Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1 2
pour donner forme à une idée de S.T.ban et papi, je vous propose de regrouper ici les slams (ou autres formes d'expression) qui parlent du pays/région de chacun.
faîtes nous découvrir votre coin, en allant un peu plus loin que la vue de votre fenêtre...
merci d'avance pour les voyages que vous voudrez bien nous faire partager
Hors ligne
slam de S.T.ban visible dans "vos slams"
ce plat pays qui est aussi le mien
c est ma fierté, là d ou je viens
j'en suis parti, jamais bien longtemps
parti chercher un peu de beau temps
certes, dans mon pays il y fait froid
la pluie domine le haut du beffroi
debut septembre, un peu partout ça brade
week-end de folie, un peu partout c est crade
massena a.k.a rue de la soif
ici , serveurs, et videurs taffent
les autres sont forcement la pour la teuf
meme a deux heures du mat kebab..poulet ou boeuf..??
le peuple belge et son avenue
c'est là qu il te dit si t'es detenue
paradoxe c est la aussi que ces dames se vendent nue
mon pays et ses habitants qui aux touristes font la cour
assis sur le bord de la fontaine place rihour
quand a bamako le jour du mariage on n'aime
nous, on a pour tradition de se rendre a wazemmes
un dimanche sans c'est un dimanche de gaché
un dimanche censé c'est le matin au marché
medias arretez de chercher du patoisant
de notre population ça ne concerne que neuf pour cent
il y a la dedans une partis de notre histoire
mais mi zot' auchi sur ché mots je m'fend l'poire
je preserve mon or...je t apprends rien de neuf
je t'aime tres fort.... mon cinquante neuf!!
Hors ligne
slam de papi visible dans "vos slams"
Chez nous
Ce pays sauvage, pays de mon enfance
Un pays visité, et conquis par la France
Dans le temps de quoi être fier
Malheureusement, pour les indiens, la misère
Moi, je suis ici, encore pour longtemps
Après chaque hiver interminable, vient le printemps
Le moment ou dans les veines des érables, coule le sirop
Comme quoi les premières nations n'était pas trop idiots
Chaque hiver on émigre, de façon temporaire
Vers le soleil de Cuba, et l'eau de la mer
Pour retourner sitôt, retrouver notre calvaire
Rêver de l'été, en plein hiver
A l'automne on est dans le bois
C’est le temps de la chasse
Avec un fusil ou une camera
La nature en feu, c'est la classe
A l'été c'est la rue St-Denis et les terrasses
Les meufs de Montréal, retour a la chasse
Ville multicolore et multiculturelle
Autant de couleurs que l'arc en ciel
Évidemment les festivals et la F1 sont des belles putes
Pour attirer les touristes, avec leurs sous, sous sa jupe
A la fontaine du vieux Montréal avec les américains you can sit
Et si tu veux, c’est le moment, tu pourras faire le plein de shit
Mais cherche pas les habitants le Dimanche Après-midi
A leurs chalets en campagne, ils sont tous partis
A Mont-Tremblant pour les riches, vive les Laurentides
Les pauvres resteront sur le Mont-Royal, Ã griller leurs rides
Notre histoire est jeune, une route semé de trous
Sur ce chemin il y a des anglais, un peu partout
Faut vivre avec depuis Québec, la bataille sur les plaines
On a perdu, faut vivre avec, laisses aller ta haine
Cette année c'est le 400ieme, ca va être la teuf!
Ca a commencé par Colomb et l'Amérique en 1492
Puis en 1534 Jacques Cartier avec son equipage sans meufs
Suivi de Samuel de Chaplain qui, depuis 1608, a lancé la partouze!
Hors ligne
slam de monsieur s visible dasn "vos slams"
La ou je vis
c'est la ou le peuple de Françe
cet été ou l'autre partira en vacances
la bretagne il pleut la côte d'azure c'est trop chère
chez nous y'a pas la mer mais c'est un beau pays bien vert
le temple de Vulcain en guise de bonne mère
et les cures thermales comme station balnéaire
bien sur comme partout y'a de la misère
tous les Auvergnats ne viennent pas de Chamalières
comme partout aillieur on à notre dictionnaire
un drôle d'accent, un drôle de vocabulaire
les manivelles
des vièles
dans nos chansons traditionnels
et nos autres chansons
dédiées au Rugby principale religion
voila là ou je vis
Hors ligne
slam de Stoupig visible ici
ma passion..
Cet amour que je vais vous conter
Je l'ai depuis la naissance et ne m'a jamais quitté
C'est à l'adolescence que j'en ai pris concience
Alors que mon corps n'était que violence
Elle m'a tendu les bras pour quelques danses
Je l'ai suivi en cadence, ce fut ma chance
Elle m'a aimée, m'a protégée
et son histoire m'a concernée
mais je n'ai pas fini de la cerner
Elle est mon coeur ,ma destinée
Je l'aime en jaune étincellante dans le soleil
Je l'aime en mauve ,trépidante de merveilles
Je l'aime en bleu,je l'aime en gris
En arc en ciel , elle est ma vie
Son caractère tempêtueux
la pousse à hurler sur l'océan nerveux
qui avale les marins égarés
Sa douceur légendaire
la fait aimer des gens de la terre
tantôt chaude comme une mère
tantôt froide comme la guerre
Si orgueilleuse quand elle danse
Si merveilleuse dans ses silences
Quand je la quitte pour d'autres mythes
elle cohabite avec mes tripes
Sa langue si vieille
venant du fond des âges
n'arrive plus à mes oreilles
on l'a coupée et mis en cage
Elles est conteuse d'offrandes
hébergeuse de brigandes
Elle est brodeuse de légendes
et berceuse de la lande
L'été ,elle brille de mille perles
elle crie ,elle danse, elle sonne
Mais j'la préfère avec les merles
dans les tempêtes de l'automne
Vêtue de noir en plein hiver
Elle me veille au coin du feu
Puis au printemps en jaune et vert
elle se réveille à mes yeux
Est ce trop vous dire
qu'elle me passionne?
Est ce trop l'écrire
en plusieurs tomes?
Ma référence et mon enfance
c'est ma Bretagne et je la danse......
Hors ligne
slam de natty visible ici qu'elle m'a demandé de poster ici en attendant un peu d'inspiration
ma douce Afrique
Afrique que je chante
De mon âme la plus vibrante
Afrique que j'aime
Afrique, mon beau poeme
Afrique ma douce Afrique
Afrique qui prie
Afrique qui vit
Afrique qui rit
Afrique mon paradis
Afrique, mon Afrique
Afrique ma fougueuse
Afrique ma Mélodieuse
Afrique qui danse
Afrique en transe
C'est Ici chez moi
C'est là que je vis
Et c'est bien le seul endroit
Où mon coeur reste en vie
Ici n'importe qui te sourit
Quand tu le croises dans la rue
Ici tu partages le bol de riz
Avec n'importe quel inconnu
C'est Ici chez moi
C'est là que je vis
Et c'est bien le seul endroit
Où mon coeur reste en vie
Ici les cousins s'appellent frère
La soeur de ta maman est aussi ta mère
Ici la famille est grande et sacrée
Toujours présente, en priorité
C'est Ici chez moi
C'est là que je vis
Et c'est bien le seul endroit
Où mon coeur reste en vie
Ici la vie n'est pas rythmée
Au rythme de l'horloge endiablée
Ici on prend le temps
De profiter de chaque moment
C'est Ici chez moi
C'est là que je vis
Et c'est bien le seul endroit
Où mon coeur reste en vie
Ici on regarde le Ciel
Ici on compte les étoiles
Ici on s'émerveille
De tout ce que la nature dévoile
C'est Ici chez moi
C'est là que je vis
Et c'est bien le seul endroit
Où mon coeur reste en vie
Ici le soleil brille dans les coeurs
Tout comme il brûle la peau
Ici l'élixir du bonheur
Parfume l'air et l'eau
C'est Ici chez moi
C'est là que je vis
Et c'est bien le seul endroit
Où mon coeur reste en vie
Afrique ma douce, ma belle Afrique
Afrique que je chante
De mon âme la plus vibrante
Afrique que j'aime
Afrique, mon beau poème !!!
Hors ligne
celui ci m'avait frappé en plein coeur !....je m'en souviens
Hors ligne
Chez moi, tout est très doux, le fleuve est flégmatique
Reflêtant tendrement les arbres qui le bordent
Sur sa surface verte, la lumière est magique
Et les bateaux sont lents, glissant au fil de l’onde
Ils vont jusqu’à la mer, les horizons lointains,
En ayant dans leurs flancs des tonneaux de cognac.
Chez moi, tout est silence aux brumes du matin
Quand la pluie de la nuit s’égoutte dans les flaques
Les terres de chez moi, sont blanches de calcaire
Dont les carrières fournissent des pierres pour les murs
Des cathédrales romanes, des églises séculaires…
Mais ce que je préfère chez moi, c’est la nature,
Les beaux alignements de cultures viticoles
Les campagnes verdoyantes, les riantes vallées
Les jaunes du colza, des champs de tournesols
Rouges coquelicots au bord d’un champ de blé
Chez moi, le paysage est tout en courbes douces
En rondeurs féminines, en coteaux et vallons.....
et si vous voulez d'autres photos qui ne soient pas de moi, j'ai trouvé ces liens
paysages charentais
ici aussi
et là encore
Hors ligne
woahhhhhhhhhhh!Nicole .....pourquoi tu ne l'as pas mis dans slams aussi?
Il est plein de la chaleur charentaise ....et de la douceur de ton regard !
magnifique ....tout ça nous donne bien envie d'explorer le monde,non?
Hors ligne
oh c'est gentil, mais j'ai un peu ramé pour le faire, et je ne suis pas arrivée a y mettre beaucoup d'émotion, c'est pour ça que je trouve qu'il n'a pas trop sa place là bas...
Hors ligne
En tout cas au moins tu ecris.
Merci por les images aussi.
C'est laquelle ta maison?
Hors ligne
papi a écrit:
C'est laquelle ta maison?
je ne l'ai pas survolée, hélas...
Hors ligne
joli slam , aussi doux que les rondeurs que tu évoques ! sympa les photos vues de la montgolfière !
Hors ligne
oooooh c'est magnifique ma nicole
merci aussi pour les images !!!
(merci eros et stoupig pour vos mots)
Hors ligne
J'ai attendu pour répondre...
Mais quel texte, tu as des talents cachés que tu ne veux pas dévoiler... !
C'est gentil de nous décrire ton "Chez toi" en tout cas
Hors ligne
En corrigeant les caractères bizarres du bug, j'ai trouvé ce slam qui aurait sa place ici
slam de Villa, visible ici
Dans mon village en hiver
On se rapproche du pôle nord
il fait très froid et c'est désert
On dirai même que c'est mort
Dans mon village, en automne
les feuilles tombent, il pleut des cordes
plus de courant, l'orage tonne
Et la déprime sème la discorde
Dans mon village, au printemps
les gens commence le jardinage
c'est vert c'est beau on est content
mais y'a pas de gosse de mon age
Dans mon village, en été
il fait très beau, mais jme fait chier
ya des touriste, pas français
jreste chez moi, emprisonné...
Mais malgres tout je l'aime bien
ce petit village lozérien
on est loin d'tout mais c'est tranquille
pas de tueur ni d'pédophiles
C'est quand même une belle vie
Personne pour t'emmerder le samedi
grace-mat le matin, ya pas d'bruit
il ne manque plus que des amis ...
Hors ligne
Oui je m'en souviens, dommage qu'il ne vienne plus su le forum, peut etre plus tard....
Hors ligne
bisous Nicole
Hors ligne
Pas beaucoup d'émtion ? Je ne suis pas d'accord on ressent l'attachement que tu as pour ta région, et c'est délicat, doux, merci.
Hors ligne
je vous propose alors Corsica visible dans "vos slam"
ô rosé du matin
qui exale les parfum
de mon enfance,
m'emportant au travers
de l'espace et du temp
couche ton bienfait
ce ce maqui
qui m'a vu grandir
qui m'a vu partir
et jamais m'a quitté.
gagne les profondeur
cherche le coeur
de cette roche
touche le l'ame
de la corse
et jaillit de ses entrailles
douce et pure
claire et vivace
déliceusement parfumé
emporte tes éffluves
glisse vers la mer
echape toi vers les cieux
et viens te déverser
en chaque goute
de grisaille
de ce crachain parisin
je sens encré
le soleil de mon enfance.
A+JYT
Hors ligne
L'Afrique et la Bretagne sont des femmes; la Charente, une douce mère... Sekaijin jaillit des entrailles de la Corse...etc...beaux hymnes à l'âme d'un pays.
Sur le même thème, un poème au pays de mon enfance, le même que celui de papi avec quatre saisons, quatre mondes...
LA SAISON DU QUÉBEC
Un beau pays ça monsieur
un vrai beau pays…
de ces grands étés ensoleillés
temps en temps
chaud… ça vous dore la peau
temps en temps
frais, humide… on jase sous les arbres
à la brunante on se berce
sur nos galeries
on écoute l’orchestre des criquets…
pis à part de ça
faut voir nos automnes
pas possible
une tempête de couleurs
des couleurs en veux-tu en v’lÃ
pis ça mouille, pis ça pleut
les arbres se déshabillent
La terre gèle, pis les vents de partout
se lèvent et viennent charroyer
des gros tas de neige
les rues sont pleines de cassonade
le poële à bois pète, pétille…
les vieux pensent
les femmes cuisinent
et les jeunes dansent
Pis là tout ce tapis blanc lÃ
commence à fondre
le soleil arrive plus chaque jour
pis on voit des gros nuages
comme des gros moutons…
le paysage se secoue
comme un chien qui sort de l’eau
les enfants perdent leurs souliers
dans la bouette
les jeunes enfants
essaient de manger
la neige qui reste…
À travers la paille des champs
perce la jeune herbe verte
la pluie tiède achève
les gros bancs de neige
en ville les trottoirs sont pleins de sable
on sort les bicyclettes
il fait clair plus tard
à sept heures du soir
le vent est frais…
c’est le printemps au Québec !
Hors ligne
93K, visible ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 556#p45556
93K a écrit:
Et one more slam sur ma ville!
Enjoy!
Si je te parle de Toulouse,
Je suis sûr qu’t'as plein d’images qui se bousculent au fond d’la tête
La ville rose, Airbus, le stade, peut-être même Nougaro et AZF
Mais j'vais te prendre par la main, si tu veux bien, on va faire un gros pas de côté
Pour sortir d’la vision cliché-idoscope que Drucker force le dimanche à la télé.
Tiens, prends ce vélo que j’te prête, il est déjà 10h du mat’.
Les pneus sont bien gonflés ? Règle-toi la selle, essaie juste un peu les freins…
Pour sillonner la ville, faut faire gaffe aux bagnoles mais j’te jure, c’est divin.
Check un peu la chaîne et vérifie si y'a de l'huile
C’est bon ? Allez, viens suis-moi, j't'emmène visiter ma ville!
En partant de chez moi, on aboutit très vite place du Ravelin
Et aujourd'hui, on est vendredi justement et sur la place, ben ... c'est marché.
T’as toutes les mamies en revival attitude qui valsent autour des étals avec leurs caddies
A moins que ce ne soit les caddies qui fassent virevolter les mamies survoltées …
Allez viens, on continue, on prend à gauche...
LÃ , tu vois, on traverse la Garonne par le pont Saint-Pierre.
'Tain, t'as remarqué toi aussi? La pente, c'est galère!
J'suis essoufflé et j'ai le cœur qui bat à 100 à l'heure.
Eh, regarde, sur la droite, c’est le quai de la daurade. C’est beau, j’ai jamais vu un truc pareil !
Le WE, en bas, t’as des couples enlacés qui se bécotent tendrement sur l’herbe
Et des minettes allongées dans la pelouse qui du bout du menton sourient au soleil
Suis-moi… Tu vois au dessus des toits le gros clocher vers lequel on avance ?
C’est la cathédrale Saint-Sernin. Ici, c’est marché aux puces tous les dimanches.
T’y trouves de tout : des bouquins, des bibelots et surtout gras de gens
T'as des vieux tigres en bronze tout poussiéreux, vendus à des prix délirants
Si tu te fais chourer ton vélo, passes pas ta semaine à le chercher:
Viens ici le dimanche et tu tomberas à coup sûr sur le biclou qu’on t’a fauché.
En tous cas, ça braille, ça crie et t'es gavé par les camelots pas vraiment convaincants !
Si tu les écoutes, tu repars avec un assortiment de trois parfums, trois couvre-divans
cinq parures de lit, huit épluche-légumes révolutionnaires :
« Attends pour 23€? j'te jure, c'est carrément la bonne affaire ! »
Tu m'suis toujours, t'es pas perdue? Allez, viens, on r'descend par la rue du Taur.
LÃ devant nous, c'est la place du capitole.
Et cette place, pour les toulousains, c’est tout un symbole…
Pour le moment tu vois, c'est super calme,
t'as des gens qui se baladent, déambulent ou flânent,
C'est drôle, toi aussi t'as remarqué? Y a toujours deux trois kékés en Audi de loc,
Vitres baissées et musique au taquet, et qui font le tour de la place avec leurs potes,
Draguent les louloutes de passages et des p’tites jeunes super coquettes
Accentuent le trait au passage et se la jouent nouveaux riches qui se la pètent.
Viens, on passe par là , tu vois cette rue pavée ? son nom, c'est « rue Saint-Rome »
C'est la rue commerçante par excellence surpeuplée en période de solde.
C'est une vitrine, sur toute sa longueur, de magasins très éclectiques
T'y croises souvent des groupes de gamins sur-sapés techtonik
On va prendre encore à gauche, là ...
Après avoir traversé la rue Alsace-Lorraine désormais semi-piétonne,
On s'enfonce dans un endroit bien bourge, ça s'appelle le quartier Saint-Georges...
Des grosses bâtisses en brique et des petites rues bien mimi.
C'est ici qu't'as toutes les boutiques de fringues qui siglent
"Strasbourg, Toulouse, Paris"
C'est ici aussi le rendez-vous des gens qui s’affichent à Toulouse
Comme ceux qui posent un plaid sous leurs fesses pour poser leurs fesses sur la pelouse...
Là , c'est la cathédrale Saint-Etienne et t’as la préfecture juste derrière
Suis-moi, on prend par là pour passer dans le quartier des antiquaires.
C'est un dédale de ruelles chaleureuses, alambiquées, genre bobo-classe
Ici, c’est comme un petit village, y a d’fortes chances pour qu’tu croises un chat quand tu passes.
Et tiens… Attends-’ttends’ttends ! Tu ne sens pas là ???
Oh putain-oh-putain ! je crois que ça vient juste de cette fenêtre, là .
De l'ouverture, c'est certain : on entend des trucs mijoter dans la poelle
Et vue l'odeur, si c'est pas un cassoulet, ça ne peut être qu'un magret,
moi, ça me file grave la dalle !
J'peux pas rester, j'ai trop les crocs... Là , c’est obligé, faut qu'on s'éloigne…
- Sérieux, t’imagines un gros magret avec une bonne sauce au roquefort ???
Non, viens ! On sera plus tranquilles à faire du vélo le long du canal…
Tiens, là t'as le grand rond, et juste à côté le musée d'histoires naturelles
Derrière, c’est le jardin aux plantes, et on va bientôt arriver au pont des demoiselles
Au carrefour faut tourner à droite, on prend la piste du canal
C’est vrai elle n’est pas très large, mais vu l’heure y a plus personne qui fait son jogging matinal.
Un peu plus loin, tu verras, y a une prairie où on pourra s’allonger pour faire la sieste
Ou contempler à l’envie les nuages blancs dans le ciel bleu
Qui font les zouaves au dessus de nos têtes.
Ensuite on montera à Pech-David.
C’est rien d’autre que le coteau qui surplombe la ville
Le seul truc, c’est qu’il faudra qu’on redescende d’ici avant la nuit :
Si on reste, t’as les échangistes qui vont rappliquer comme des mouches,
Ca va pas faire un pli…
On rentre ? J’t’avoue, je commence à sentir mes cuisses et il est déjà cinq heures et demi.
Moi, j’espère que ça t’a bien plu et que tu reviendras par ici.
Voilà … Maintenant, si tu veux en savoir plus sur les violettes,
Tu le sais, tu pourras pas compter sur moi, minette…
Il te suffira juste la prochaine fois de mater
Un peu plus attentivement Drucker à la télé !
Hors ligne
Lilouette, visible ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 504#p45504
lilouette a écrit:
Un p’tit territoire qui résiste, comme certains gaulois dans des histoires fantaisistes
Quelques habitants optimistes d’un village détonnant et fantastique
Ici ne vivent pas Astérix et Obelix, mais un joli mix loin d’être triste
On trouve même d’la potion magique qu’on distille dans des alambics,
Vin jaune ou de paille, fabrication gardée comme un secret monastique
Avant de reprendre en cœur des chants dithyrambiques en l’honneur de Vercingétorix.
Un p’tit territoire qui résiste, qui n’a jamais abandonné la lutte
Pour la protection de ses jolies huttes, avec l’inscription à l’Unesco comme but
On a les plus belles fortifications, depuis plus personne nous chahute
Vous pouvez voir où elles débutent, tout en haut d’la butte
On est protégés de tout ce qui rebute grâce à Vauban, même du scorbut !
Mais c’est notre secret, alors chutttt…
Un p’tit territoire qui résiste, à toutes les mutations linguistiques,
Provoquées par la Suisse, l’Allemagne, des pays périphériques.
Ca nous donne un accent pas très symphonique
Et d’après les pronostics, les diagnostics, c’est qu’ le début d’une fin dramatique.
Aucun traitement homéopathique, drastique ou sadique
Pourrait nous ramener sur le chemin du français classique.
Un p’tit territoire qui résiste, avec une faune et une flore pleines de diversité
Nos forêts sont pleines de peupliers, de sangliers qu’on s’amuse à faire griller
Il y a toujours des dolmens où le druide et le sorcier vont encore siéger.
On entend des notes de musique qu’un barde continue de jouer,
Le long des voies romaines qu’on continue de protéger.
Ici, on n’efface pas le passé, on préfère le restaurer.
Un p’tit territoire qui résiste, qui continue à défendre sa gastronomie
On sait que cet héritage n’a pas de prix, tout comme notre autonomie
Qu’on a conquis à César, sans aucun compromis
Notre spécialité, c’est le fromage, à l’aspect pas toujours joli
Une saucisse et un chou qu’on cuit, du comté qui pendant des années vieillit
Ou d’la cancoillotte, fromage qui n’existe qu’ici, hum, exquis !
Un p’tit territoire qui résiste, avec des humains hors du commun
Des gamins, bien plus précieux qu’une horde de romains,
Notre histoire est déjà posée sur du parchemin,
Mais on peut encore l’embellir en vous tendant la main.
Pour que vous arrêtiez par chez nous votre chemin
Et que vous veniez construire notre lendemain.
Hors ligne
Merci Nicole!
Hors ligne
Slamentable, ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 207#p71207
Slamentable a écrit:
Ligne 4.
Je veux t’emmener en balade
Et même si d’un premier abord celle-ci va te paraître un peu fade
Fais-moi confiance et laisse-toi guider dans cette promenade extraordinaire
Qui sans t’entraîner sur des kilomètres ni emprunter la voie des airs
Va pourtant te transporter
Vers de singulières contrées
Car nous allons ensemble revisiter des territoires
Des lieux mythiques, magiques, teintés d’histoire
Et pour ce faire pas besoin de te ruiner
Car le vecteur de ce voyage un peu particulier
N’est autre que ce transporteur souterrain
Des profondeurs de la ville ou plutôt de ces viscères
Ce ver vert et blanc de fer et de verre
Qu’à l’origine on appelait le Métropolitain
Et plus précisément de cette ligne que je connais si bien
Devenue une vraie compagne de mon quotidien
Alors prépare toi, saisis ces mots quatre à quatre
Et traverse avec moi cette ligne du métro de Paris qui en vaut quatre
Tu m’as peut être vu venir aujourd’hui c’est moi le pilote sur la ligne 4
Nos deux premières étapes vont nous permettre de rendre hommage
A deux valeureux meneurs d’hommes qui tout au fond des ages
Protégèrent héroïquement et jusqu’à l’indicible
Leur patrie assiégée par l’ennemi dont ils étaient la cible
Alors arrêtons-nous un instant à la station Alésia
Et pour ce mythe avec moi recueille-toi un chouia
Souviens-toi de cet homme qui combattit César et son armée pléthorique
Et ne rendit les armes, qu’encerclé et affamé, le grand Vercingétorix
Au milieu de la place Denfert-Rochereau
Un lion colossal témoigne des exploits d’un autre héros
Qui parvint à défendre victorieusement les siens
Et sa ville de Belfort contre l’envahisseur prussien
Son exploit fut tel que pour son courage de plomb
A l’ancienne place d’Enfer on lui donna son nom
Cette place nous permet aussi une visite
Nous mutant soudainement en organisme lombric
Alors plonge avec moi et découvrons ce monde
Fait de tombes de décombres et où règnent les ombres
Prends ton temps, inspecte de fonds en comble
Et enfin succombes pour les sombres Catacombes
Maupassant Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir
Serge Gainsbourg, Georges Sand et Charles Baudelaire
La station c’est Raspail et elle nous permet d’entrevoir
L’esprit de ces poètes qui semble encore embaumer l’air
Alors errons un moment dans ce cimetière du Montparnasse
Qui nous rappelle au bon souvenir de ces génies du verbe
De toutes ces plumes sèches jadis touchées par la grâce
Qui ici c’est un comble sont encore mangées par les « vers »
Notre nouvelle halte t’oblige à un choix cornélien
Nous venons de déboucher de la Station Vavin
De ces deux fameux comptoirs il te faut choisir ton camp
Comme les Montparnos durent le faire en leurs temps
Le Dôme aux atours Art déco et ses délices de la mer
Prisé à l’époque par Claudel, Hemingway ou bien Henry Miller
Ou la Coupole et son dancing qu’affectionnait tant la Baker
Et où Giacometti, Picasso ou Dali aimèrent lever leurs verres
Nous stoppons maintenant à Montparnasse Bienvenüe
Et après avoir compris le clin d’œil pour son concepteur
Abandonne encore le métro tu ne seras déçu
Sors, lève les yeux mais rassure toi il y a un ascenseur
Qui te mènera tout droit jusqu’au « Ciel de Paris »
Ou s’offrira à toi, c’est sûr, une des plus belles vues de ta vie
Après un crochet par la rue de la Gaîté et ses nombreuses attractions
Ces restaurants, ces salles célèbres et son rideau de la tentation
Continuons notre périple nous amenant à St Placide
Ferme-les yeux un instant sois tranquille je suis ton guide
Pour te mener au cœur de ce parc aux riches atours
Où trône un joyau florentin, le jardin du Luxembourg
Rouvre les yeux et entame cette ballade sur cette enclave de Toscane
Oublie le macadam et flâne au milieu des ses dames sans âme
Qui t’accompagne dans ce calme voyage en pays de Cocagne
Salue la mécène de ces lieux au pied de la fontaine portant son nom puis gagne
Cette place de la mémoire où nos grands Hommes ont entamé leur dernier somme
Pendant que non loin d’autres prennent forme sur les bancs de la Sorbonne
Lâché désormais à Saint Germain-des-près
Ici, aie bien conscience de où tu mets les pieds
Car tu pénètres sur le noble et fertile terrain des germanopratins
Depuis des lustres célébrés comme le village des écrivains
Et même si le quartier a sûrement perdu de sa magie d’antan
Si les boutiques et les libraires ont disparu depuis longtemps
Contribue avec moi à faire taire les sceptiques et réfractaires
Imprègne-toi de cette atmosphère encore marquée par le sceau littéraire
Et viens voguer comme moi sur les chemins de l’inspiration
Arme-toi d’une feuille de papier et de ton plus beau crayon
Et Installe-toi à l’une des tables du légendaire café de Flore
Et lentement, avec patience, laisse donc les rimes éclorent
Envie d’un bon resto d’un verre ou d’une bonne toile
C’est alors vers Odéon que nous devons faire voile
Mais avant de profiter des atouts de ce quartier si vivant
Colonisés par l’étranger et pléthore d’étudiants
Salut un des acteurs majeur de la révolution
Et de notre patrie initiateur de la République
A l’aplomb véritable mais au destin si tragique
Erigé place de l’Odéon, reconnais dont Danton
Ce monument que l’on distingue à peine débouchant du tunnel
Vers qui la foule s’amoncelle dans ce perpétuel rituel
Et trône solennel c’est la fontaine Saint Michel
Elle constitue le point de départ d’une promenade essentielle
Qui nous permet d’admirer successivement
Ces lieux qui depuis toujours nous parlent tant
Passons au pied de la mystique Notre Dame
L’une des Sept merveilles de Paname
Puis consolons l’antique Pont Neuf
Depuis peu, de ses amants, devenu veuf
Longeons le quai de Conti et ses bouquinistes
Et après un instant méditatif devant l’institut de France, en piste
Pour la traversée de la passerelle des Arts
D’où les toiles des peintres inexorablement se parent
Avant de déboucher au milieu de la cour carrée
Jetons un dernier œil sur l’Ile de la Cité
Et contemplons la majestueuse Pyramide du Louvre
Couvant fièrement ses innombrables œuvres telle une louve
Assis au milieu des sculptures du jardin des Tuileries
Considère pour finir, ce cadeau de Méhémet Ali
Dressé au beau milieu de la place de la Concorde
Là , où une avenue un brin connue, déborde
Notre nouvel arrêt sans intérêt au premier abord
A pourtant le mérite de battre des records
Alors, bravo à toi si tu t’extirpes de ses humaines ondes
Car tu es au cœur de la plus grande station du monde
Mais c’est tout de même un peu plus qu’un flipper original
Ose donc braver les dangers de la station Châtelet-les Halles
Et à toi l’accès au Louvre de la populace
Le temple du shopping, l’énorme Forum des Halles
Une énième escale par l’ancien Temple des Templiers
Ou par le Marais le nouveau quartier « gay »
N’oublions pas non plus la méconnue Porte Saint Martin
Au moment où notre périple touche à sa fin
Mais maintenant il faut penser à recueillir les souvenirs
Alors, viens avec moi, je t’emmène au marché des plaisirs
Au cœur de ce quartier de la Goutte d’or
Qui rebute certains mais crois moi ils ont bien tort
Car de Château d’eau ou du métro Gare du Nord
C’est le meilleur moyen pour remplir ta malle de trésors
Le marché Barbes c’e n’est pas que le marché aux voleurs
Ecoute et renifle c’est aussi le carrefour des couleurs
Où les mots et les étals ont un doux parfum exotique
Venus, de Chine du Maghreb ou du cœur de l’Afrique
C’est cette France là que j’aime, cette France multiculturelle
Ou les communautés se respectent et évitent les querelles
Nous voilà à la fin de cette balade illusoire
C’est bientôt le moment de sortir les mouchoirs
Mais comme je ne veux pas te décevoir
J’enfile encore le costume de faire-valoir
Et au sortir de la station Château-Rouge
Vais te faire profiter de ce faubourg pas farouche
Où les femmes ont tombé leurs airs de Sainte-nitouche
Et dévoilent leurs atouts dans la « féerie » du Moulin Rouge
Pour finir grimpons tout en haut de ce perchoir
Au cœur de cette sacrée butte allons donc nous asseoir
Face à ce céleste panorama s’offrant à nos regards
C’est ici que j’ai choisis de te dire au revoir
Mais s’il t’est difficile de tourner la page
Je t’invite à accomplir toi-même ce voyage
Alors fonce chez ce voyagiste si décrié
Et oui je parle bien de la RATP
Prend ton ticket évite les détours
Et plonge dans les méandres de Paris et les couloirs du temps
Qui te mèneront ainsi de la porte d’Orléans
A celle… de Clignancourt
Hors ligne
Itess parle de sa fierté d'être lyonnais, ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=11074
et un duo que j'ai fait avec Intermédiaire, sur la ville et la campagne http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=10499
Hors ligne
Maya raconte son pays et ses traditions ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=11247
Hors ligne
Pages: 1 2