Vous n'êtes pas identifié.
Suite à une idée de Icarus, je rassemble ici les slams sur la boisson
J'hésitais, parce que je ne voudrais pas faire l'apologie de la boisson lol, alors, à consommer avec modération
Mais au fil des mots, on peut voir que tout le monde n'y cherche pas la même chose, et quelquefois, c'est parce qu'on ne peut pas surmonter des blessures de vie, que la boisson arrive.
Par exemple, le slam de Boutdutoit http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 2006#p2006
boutdutoit a écrit:
Encore une vieillerie,
5h30…….
5h30,je tourne déjà , plus moyen de dormir
5h30,le chien dort encore au pied du lit
5h30,le chat ouvre une paupière, doit me maudire
5h30,le café du matin chasse les ennuis
Je prends la porte comme viré de leur sommeil
Je les laisse à leurs rêves de canins, de félins
Maintenant, par raison, c’est sur eux que je veille
Finalement, je les laisse comme mes propres gamins
Apres l’angle de la rue, je vois déjà l’enseigne
J’entre, vois le patron, il a comme l’habitude
6h00 et déjà cette sale bouteille qui saigne
tout ce qu’il y a en moi, ce qu’il y a de plus rude……
Alors, j’attaque, je bois, je bois et je vois
Devant moi défilent les années, les amours
Alors,j’attaque,je vois, je vois et je bois
A la santé des fantômes, des vautours
J’avais une vie, avant ce jour de merde
Une femme, des enfants, un chien et un chat
A l’époque, je guidais pour ne pas qu’ils se perdent
J’étais là près des gosses, pour leur premier pas
Il a fallut que ce Grand Con joueur
Dérive d’un coup de dé,en laissant au hasard
Pour s’amuser,pour faire passer les heures
Le destin de ses proies,comme de simples cafards
Le Grand Con joueur ,c’est ce dieu qui décide
Au détour d’un virage, sans douter de rien
Que les vies se perdent, de l’acier dans le bide
De laisser ses cafards sur le bord du chagrin
Alors, facilement, on entame la dérive
Celle de la vengeance, de la haine, du mépris
Et puis, par lacheté,par peur, on s’ennivre
On devient sourd face aux conseils d’amis
Alors, je continue, je bois et je vois
Devant moi périssent les années, les amours
Alors,je continue, je vois et je bois
A la santé de mes derniers jours
Hors ligne
lilouette a écrit:
J’me suis noyée, première fois d’puis que j’sui née
J’ai voulu nager, comme un poisson … pané
J’suis tombée dans ce verre
Les gens me regardaient de travers au travers
J’étais au jaccuzzzi, centre de thalassothérapie
Dans ce kir au cassis, alcoolothérapie.
Plein de bulles qui chatouillent les noctambules
Plein de bouilles qui gratouillent les somnambules
J’étais bien habillée, tenue du soir
Un peu déprimée, ténu désespoir.
J’étais cool à nager sous les tropiques
Quand je coula saôule trop à pic.
Il m’est tombé sur la tête me dégueulassant
Mettant un glaçon me glaçant.
J’ai sorti ma frimousse du trop plein de mousse
Rien à faire, j’me trémousse, j’méclabousse.
Il est venu me touiller
Plus moyen de m’en dépatouiller
J’ai cru qu’il serait là pour me tendre la main
Mais il est juste venu m’éteindre, au lieu de m’étreindre …
Hors ligne
Icarus http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 367#p49367
Icarus a écrit:
par rapport au texte d'alex P
Belle soirée les gars, le résto super classe
mais le vin rouge, c'est moi ou il tabasse ?
sympa le patron d'offrir les digestifs
mais c'est le 10éme Rum que je me prend cul sec dans l'pif
on va au pub aprés? d'accord pas de probléme
elle est bonne cette bière c'est quoi ? de l'arthurienne?
un mélange bière/ vin blanc/ shoushène?
c'est pour ça que j'ai l'Opéra de vienne
dans la boite cranienne?
c'est ça l'alcool d'abord c'est cool
tu plane puis tu coule
c'est le second effet Kiss Cool
Hors ligne
Alex P http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 341#p49341
alex p a écrit:
Fin de samedi soir ordinaire, à quelques grammes près, / je suis imbibé de bière, dans un taxi complètement fait, / je décuve de ma soirée, passée dans un pub déjanté, / je n’pensais pas que je boirais, autant litres sans déchanter, /
Le tacos me dépose, ou plutôt il me dégage, / car ce connard pense que j’expose, sa caisse à subir les dommages, / de ma cuite mémorable, et il me traite pire qu’un chien, / ce n’est pas croyable et pitoyable, j’emmerde les taxis parisiens !
J’vous raconte pas le digicode, big Rumi-cube pour mec bourré, / j’ai du enfoncer la porte, avant d’comprendre qu’fallait la clé, / je cavale pour pas qu’on m’voit, mais dans la précipitation, / je n’fais pas gaffe et m’trompe de voie, prenant la mauvaise direction.
C’est tout fonsdé que je pénètre, dans l’appart de mes voisins, / ils sont 40 et m’parlent chinois, je ferme la porte je n’comprends rien, / ils m’invectivent de tous les noms, j’crois qu’j’vais vomir faut qu’ils me lâchent, / je crache un glaire sur leur perron, m’excuse vaguement, et je m’arrache, /
Mais je me prends leur paillasson, et dégringole de quelques marches,/ je me vautre comme un con, j’me sens vraiment à la ramasse, / je rampe fébrile vers ma maison, pour n’pas alerter ma biache,/ je pensais être seul mais non, ya ma copine et j’me fiache, /
Celle-ci m’accueille comme il se doit, d’un « putain d’merde Alex c’est toi,/ pourquoi tu fais ce boucan là , t’es trop relou allez tais toi ! "/Je comprends alors, avec regret, que je n’peux plus la joué discrète, / plus de disquette je suis fait, je voie déjà la prise de tête : /
Elle est rougeâtre de colère, j’l’ai jamais vu dans cet état, / avec un regard révolver, d’un gros calibre genre Beretta,/ j’fait style serin, mec qu’a rien fait, et la regarde avec mépris, / mais j’crois que mon visage l’effraie, et ya encore l’voisin qui crie, /
Elle me claque la porte au né, et avant qu’j’esquisse un réflexe, / je l’entends tourner le loquet, je suis coincé et ça me vexe !/ J’retourne vénère vers mon voisin, j’me prends un coup et puis je tombe, / re-sonne vénère chez ma meuf, reprends un coup et j’retombe, /
A ses pieds je me prosterne, pour implorer son pardon, / je lui hurle que je l’aime, mais elle me répond « baisse d’un ton », / j’lui promets que je n’boirais plus, mais elle m’annonce qu’elle me quitte, / je luis vomis alors un peu dessus, elle claque la porte et on est quitte !
Avouez quand même que je suis mal, fonsdé sonné plaqué et crade, / je n’voulais pas que tout s’emballe, et dégringole en escalade, / je rêvais seulement d’escapade, boire une bière sans m’démonter, / mais j’en fus hélas incapable, et cette soirée l’a démontré !
Comme toujours dans ces cas là , j’me suis promis de mettre un terme, / a ces soirées de marquer l’pas, ne plus fréquenter de tavernes, / mais comme toujours après cela, j’ai recommencé de plus belle, / j’vous raconterais une autre fois, là je m’excuse mais l’bar m’appelle !
Hors ligne
Nouga http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 774#p55774
nouga a écrit:
Les jours de cuite, tordu comme un croissant
Regardant son verre désespérément
Afin de boire une autre tournée impatiemment
Le sujet imbibait devient l’espace du moment
Commandant, prêt à défier l’océan
L’alcool permet de naviguer sur des continents
Ou coule à flot des boissons qui ne font pas semblant
Tenir le cap est important, afin de ne pas couler bêtement
Ce n’est plus le sextant indiquant votre cheminement
C’est le feeling de l’instant qui assure votre comportement
Rentrer au port est héroïque, le quai semble moins grand
Droit devant telle est la devise, ne pas gerber en rentrant
Demandé poliment, il reste encore une chambre intendant
Se débarrasser des ses vêtements, et sous la douche rapidement
Alterner le chaud et froid c’est tonique et vivifiant
Le matin, reposé et apte à recommencer, fièrement
Interrogeant d’un regard assuré les passants
Connaîtriez-vous un bar accueillant
Ou les patrons charmants vous servent copieusement
Je veux soigner un mal être passager énergiquement
Et là vous les verrez en chœur dire stop, jalousement
Car sitôt exprimaient ils sont les premiers mécréants
A se cacher pour s’enivrer abondamment
Triste réalité de leur petite vie assurément
Moralité
Quand vous buvez pour oublier faites le seul c’est plus prudent
De compte à rendre il n’en ait point, c’est épatant
Se justifier serait chiant, un comble pour une histoire de petits tourments
Hors ligne
93k http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 544#p49544
93K a écrit:
Deux scènes, un acte
Des silhouettes sombres des navires échoués
Sur des grèves désertes, des plages de galets
Le grain fouette les joues du marin fatigué
Et les gouttes perlent sur le visage ridé
La main nouée tremble à saisir le bout
Quand le cœur meurtri, lui, est saisi par le doute
Et tandis que dans le regard la flamme vacille,
Le brouillard enveloppe ce qui lui reste de vie.
Un type boit.
La hantise et les haines en lui refont surface
Ses méprises et ses peines ne lui laissent plus de place
Alors pour l’ascèse éthylée il a scellé un pacte
Une tragédie monotone en deux scènes et un acte.
Hier, il y avait sa vie…
Rien de bien réjouissant mais de quoi se dire
Que si l’avenir n’est pas rose, il y a le rosé pour tenir
Un sombre couloir sans autre sortie le long de ses murs,
En sens unique et en sursis, le temps que la vie dure.
Aujourd’hui, un type ploie.
Sous le poids des années teintées de mépris de soi
Ca fait trop longtemps qu’il est seul, trop longtemps déjÃ
Un type boit
Parce qu’à jeun, sans jus, il ne reste plus d’émoi.
Parce qu’à un, tiens, vaut mieux ne pas douter de soi
Un type boit
Et les larmes qu’il pleure restent collées à l’intérieur
Un type boit
Chaque soir un peu de cet océan de larmes qu’il ne pleure pas.
Hors ligne
biz http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 850#p50850
Biz' a écrit:
Tous ces rituels que tout le monde connait,
Toutes ces petites festivités qui resteront a jamais,
Jusqu'au jour où tout a basculé,
Je t'ai vu boire seul par plaisir ou par solitude,
Tout paraissait normal dans ton attitude,
Mais a ta voix a changé et devenait de plus en plus rude,
Tu m'as menti; tu t'es menti,
On s'en est a chaque fois sorti pour te trouver un alibi,
Jusqu'au jour où tu étais par terre, j'ai enfin compris,
J'ai utilisé toutes les ruses pour protéger ta dépendance,
Mais il fallait peut-être prévenir les grandes personnes,
Pour me libérer et que quelqu'un te résonne,
Car je ne pouvais plus cacher tout ce que je pense...
Tu pars seul à l'école, avec la rage dans les poches,
Tu réponds jamais à tout ce qu'on te reproche,
T'essaie de rentrer le plus vite possible le soir,
Pour que jamais ton petit frère ne puisse le voir,
Je t'ai livré mon enfance comme ta plus grande chance,
Mais a cette époque tu pensais peut-être qu'à Williams Grants,
L'agressivité est apparue et a chaque fois revenait,
Je serrais les poings chaque jour avant d'exploser,
Tu m'as perdu, Tu t'es perdu,
On devra apprendre chacun ce qu'est la Rue...
Hors ligne
petite fille http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 845#p51845
petite_fille a écrit:
P’tain j’suis défoncée, cramée
Passée la soirée à m’envoyer
Des tequilas frappées
De la beuh bien roulée
Tout est bon pour oublier
Que la vie est une vraie plaie
Qu’y a rien à attendre d’l’humanité
Qu’personne hésite à blesser
P’tain j’suis bourrée, torchée
Passée le week-end à m’noyer
Au fond d’un verre bien tassé
Autour d’un cercle enfumé
Tout est bon pour effacer
Des paroles insensées
Un peu connes, et mal tournées
Qui rayent le parquet d’ma tetê
P’tain j’suis camée, intoxiquée
Passée la semaine à m’soûler
Avec des alcools trop dosés
Des cigarettes enchantées
Tout est bon pour s’oublier
Et enfin laisser de côté
Toutes les images du passé
Celles-là même qui m’font chier
P’tain j’suis pas près d’arrêter
Passée la nuit à m’enfoncer
D’la smirnoff dans le gosier
De la bonne herbe infusée
Tout est bon pour m’assommer
Paralyser toutes les idées
Qui continuent à m’torturer
Jusqu'Ã ce qu'j'vois le jour s'lever
Hors ligne
Des nouvelles de boutdutoit ? j'espere qu'il va bien et qu'il va nous revenir bientot
Hors ligne
Austral, histoire à mer ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 998#p54998
austral-didjeridu a écrit:
Histoire amer d'un lendemain de soirée
Alors qu’on se marrait pendant les 6 heures de sa montée en crue,
les souvenirs s’estompent, mal de mer de l’histoire, qui l’eu cru ?
Laissant place à une vague émotion, déferlante à l’écume écru,
le flux de la marée agrippe vos entrailles et rejette violemment ces recrues.
Vague à l’âme de l’histoire, la tête est en foire, qu’est-ce qui a dont foiré,
le cœur est retourné comme la lame de la vague qui va se casser,
l’esprit résonne comme une caisse claire, non plutôt comme un jambé,
servi par un joueur du Bronx qui avec son bâton, n’arrête pas de taper.
C’est agenouillé par terre, recroquevillé, jambes pliées en guise de prière,
que survient le calvaire, semblable à une grippe, qui sans être aviaire,
accroché… Ah, ça nie taire, planche salutaire d’un naufrage qu’on veut taire,
courant de tourbillon qui chasse lâchée l’emportera dans le tube salutaire.
Bouillon de sentiments qui suscite tourment, bringuebalé dans les flots,
d’un monde béant où la liberté d’hier vous dégrisait comme simple matelot,
qui en haut du mat perché, criait : « terre», à perdre haleine sans s’en balancer,
chaloupe mouillée, pastille effervescente désagrégée, boire vous pouvez commencer.
La brume soudain marque un retrait, vos souvenirs disparus bientôt seront contés,
certains épisodes laisseront place à votre histoire, là pour sûr, vous pouvez y compter,
pour peu que vous ayez fait quelques écarts, bien trop peu admis dans ces comtés,
ce n’est pas grave, buvez donc un coup, à ce qu’on dit : mal par le mal, il faut lutter.
Hors ligne
Eros ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 033#p62033
Eros a écrit:
Un verre de trop
Assis sur son canapé, 15 rue Nationale à Aulnay,
Il rit car il a de nombreux verres dans l'nez,
Ce soir, son fils de12 ans va devoir le coucher
C'est comme ça chaque soir, ça commence à l'faire chier.
A 20 heures déjà , il ne tient plus sur ses pattes
Tant de verves liquides, dans son buffet, l'âppatent,
"Oh, t'es qui là ?", répète-t-il à son fils tout le temps
Il ne le reconnaît pas, et rien que ça, c'est épatant.
Vacances de février, direction le froid et la neige,
Sait-il que la vie de son fils n'est pas un manège ?
En tout cas, là où il skie, il se délecte de vin chaud
Et son fils est seul, parant l'instant avec son pinceau.
Les flocons blancs tombent en même temps que les pleurs
De son fils qui trouve qu'aucun bonheur ne l'effleure,
Mais il le rejoins sans se douter qu'il y ait le mondre mal
Et se cogne activement, pensant qu'sa démarche est normale.
Retour à la maison, son espère celui de la raison
Avant la fin des fraîcheurs de cette douce saison,
Ils sont allés voir quelqu'un, lui, accroché à sa flasque,
Et il leur a dit : "Dans vot'cas, il faut tomber le masque".
Allongé sur son canapé, 15 rue Nationale à Aulnay
Il vomit car il a trop de verres dans l'nez,
Ce soir, son fils n'a toujours pas le coeur de pierre
Mais s'attend, dans quelques mois, à une proche mise en bière.
Hors ligne
Nouga fête le beaujolais nouveau http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … hp?id=3608
nouga a écrit:
J’ai gouté le beaujolais nouveau
J’aime la nouveauté
Pour bien l’apprécié
N’hésitez pas consommez
C’est un moment festif
Un moment sans artifice
Plutôt un instant récréatif
Qui donne cette sensation de plénitude
Mais pour atteindre cette sollicitude
Il ne faut pas prendre une attitude
Juste se laisser aller
Voir le liquide descendre dans le palais
Le beaujolais c’est la convivialité
Après quelques verres
Entamer la comparaison
Avec des acolytes de boisson
Histoire de savoir qui à raison
Si cette année il est plus fruité
Si de la banane vous sentez
Si des fruits rouges vous avez une idée
Enfin s’il est meilleur que l’année passée
C’est un cheminement
Qui demande du temps
Le beaujolais est un ingrédient
Fais pour des gens
Dont la priorité reste la qualité
Excuse qui permet
De boire à satiété
Ne pas oublier de saucissonner
Cela évite d’être vite carpailler
Le beaujolais n’aime pas les enivrés
Alors si vous ne l’avez pas essayé
Au café courrez
Le beaujolais vous attend
Cette journée vaut le déplacement
Hors ligne
Vague ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 357#p69357
Vague a écrit:
On est dimanche
L’ivresse se penche, s’épanche.
Je porte l’alcool à mes lèvres
Le liquide courre comme un lièvre
Dans ma gorge chaude de fièvre
Circulation jusqu’au vertèbre.
Ce goût qui enivre mon âme
Ce verre qui dans le soir me rame
Dans la mer de l’Inspi qui m’acclame
Avec des Vagues, plus d’éloges que de blâmes.
Je bois…je bois…encore et encore
Ce liquide enchaîne mon corps
A mes sueurs qui poussent et s’éclorent
Sur ma peau bronzée de Matador.
Je bois, oui je bois encore…
Qu’elle s’approche l’Aurore !
J’ai assisté et j’assiste au défilé du temps
Qui m’a affiché la nudité des choses, encens enivrants
Souriant déjà au Ciel pour accueillir le Soleil du Levant
Quel goût ! V’la bien la chaleur brûlante du Revenant
Qui asperge mon allure de profils excitants.
On est samedi
L’ivresse se dit qu’ils se fiche des Edits.
A vos santés mes frères
Vodka ? THB ? Ou les deux jumeaux ?
Deux boissons illuminant ma vie de louveteau
Et sans eux, je ne serai jamais en émoi
Et être ce que je suis depuis des siècles de mois.
L’Alcool est une force guérisseuse
Il suscite ma verve hâbleuse
Il chasse les Chats et pend les rôdeuses
Qui veulent que je me creuse
Une tombe noire… affreuse.
Dans un Resto
Allons goûter cette fraîcheur
Allons régler le « Tic » du malheur
Au big TAC du bonheur
Avec Mlle Vin blottie contre nos sueurs.
Allons nous baigner dans cette onde acide
Superbe et profonde comme Corneille écrit « le Cid »
Eclatante et fine comme Eiffel avec la Tour
Emotion éveillée jusqu’à la frontière de l’Amour
Où je dois quelque fois faire le sourd
Si trop de voix me draguent aux alentours.
Je ne sais plus si Dieu existe
Ça faisait longtemps que j’insiste
Dans mes prières sans réponse
Le ciel rougit, le Vent me dénonce
« Dieu, capturez cet Enfant sans raison
Puis pendez le à la corde de votre accordéon ! »
L’alcool fade circule dans mes veines
Faisant de moi un chasseur de poèmes
Je n’ai pas de X ou de Y dans mes gènes
Je suis l’Aventurier de l’Amour sans gène
Qui grandit dans une graine que l’Alcool a fait poussé.
Ouais Zola…tu peux toujours tousser
Graine comme « Germinal », ton œuvre du passé dépassé
« Germinal » ou « Haî-Kidô » de Steven Seagal
N’égalisent pas encore ma graine sans pétales
Que le Vodka et THB ont fait poussée
Mes frères…À vos bières et à vos santés.
Hors ligne
Moonz , apres le dernier au comptoir http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … hp?id=6767
MoonZ a écrit:
Nous autres, on a qu’appris en marchant… la nuit surtout
Les longues nuits qui se perdent dans la ville, on se noue
On s’abime, parce que c’est l’emblème des types louches
Lâches aussi, un peu, on triche avec le cœur, notre souche
Parce qu’il faut qu’eux le sachent si on est là c’est pour ça
Pour pas voir qu’on est complètement seul dans le froid
On se mime comme des singes pour être plus dingues qu’eux
On se mine et s’aligne comme à l’ancienne ça rend heureux
Le sourire de l’autre c’est pour panser la blessure d’un de nous
Qui se tord et crache à la mort, parce qu’il est fatigué du dégout
Je voudrais vous trouver mes amis, maintenant, mes ombres
Mes lumières, parce qu’avec la gueule et pis le nombre
Je crois on peut changer le Lundi en parapluie sur le cœur
En parabellum nos regard d’homme, contre ce qui nous écœure
Mais tout ces mondes en parallèle, sur la barre, le banc, le comptoir
C’est que des destins qui fuit un truc profond, beaucoup plus noir
Que toutes les nuits superposées, je me sens mieux aujourd’hui
Et même si mon silence est bête, je suis fier d’avoir pris ce demi.
Je sais tout le monde s’en fout et je ne marquerais pas mon nom
Dans les étoiles, mais je ne suis pas un con, simplement un plongeon
Qui s’aligne là et en prend plein la joie alors ce poème de rien
C’est que nous autres qui l’écrivons, et puis doucement le calme revient.
Hors ligne
AU BAR
Je vois des dents et des dentiers, je vois des jeunes et des vieux routiers
J’entends des rires et des cris, j’entends des clameurs d’émeutiers
Je vois des têtes et des casquettes, je vois les casse-têtes des quartiers
J’entends des voix et des chants qui transpirent la sueur des chantiers
Leurs yeux se ferment ou divaguent, et leurs langues ont le mal des vagues
Leur temps coure de verre en verre, et demain devient déjà une blague
Leurs verres se remplissent et se vident devant des bouteilles qui les draguent
Ils boivent et reboivent à la santé de leur santé qui les nargue
Je vois des êtres sortir et rentrer et se bousculent pour un bien être
J’entends des conseils et confessions et l’alcool devient leur maitre
Je vois des larmes mouillées de souvenirs et des remords viennent de naitre
Ils croient changer le monde, et leur monde pleure encore leurs ancêtres
C’est l’heure de rentrer, dit le vieux au jeune, le rêve est fini
Demain, je ne boirai pas, dis le jeune au vieux. C’est promis
Et puis il y a les autres qui restent là à moitié endormis
Et puis il y a moi qui écris ce monde avec des mots sans énergie
Hors ligne
puisqu'on parle d'alcool
'du bonheur en pack"
Quand je suis assis devant elle, Je la regarde et la désire
J'avoue qu'elle est de celles, Qui m'enivrent a n'en plus finir
J'pourrais passer tout mon temps en sa compagnie
A savourer chaque moments du jour et d'la nuit ,
Depuis peu Je n'arrive pas a la refouler
J'crois qu'j ' suis tomber dans l'adultère
Dans ma vie Elle est en train d'tout chambouler
J'en perd la tête et tout mes repères
Quand J'l'effleure du bout des lèvres
c'est. Fou les sensations qu'el m'delivre
Elle me grise et je fais une trêve
Avec tout c'qui m'empeche de vivre
Pour la retrouver , je trouve toujours de bonnes excuses
Un match de foot , une soirée slam, un pote pas bien
Vous pensez il est marié c'est pas bien , il abuse
Mais avec elle j'm'évade de mon quotidien
J'la kiff et J'm'entete pour l' avoir en tête a tête
Avec elle j'me prends pas la tête ,on fait la fête
Elle est si fraiche ....et pétillante
C'est une Belle blonde tellement bandante
un jour,A cause d'une brune j'ai pris un coup d'pelle forte
c'est pour ça que j'préfere les blondes et c'quelles m'apportent
J'peux dire que j'vis un amour assoiffé
C'est fou sur moi l'effet qu'ell'm'fait
Depuis que j'la connais j'ai retrouvé l'sourire
Chaque moment volé est gorgé de plaisir
Pendant qu'certains sont aux aboies
J'me sent bien c'est pour ça qu'je bois
J'm'en fou si mes potes m'ont dit plus d'une fois
Que j'finirais avec une sirose du foie
Leurs pensées peuvent pas m'alterer
Quand j'ai besoin d'me désaltérer
J'ai l'impression d'avoir la terre entière à dos
Et qu'ma femme cherche à m'ken
J'me sens comme un desperado
Je sais,j'aime trop la Heineken
Elle est dev'nu mon addiction
Qui des fois modifie ma diction
J'essaie d'la voir avec modération
Mais chaque soir y'm faut ma ration
Entre nous c'est du bonheur en pack
Et p'tetre qu'un jour j'dirais cet amour fut
Mais pour l'moment on a un pacte
Et La retrouver dans un instant , s'ra pas d'refus
si je suis la, c'est pour vous voir mais aussi pour elle
juste un peu, sinon j'perd le nord et toute notion du réel
car J'compte pas avec ce texte finir dans l'guiness
C'était juste un prétexte et la il faut qu'j'vous laisse
Au fait,vous voulez qu'j'vous dise
Y'a bien un texte dit un offert?
Et bien c'est qu'je kiff la tise
maintenant j'voudrais ma bière !
Epepep ! Si y'a une note, sans vous mettre la pression,
mettez moi seize ou 64 et pour les mauvaises appréciations
j'me satisferai d'un demi ...
Hors ligne
super, trés bien écrit. Bénabar a une chanson qui ressemble un peu. bravo
Hors ligne
AU BAR (+ LA SUITE)
Je vois des dents et des dentiers, je vois des jeunes et des vieux routiers
J’entends des rires et des cris, j’entends des clameurs d’émeutiers
Je vois des têtes et des casquettes, je vois les casse-têtes des quartiers
J’entends des voix et des chants qui transpirent la sueur des chantiers
Leurs yeux se ferment ou divaguent, et leurs langues ont le mal des vagues
Leur temps coure de verre en verre, et demain devient déjà une blague
Leurs verres se remplissent et se vident devant des bouteilles qui les draguent
Ils boivent et reboivent à la santé de leur santé qui les nargue
Je vois des êtres sortir et rentrer et se bousculent pour un bien être
J’entends des conseils et confessions et l’alcool devient leur maitre
Je vois des larmes mouillées de souvenirs et des remords viennent de naitre
Ils croient changer le monde, et leur monde pleure encore leurs ancêtres
C’est l’heure de rentrer, dit le vieux au jeune, le rêve est fini
Demain, je ne boirai pas, dis le jeune au vieux. C’est promis
Et puis il y a les autres qui restent là à moitié endormis
Et puis il y a moi qui écris ce monde avec des mots sans énergie
Je vois des ronds s’agiter comme la mer, leurs yeux réclament un dernier verre
Les cheveux en l’air, le regard par terre, ils trainent les pas de leur calvaire
Les mains en colère, les poches vexées de misère, ils font la manche pour une bière
Non, ils ne sont pas tristes, ils se laissent faire, et chantent le paradis en plein enfer
Mon dieu, l’heure a sonné, dit un nouveau à son ainé, ma joie est entrain de faner
Le nouveau accouche d’un slam, le vieux enterre sa flamme, les autres sont chiffonnés
Les lumières se couchent, fatiguées d’espionner tous ces abonnés aux ventres ballonnés
La fumée balaie la poussière, et la poussière efface les traces des chaises abandonnées
Le bar ferme ses portes, le bruit étouffe ses notes devant ce silence qui pianote
Le jour se lève pour saluer les braves qui supportent la vie sans alcool ni menottes
Le jour se lève pour tirer chapeau à toutes les têtes qui tiennent à rester hautes
Le bar ferme ses portes, à demain dit les uns aux autres alors que demain a déjà mis ses bottes
Voilà la vraie histoire du faux espoir qui nait et meurt dans un bar
Voilà la vraie histoire de ces faux fêtards qui chantent la vie des clochards
Voilà monsieur, et je n’ai pas encore parlé des femmes des trottoirs
Me voilà monsieur, changé de sujet à force de boire tous les soirs
Hors ligne
Ben non de Zeus ça valait la peine ! J'avais deviné que tu avais beaucoup de talent, mais là je suis subjugué.
Parler d'un sujet aussi grave avec autant de belles images ?
Tu parles de sujets sans espoir en laissant traîner un fil d'espoir, que cette aube sera moins noire !
J'adore aussi le "à suivre". Vivement que tu l'écrives.
Je suis très sensible à ceux qui pensent aux autres et, là , je suis comblé.
Bravo !
Dernière modification par Daniel de Blanc-Mesnil (25-06-2012 20:02:15)
Hors ligne
Vous m'avez bien tenté, je vous en remet un !
Tu bois pourquoi déjà ?
Tu bois pourquoi déjà ?
Tu ne t’en souviens pas,
C’est pour ça que tu bois,
Oublier ce que tu ne sais pas,
Ce qui te déchire,
T’empêche de vivre,
Seulement être ivre.
Mais je sers à quoi dans tout ça ?
Simplement à être là ,
Ecouter le ronron de ta voix,
Te voire baisser les bras,
Te regarder pleurer sur ton sort,
Evoquer la mort,
T’observer à ronger tes remords,
Ruminer tes regrets,
Ce que tu as fait ou ce que tu n’as pas fait.
Je sers à quoi, moi qui t’aime mille fois ?
Moi qui te prends dans mes bras
Quand tu as trop froid,
Quand l’hiver entre en toi,
Que tu en reprends encore un doigt.
Je ne veux pas te voir dans ton désespoir,
Attendre que la dame en noir
Vienne te prendre un soir
De trop grand écart,
Qu’elle coupe l’herbe sous tes pas
Ou bien te tende les bras
Je ne suis pas plus solide que ça
Et ces sordides exploits
Me laisse pantois.
Je crois que tu ne m’aimes pas,
Que tu ne sais pas
Ce que tu représentes pour moi.
Je veux fuir cette torture,
Celle qui t’entoure d’un mur
Sans aucune ouverture,
Celle qui crie ou qui murmure.
Je veux fuir cette peine
Qui m’entraîne
A en perdre haleine
Vers un futur de haine.
Je ne suis pas plus solide que toi,
Et je ne veux pas que tu m’emmènes
Dans tes délires schizophrènes,
Que de la folie je devienne la proie.
Je veux que tu reviennes à la raison,
Que les rires résonnent, à nouveau, dans la maison.
Je voudrais retrouver la belle saison,
Celle des moissons ou des fenaisons.
Je ne veux plus te voir dans cette prison
Dans ce gouffre sans horizon
Qui t’empêche de rêver à des jours meilleurs,
Ou d’espérer le bonheur.
Je voudrais te voir sans cette camisole
Qui t’isole dans un entresol sans lumière.
Que tu redeviennes mon idole,
Le rôle que tu jouais encore hier.
Je ne peux pas rester
A te regarder t’enfoncer
Dans ce sable mouvant où tu ne fais que t’agiter
Pour, inconsciemment, mieux t’y glisser,
T’efforcer bêtement de ne plus exister.
Je ne peux plus supporter
Les piquants que tu dresses
Pour te protéger,
Ces mordants que tu te presses
D’asséner
Pour éviter d’être agressé,
Ces babillages baveux
Qui tentent vainement d’exprimer
Ce que ton cerveau brumeux
Réussi encore à penser.
Je ne veux plus vivre
Sans savoir de quoi sera fait demain.
Je veux un jour libre
Léger et serein.
Je ne veux plus voir ces colères
Qui me font peur
Quand, d’un air rageur,
Tu jettes tout par terre,
Quand tu t’en prends à la terre entière
Comme si tu partais en guerre,
Quand tu jures et que tu fulmines
Contre le ciel et le sort qui te mine.
A quand une violence
Encore plus incontrôlée et débridée
Qui t’amènera à taper,
Me frapper avec outrance,
Laisser aller ton agressivité
Pour te dédouaner de ta culpabilité ?
Tu t’excuseras, bien sûr,
D’avoir été aussi dur,
Mais je porterais en moi cette blessure
Comme un drame, une déchirure.
Tu feras encore des promesses
Que tu ne pourras pas tenir,
Des serments et des grandes messes
A n’en plus finir.
Pour m’empêcher de te fuir,
Tu me jureras, avec hardiesse,
Que tu feras tout pour que cela cesse
Avant de nouveau te trahir.
Combien de temps encore cela va-t-il tenir avant de finir ?
Combien de temps encore avant d’aboutir ou de nous détruire ?
Combien de temps encore vais-je tenir avant de m’enfuir ?
Combien de temps encore avant de partir pour ne pas mourir ?
Tu perds confiance en toi et tu perds confiance en moi.
Je perds confiance en toi et je perds confiance en moi.
Tu te détruis et tu me détruis,
Tu ne laisses derrière toi que des débris,
Les débris de l’amour de toute une vie,
Les débris de mon cœur aussi.
Tu distilles le venin et le mépris,
Le poison pénètre dans ton esprit.
Tu tombes dans le dépit
Et je sombre dans l’oubli.
Je ne peux pas te laisser à ton sort,
Ce serait comme signer ton arrêt de mort,
Il ne me resterait, alors,
Que des regrets et des remords.
Je veux croire qu’il reste dans ta mémoire
Une force cachée quelque part
Pour te permettre de prendre un nouveau départ,
L’énergie du désespoir
Pour contrer le cafard.
Je veux croire qu’il reste une lueur d’espoir
Au fond de ta nuit noire
Pour te laisser jeter les amarres
Ailleurs que dans les bars.
Je reste encore
Pour t’aider et te consoler,
Pour te relever et te guider.
Je reste encore
Pour te prouver, te démontrer
Que tu mérites d’être aimé.
Je reste encore
Tant que mon amour est plus fort que ma haine,
Tant que ma tendresse est plus forte que ma peine.
Je reste encore
Pour diminuer ton chagrin,
Pour te tenir la main,
T’accompagner jusqu’à demain,
Peut-être un peu plus loin.
Hors ligne
Trop fort, très émouvant ! Je vois un fils parler à son père.
Bravo, et j'attends ton 2éme texte.
Hors ligne
Daniel de Blanc-Mesnil a écrit:
Ben non de Zeus ça valait la peine ! J'avais deviné que tu avais beaucoup de talent, mais là je suis subjugué.
Parler d'un sujet aussi grave avec autant de belles images ?
Bravo !
+1
quelle bonne chose que certains t'es poussé à écrire la suite! la description de ton "tableau" est encore plus fine, plus poétique aussi.
la dernière strophe est un peu "cash", mais pourquoi pas! "ça claque" en tout cas
et bienvenue (je débarque 3 semaines après lol!)
Hors ligne
on peut boire des vers aussi, comme I slam ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … hp?id=8873
Hors ligne
ou noyer son chagrin comme Pil's http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … hp?id=9954
Hors ligne
Pils ici, qui connait une pilier de bar au drôle de nom
http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … p?id=12126
Hors ligne