Vous n'êtes pas identifié.
C'est une capsule de bière
Dans une boite de conserve
Posée sur le côté ouvert
C'est une maison de vacance
Près de la plage de sable blanc
un cerceau dans le ressac blond
C'est un garçon de café
Assis sur une chaise en plastique
Avec une cigarette éteinte.
Et tout un tas de photographies
que l'on garde dans une prose
Comme des pétales de rose.
J'ai mis en boite ce truc palpitant
J'ai éteint la télé, j'ai marché longtemps
Maintenant je n'en peux plus de l'évitement
C'est une vie dans une boite
Dans un lieu très loin en soi
C'est le plus beau moment, le déchirement.
C'est toi, moi et je te regarde maintenant
Crotte de nez et doigt dans le cul
J'ai gagné à perdre ma coquille.
Tu es moi, moi j'ai toi, toi aime tant moi
Moi c'est toi, toi gis en moi, moi aime tant toi.
Et dans ce désastre, j'ai pas de moi sans toi.
C'est une garçonne de photographie
Dansant sur des pétales de rose;
J'ai gagné, dans ce désastre, moi.
Dernière modification par MoonZ (26-04-2016 12:17:32)
Quand le Vent et la pluie se disent "pute!"
On se disait toujours des trucs cools:
"Tu peux inventer avec tes mots
Des choses qui n'ont pas de rôle.
Comme mordre dans la vie."
On s'est dit comme tous les autres:
"Tu peux prendre tes valises,
Emporter tout ton super-matos;
ça fait un moment que je sens
Que tu souhaites partir en arrière
Accrocher à la spaghetti;"
LÃ j'erre avec deux gros shootgun
Et le vent dans la rue bouscule
Mes envies de hurler comme un fou:
"Vraiment je suis content, que tu foutes le camp
Toi et toutes tes erreurs de parcours
C'est dans les cendres que tu buveras au calice
Parce que tu es vraiment incapable
De faire la moindre concession et tu vas en crever
Tout seul et tout con, pauvre marchand de vent."
Parce comme tu me dis si bien:
"Tu es le destructeur, la plaie maligne, la brûlure
Alors regrette bien et toujours ton attitude de serpent
Tu aimes ta force et c'est pour ça que tu mens
Alors je dois vraiment te dire, arrête de jouer les grands
tu n'as pas grandi et tu veux tout pour faire bien
Mais personne ne t'écoute dans tes gérémiades
Parce qu'elles n'ont qu'un pouvoir d'anéantissement
tu prétends avoir du talent au fond, tu sens la fin
c'est l'orgueil des gens qui n'ont pas grand chose
Alors mange ton miel et ferme ton livre avant de le commencer
Je ne suis pas une chanson jolie, pour les enfants de riches
Et tu seras pas le dernier à te foutre le doigt dans l'oeil,
Je suis la pire chose qui puisse t'arriver parce que je te dis la vérité
Et c'est tellement violent, je t'avais dit de ne pas t'accrocher."
Alors comme je n'ai vraiment plus rien d'autre à dire:
"Vraiment je suis content, que tu foutes le camp
Toi et toutes tes erreurs de parcours
C'est dans les cendres que tu buveras au calice
Parce que tu es vraiment incapable
De faire la moindre concession et tu vas en crever
Tout seul et tout con, pauvre marchand de vent."
Tu disais : "Nous ne serons pas des vainqueurs au paradis."
Je disais : "Nous ne serons pas des vainqueurs au paradis."
Tu dis là plein de doutes:
"Qu'est-ce que tu veux, fais, vis, en quoi tu crois?
Qui aimes-tu? en quoi ça à la moindre importance?
Qu'en ferras-tu?"
Mais pauvre de toi, je sais que vivre est n'est pas un choix.
C'est en nous et je ne partirais pas en arrière avec toi.
Dernière modification par MoonZ (26-04-2016 16:20:05)
Pour le 1er texte, des fois ce sont des photos d'arbre
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j'adhère mon ami
la masse c'est sacré
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a quand la messe aux acras!
Je ne suis pas sûr d'avoir tout compris, mais tout cela me fais penser à du " Bashung".
Tailler dans la masse pour en tiré la quintessence quitte a faire des erreurs et y laissé des plumes.
La vérité et l'absolu n'ont de fin qu' en soi. Mais peut être suis je à coté du sujet.
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Ah les acras!!! Une partie de la famille est métisse (Martinique, Réunion et Madagascar) autant dire que que quand on dit accra je penses à manger quoi!!!
Bref, premier texte extra et le deuxième contraste avec le premier je trouve, deux bons textes!
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Tu es là où t'es,
Tentant de prendre
Dans le miroir déformé
Des formats
Jappant dans le formol
D'un esprit mi-four mi-fou
Tu tailles dans le steack
Des tranches de ta vie
je fléchis comme plume
juste pour prendre le vent
Et tu aimes vouloir comprendre
et je peine a devoir l'entendre
Alors tu t'abimes dans un vortex
Je me déleste de mon cortex
Par délice d'oublier que l'action
Est un mouvement de réaction
Et je réapprends à me surprendre
Accrocher à ces mots, tes tiens
T'as tout t'as rien, t'es où, t'es bien
je dépense de la constance
Par soucis de désobéissance
des obèses de l'excellence
Qui; O pensée! dépasse en moisissure
La mort des très vieux beaux solitaires
Quand on dit laisse venir,
Je bois des yaourts en fumant mes doigts
Avec ma langue de feu.
fais ce que je veux à me perdre moi.
A trop vouloir comprendre j'en ai oublier de rêver.
A trop vouloir m’intégrer je me suis courbé, rassasié par tant d'utopie échoué.
Merci de me rappeler que la liberté n'a pas de prix.
J'aime particulièrement ce troisième texte.
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tu sais si tu es Koala, je suis paresseux. merci à toi.
Dernière modification par MoonZ (27-04-2016 00:35:14)
Moi non plus je ne comprends pas tout, mais je saisis tes interrogations sur toi-même. Je préfère le 1er texte sauf la strophe 7 qui, pour moi, détonne. Parfois j'aurais envie de te dire, au risque que tu m'envoies balader, de prendre plus de temps, pour que ce soit encore meilleur. Ce n'est que mon humble avis, mais il est sincère. Dernière chose, as-tu volontairement écrit: "C'est dans les cendres que tu buveras au calice"? Moi j'aurais plutôt écrit: "que tu boiras au calice". Bon, j'ai un peu de retard sur tes textes, je vais lire le suivant.
Bonne journée MoonZ.
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hahaha"la strophe 7" c'est normal Maya ça détonne c'est le détonateur!
Dernière modification par MoonZ (27-04-2016 13:03:03)