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Le joueur et le labyrinthe
Ai-je vraiment choisi de jouer ? A cette étape du jeu de piste je m'interroge.
J'ai cru déjouer les pièges, contourner les obstacles et tout savoir de leurs plans.
Face au labyrinthe les doutes m'assaillent, suis-je armé pour ce périple ?
Dans les mondes visités, les contrées traversées j'ai vu vivre les peuples.
J'ai questionné et cherché à comprendre mais je me sens toujours aussi ignorant.
Comment démêler le vrai du faux dans l'écheveau serré où ils se logent ?
J'ai croisé des êtres qui prétendaient parler vrai, d'autres qui semblaient sincères.
Entre pieux mensonges et miroirs déformants, j'ai perdu pied bien souvent.
Trop de messages restés énigmatiques ou hermétiques m'ont déstabilisé.
Que trouverai-je au bout du chemin, s'il m'est réellement permis d'y accéder ?
Quels leurres jalonneront encore chaque carrefour ? Combien d'errements ?
Comment, sous les apparences trompeuses et les faux-semblants, voir clair ?
Plus question de reculer, les dés sont jetés, la partie s'annonce éprouvante.
Muni de l'encyclopédie universelle, du traducteur et du décodeur, je me lance.
Plus question de suppositions, de supputations et de supposées solutions.
Face au chant des sirènes et aux mirages les plus élaborés, je tiendrai bon.
Déchiffrer, décrypter et dénicher les indices constituent mon fer de lance.
Du labyrinthe je relève le défi, je poursuis sans répit la quête exaltante.
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bravo pour ton texte , voici celui que j'avais écris
Labyrinthe
Par ici, par ici, m’exhorte le labyrinthe
Comme une ultime feinte
Mais voila que pour moi tout s’embrouille
Je suis seul dans cette patouille
Isolé de toutes rives
N’être, que cet être à la dérive
Etrange destinée, donnant à réfléchir
Et le sol qui participe, Ã me trahir
Devenu dés lors, rat de laboratoire
Et mes chances aléatoires
Je choisis un coin, pôle d’attraction
Ou convergent mes illusions
La patience me fait les yeux doux
J’avoue que j’omettais ce rendez-vous
Etant impulsif, quoi de plus jouissif
Attendre sera toujours, un instant lascif
L’ennui aime taquiner mes appétits
Erodant mes désirs, aliénant mes envies
Survivre est une épopée
Mais il faut bien s’occuper
L’espoir revient par à -coups, coucou
Galvaniser un moral, qui a un coût
Mais rien ne peut entraver, les chaines
Quand au cadenas, il rit de mes erreurs humaines
Ainsi le temps passe, et l’angoisse s’éclipse
Il ne faut pas confondre, anxiété, et apocalypse
C’est souvent, qu’être dans la panade
Permet à son orgueil, de devenir tornade
Au loin la sortie, reste à couper les orties
A mains-nues, histoire d’avoir un ressentit
L’horizon s’avère être plus clair que la prison
Surtout quand le chant est celui du pinson
Dehors, le soleil et ses rayons complices
M’indiquent une piste, faut pas que je mollisse
Je sais des étapes salutaires, qui éclairent
Demain mon avenir, a raison de son savoir faire
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Ah les labyrinthes !
Bravo pour vos textes, Nouga, les orties à mains nues, brrr.. heureusement qu'il y a le pinson en sortie.
Maya, ton 1er vers me donne des frisson parce qu'il me rappelle un cauchemar sur une partie perdue alors que je n'avais pas joué.
J'ai vu hier justement une photo du labyrinthe du film Shining, qui est le symbole de l'hotel et de la folie.
Du coup, je suis partie dans la lecture dans un état d'esprit qui n'était pas forcement le tien, mais il y a des ressemblances.
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Bravo à vous 2! Il est parfois difficile d'en sortir de ce labyrinthe avec toutes ces impasses...Et y'a des fois où on en a envie d'y rester enfermé, ou aussi pas l'envie de faire l'effort d'en sortir...
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Merci pour vos retours! Je vois que ça vous parle aussi.
Nouga, tu as écrit ça quand? C'est en effet un sujet inspirant.
Je voulais mettre l'accent sur les apparences qui nous empêchent parfois de démêler le vrai du faux, nous empêchent d'avancer ou nous ralentissent. Je suis d'accord avec ce que tu as écrit: "Il ne faut pas confondre, anxiété, et apocalypse".
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Maya, ce que j'aime avec toi c'est ce que même les textes les plus tristes terminent avec une note douce.
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Que veux-tu, on ne se refait pas. Bises.
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en 2011
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Ton texte n'a pas pris une ride; c'est pas comme nous.
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exact
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C'est vrai que l'idée du labyrinthe reste très bonne...
j'aime envisagé de le poser quelque part...mais pour quoi pas !
Joli texte !
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