Forum Grand Corps Malade et slam

Y a t-on pensé ?

Est-il possible de suivre un autre chemin que celui de la majorité,
à trop se retrouver enfermé dans une société, on finit loin des rêves d’Icare espérés.
Se découvrir ainsi derrière des barreaux, où d’apparence le ciel y est beau,
mais l’air si profondément respiré, vous enserre dans un carcan étriqué.

Alors comment remédier à cela, comment retrouver cette espoir bien au delà…
des rêves, du goût d’aventure, de libre connaissance et d’harmonie à la nature.
Comment abandonner ces « besoins » matériels, sans qui l’on se sent bien superficiel,
son cellulaire scellé à la ceinture et son écran plasma géant pour regarder « Arthur » !!!

L’Homme présent ici bas, est-il simplement là pour se trémousser dans la soie,
ou alors au plus profond des choses, son idéal n’est-il pas d’évoluer vers de grandes causes ?
La sauvegarde de l’environnement, c’est juste une mode, bien loin d’un engagement,
la répartition des richesses, les peuples pauvres la veulent, les nantis les délaissent.

Dans cet univers déséquilibré, la balance penche toujours et inévitablement du même coté,
a-t-on pensé à la roulette de la vie, pourquoi dont Rothschild n’est pas natif de Somalie…
Les nations riches peuvent se construire une belle âme, qui se souci des tracas du Vietnam,
c’est vrai, les pauvres sont dans la dèches, et là je n’te parle même pas du Bangladesh…

Alors, où trouver ton équilibre, quand ta foi n’est pas associée à Dieu, mais seulement à te sentir libre,
qu’elle te fait croire en la bonté de l’Homme, qui deviendra un jour enfin ce gentilhomme,
faisant fit de ses possessions, oubliant sa mentalité d'égoïste en partageant son pognon,
et vivant en respect avec la nature, rien qu’en pensant un jour aux générations futures.

Le rêve d’Icare, c’est de tout lâcher, de prendre son sac ses trois sous et de s’enfuir à pied,
de partir vers l’est, de découvrir des contrées, de rencontrer une fois dans sa vie cette humanité,
à pied pour être égal à l’autre, pied de nez à l’histoire quand on ne croit pas aux apôtres,
de partager ces cultures ancestrales, en ayant pour principe de ne jamais donner de leçons de morale.