dans une venelle fantôme ;
L’homme sage et juste ausculta, l’instrument de mon désarroi. En ces quelques mots, dit :
Il te faudra du temps et de la mesure. une mesure de patience, deux autres pour l’Homme.
Le dernier Quart avant la nuit, il te faudra une portion de Foi, une autre de Verre. Puis, il dit :
Toutes justices vraies se doivent d’être éclairantes, ta Chose est précieuse, comme l’eau pure.
Ne t’affecte plus, tu iras encore vers demain. Sur le comptoir, j’ai laissé toutes mes pennys.
Il me reconduisit à la porte. « Inch Allah, mon ami, nous nous retrouverons dans le Futur,
J’ai aimé nombre de femmes pour savoir qu’en tout existe une par de lumière et de nuit. »
Je suis un garçon mauvais, j’ai aimé à la déraison, réduit la passion à la rage et l’envie,
J’ai blessé, hurlé les étoiles, bu et mangé, j’ai dansé avec la Dame blanche, j’ai cédé
A tous les désirs de la chair et châtier ma joie, pour le délice mortifère des sans-vies.
Je suis un garçon mauvais, j’ai assassiné l’espoir comme on tranche la queue du Lézard.
J’ai volé la main de Lazare pour venger les miens, des haines sans fondements.
Maintenant sur les aiguilles disloquées de mon vivre, je lis : Deviens ! Sans d’autres égards !
J’ai pleuré cent nuit, écrit sans le jour, vendu ma part, la pire, égrainer nos serments.
Je suis un garçon mauvais, sinon je serais comme eux, dans les hauts remparts de la cité.
Mais je m’exile, mes frères, je ne suis ni de Dieu, ni de Neptune, ni de Vénus, ni d’Antarès.
Je suis l’homme-lune, la nuit porteuse de ce fardeau cruel, des impies jamais acquittés,
Et sachez amis de Faire, que je vais en quête de la reine terrible pour guérir de ses caresses.
Dernière modification par MoonZ (21-10-2016 20:07:29)
j'en reste sur le cul
Dernière modification par nouga (21-10-2016 11:07:57)
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tant qu'on ne pete pas plus haut que son cul, ça va toujours...et comme tu dis, tant qu'on en a...
Moonz ta veilleuse est très touchante, jolie dédicace à Réci
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Merci Moon'Z, ça ne pouvait pas mieux tomber.
Merci a vous 3, il faut avoir aussi du cul… mais ça peut se provoquer.
En tous cas "bonne chance a vous sur votre route".
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En fait j'imaginais l'inverse: si tu avais pensé à ta tête avec ton cul, tu aurais écrit quoi ? Bravo Reci.
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tellement facile, Réci parle de réveiller l'esprit au lieu de se chier dessus. Sylvie tu viens lui demander de mettre des langes, le caca c'est comme la passion c'est le fruit de nos efforts pour manger vos remontrances.
D'imaginer l'inverse aide a situer.
Merci sylvie, MoonZ et ITESS;
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sylvie32 a écrit:
En fait j'imaginais l'inverse: si tu avais pensé à ta tête avec ton cul, tu aurais écrit quoi ?
Bravo Reci.
Sylvie, dis-tu cela en référence à l'expression "avoir la tête dans le cul"?
A ce propos il existe une tripotée d'expressions sur le sujet. On peut les lire par exemple ici:
http://www.linternaute.com/dictionnaire … ion/cul/2/
Amusant ce sujet, Réci. Bon je ne te comprends pas toujours complètement mais c'est juste que je manque d'habitude avec ce registre. En tout cas je te lis avec intérêt.
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pan pan cul cul
cul cul la praline
cul de bouteille
"Avoir des couilles au cul"
Courage (83)
"Avoir du cul"
Chance (72)
"Avoir la bouche en cul de poule"
Hypocrisie (88)
"avoir la tête dans le cul"
Difficultés (259)
"Avoir le cul bordé de nouilles"
Chance (72)
"avoir le cul entre deux chaises"
Difficultés (259)
"Avoir le feu au cul"
Difficultés (259)
"avoir un balai dans le cul"
Apparences (833)
"boire cul sec"
Manger - Boire (225)
"botter le cul"
Conflit (403)
"Comme cul et chemise."
Sentiments (108)
"cul béni"
Apparences (833)
"Cul de plomb"
Personnalité (161)
"Cul par-dessus tête"
Divers (153)
"et mon cul, c'est du poulet"
Parole (511)
"L'avoir dans le cul"
Difficultés (259)
"Mettre la bouche en cul de poule"
Hypocrisie (88)
"parle à mon cul, ma tête est malade"
Conflit (403)
"Péter plus haut que son cul"
Jugement (294)
"se sortir les doigts du cul"
Jugement (294)
"Tomber cul par-dessus tête"
Divers (153)
"Tomber sur le cul"
Apparences (833)
"trouer le cul"
"et mon cul sur la commode"
Parole (511)
"Etre cul par-dessus tête"
Divers (153)
"faire cul sec"
Manger - Boire (225)
"Faire la bouche en cul de poule"
Hypocrisie (88)
"Joint de culasse"
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Le cul ça inspire…
Merci Maya et nouga.
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"Je pense à mon cul avec ma tête.
Il ne faut surtout-pas faire l'inverse. "
c'est clair...qu'elle inspiration de départ...c'est étonnant lol
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On voit de tout?
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penser à son cul avec sa tête. mdrr....
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penser à son cul avec sa tête. mdrr....
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