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La pierre du briquet s'est mise à chantée,
une cigarette et la liste s'est allongée.
J'avais besoin de me heurter au vent,
alterner le bruit de mes pas au contact de la roche.
Regarder les chemins, siffloter les chants de maman.
Écouter la vie ici bas, ce digne spectacle en approche.
Retourner près de ma nostalgie étouffante,
ainsi se souvenir des hauts rivages, sanctuaire louche.
Toucher la magie de l'enfance élégante,
puis rire des bobos de la capitale souffle après souffle.
Parcourir ma courte vie le temps d'une pause,
à travers des photographies, des pensées et des rires.
Souffrir près de l'eau trouble, s'étend l'étang couleur pourpre.
Boire ce verre entre amis, mal aimé puis si triste.
Boire ce verre entre amis, mal aimé puis si triste.
Boire ce verre à la décennie, ça passe, on rempile.
Se voir à la quarantaine, avoir ce besoin fou
celui d'être à nouveau vivant, vivre à la seconde.
Prendre cette espace et s'assoir sur ta peine, matin flou.
Se lever du rêve beau dans l'instant, y sentir cette bombe.
J'avais besoin de me heurter au vent, puis à cette bombe.
Celle qui explose les faux semblants et ouvre la lueur.
Prendre d'une main le passé et de l'autre l'instant, lâcher le comble.
Une cigarette, la vie en rose chantant comme une louve le bonheur.
J'avais une liste incorporant mes peurs folles,
un soupçon rigide dans la lueur monotone.
La pierre du briquet s'est mise à chantée,
une cigarette et la liste s'est allongée.
Puis la bombe a explosé.
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l'instant d'avant, l'instant d'après
st Agustin a dit la chance que nous avons c'est de pas connaître l'heure de notre mort
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perso, ton texte me fait louché, pil's
j'ai trouvé un site un jour qui génère des textes aléatoires et je pense à ça là . c'est pas un reproche, sérieux.