Forum Grand Corps Malade et slam

+ 1 avec Maya!
Je vais peut-être faire comme toi!

Proposition de titre : Qui suis-je?

Bravo Thanalie, merci de nous partager tout ça!

Merci à vous d'avoir apprécié mon   " Qui suis- je "

si tu le veux bien  Sylva, je fais mien ton titre...

et tout particulièrement Merci à toi Itess de m'avoir répondu si gentiment...


De tout coeur avec toi, Isa et ta " belle fille "... mais ça vous le savez déjà...


Merci à vous tous pour votre solidarité...


De très très z-affectueux poutoux z-à vous tous et aux vôtres de Joëlle ( chef du Jour), Thanalie, Me, Myself, I, Satanazet, Cosette, Désirée et La Mouette Tortue...


Un jour peut-être vous en saurez plus...sur mes 9 Moi ...

N'hésitez pas à composer à partir de mes débuts ....

C'est plaisant je trouve de dévoiler un peu de Soi mais pas....tout

  hein  battant  " Batman de la Rime " ...

Attention, attention, ceci est la marque du début de la schizophrénie

Bien sûr Thanalie,Joëlle et tous tes TOI, tu peux utiliser ce titre... sinon je me serais tue

En tout cas je sais pour Désirée. Méfie toi, si chacun s'y met tu ne pourras plus avoir le dessus avec tous tes "moi".

Non non on peu vivre à plusieurs dans une même tête sans être schizophrène.
Bon ok parfois une pensée toute simple dégénère en débat de jour de noce.
Mais toutes ces voix savent qu'elles sont simplement une facette de MOI parmi d'autres.
En tout cas c'est très pratique pour avoir des analyses contradictoires.
:-S

ça me fait penser à un truc le cas sybille, je crois, une enfant qui avait développer 13 personnalités distinctes. tout vient à point qui sait attendre...

Car à la Fin de l'envoi, je touche

Je m’appelle pas, je me rappelle plus, je sais être désiré
Je suis l’œuvre du matin, en décembre entre l’amour et la liberté
Je viens de Dreux petite ville de province, où tout gosse
J’ai rêvé de devenir un aventurier, mais je n’ai pas la force.

Hier, j’étais perdu méprisable, je n’ai pas su le temps dehors
Aujourd’hui, rebelote même camisole, pas envie, j’ai peur
Demain, avant, là, hier, quoi demain ! Demain je serais un Homme
Un jour, y aura moins de conneries à entendre, Géranium !

Je n’aime pas, ouais ! L’avenir merde l’avenir c’est loin, qu’on se le dise
J’aime que ça le soit parce que ça laisse plein de place. Ecoute la brise
Je hais pas, je n’ai pas le temps je devine mon chemin entre les buissons
Et c’est par là qu’ils taisent leurs rancœurs et forment leurs unions.

Je vis dans cette paresse de l’Ouest, qui nous donne le là, le non. La Messe !
J’aime boire ! Beaucoup trop ! C’est comme écrire ! Et j’aime la fesse
J’apprécie d’être le héron de ces bois ou nous cherchons fortune et du Cul !
J’adore ! Le Cul magnifique ! C’est comme sortir des sentiers battus !

Dernière modification par MoonZ (11-09-2015 14:14:48)

j'exècre, me rappelle ce texte d'Antonin Artaud, merci Thanalie.

Là ou ça sent la merde
ça sent l'être.
L'homme aurait très bien pu ne pas chier,
ne pas ouvrir la poche anale,
mais il a choisi de chier
comme il aurait choisi de vivre
au lieu de consentir à vivre mort.

C'est que pour ne pas faire caca,
il lui aurait fallu consentir
à ne pas être,
mais il n'a pas pu se résoudre à perdre
l'être,
c'est-à-dire à mourir vivant.

Il y a dans l'être
quelque chose de particulièrement tentant pour l'homme
et ce quelque chose est justement
LE CACA.
(Ici rugissements.)

Pour exister il suffit de se laisser aller à être,
mais pour vivre,
il faut être quelqu'un,
pour être quelqu'un,
il faut avoir un os,
ne pas avoir peur de montrer l'os,
et de perdre la viande en passant.

L'homme a toujours mieux aimé la viande
que la terre des os.
C'est qu'il n'y avait que de la terre et du bois d'os,
et il lui a fallu gagner sa viande,
il n'y avait que du fer et du feu
et pas de merde,
et l'homme a eu peur de perdre la merde
ou plutôt il a désiré la merde
et, pour cela, sacrifié le sang.

Pour avoir de la merde,
c'est-à-dire de la viande,
là où il n'y avait que du sang
et de la ferraille d'ossements
et où il n'y avait pas à gagner d'être
mais où il n'y avait qu'à perdre la vie.

o reche modo
to edire
di za
tau dari
do padera coco

Là, l'homme s'est retiré et il a fui.

Alors les bêtes l'ont mangé.

Ce ne fut pas un viol,
il s'est prêté à l'obscène repas.

Il y a trouvé du goût,
il a appris lui-même
à faire la bête
et à manger le rat
délicatement.

Et d'où vient cette abjection de saleté ?

De ce que le monde n'est pas encore constitué,
ou de ce que l'homme n'a qu'une petite idée du monde
et qu'il veut éternellement la garder ?

Cela vient de ce que l'homme,
un beau jour,
a arrêté
l'idée du monde.

Deux routes s'offraient à lui :
celle de l'infini dehors,
celle de l'infini dedans.

Et il a choisi l'infime dedans.
Là où il n'y a qu'à presser
le rat,
la langue,
l'anus
ou le gland.

Et dieu, dieu lui-même a pressé le mouvement.

Dieu est-il un être ?
S'il en est un c'est de la merde.
S'il n'en est pas un
il n'est pas.
Or il n'est pas,
mais comme le vide qui avance avec toutes ses formes
dont la représentation la plus parfaite
est la marche incalculable d'un groupe de morpions.

"Vous êtes fou, monsieur Artaud, et la messe ?"

Je renie le baptême et la messe.
Il n'y a pas d'acte humain
qui, sur le plan érotique interne,
soit plus pernicieux que la descente du soi-disant Jésus-Christ
sur les autels.

On ne me croira pas
et je vois d'ici les haussements d'épaules du public
mais le nommé christ n'est autre que celui
qui en face du morpion dieu
a consenti à vivre sans corps,
lors qu'une armée d'hommes
descendue d'une croix,
où dieu croyait l'avoir depuis longtemps clouée,
s'est révoltée,
et, bardée de fer,
de sang,
de feu, et d'ossements,
avance, invectivant l'Invisible
afin d'y finir le JUGEMENT DE DIEU.

ANTONIN ARTAUD. Le Seul Borgne chez les aveugles.

Tiens, Seb de Blanc - Mesnil, toi qui as besoin de came.... fraîche, je t'ai peut -être trouvé une occupation....

Si le coeur t'en dit, vas - y

les autres aussi.....

J'ai été touchée que tu me répondes, Moonz alors je vous attends tous et toutes.... (vous ou personnage fictif)


De très très z-affectueux poutoux z'à vous et aux vôtres de Me, Thanalie & Co, Heureuses Solitaires Brestoises

j'avais remis celui que tu m'avais redonné. je l'ai pris, et je rechangerai alors

je m'appelle utopie
je suis en sursis
je viens d'avoir la preuve
j'ai conscience que çà vous émeuve

hier me permettait d'espérer
aujourd'hui c'est plus rare
demain il y aura d'autres phares
un jour peut être de belles idées

je n'aime pas qu'on me croit naïf
je déteste entendre dire  ' l'utopie c'est pour les rêveurs"
je hais personne, même pas moi
J'exècre les superlatifs bidons

je vis encore comme un gosse
j'aime à penser que la jeunesse ne s'use pas
j'apprécie le vol des mouettes rieuses
j'adore me dorer la pilule

idem tu t'en doutes, t'avais pris "liberté " utopie me semblait le bon compromis

Entre liberté et utopie, bravo à vous 2 !

Trop drôle!!! Quand vas-tu nous proposer un slam sur ce ton qui te va aussi très bien?