Forum Grand Corps Malade et slam

La mer se place dans ma dérive,
comme un père lasse de son avenir
ce sable chaud qui me fait oublié
la place des mots quand ils sont dépassés.

Partir à l'aventure dans les calanques,
je dure autant que la saison des lavandes.
Euphorie éphémère mais marquante
était écrit un poème ou un je t'aime, qu'importe.

Déplier sa serviette et s'installer,
oublier sa perte le temps d'un été.
Sourire d'une lueur observé,
souffrir d'un bonheur effacé.

La mer se place dans ma dérive,
se perd les traces des souvenirs
quand le sable me fait sentir
un départ faisant écho de cette rive.

Penser à la vie ancienne,
panser le récit d'un geste,
errer sans queue ni tête,
aimer sans vœux ni quête.

Naviguer, s'ouvrir à la première brise légère
Y trouver le refuge réel, la mer tranquille.

Vivre ensemble, ce rêve.