Forum Grand Corps Malade et slam

Vas y regarde ton reflet,
Tu vas pas avoir peur d'un miroir,
Regarde bien de toi c'que tu as fait,
Tout çà n'a rien de dérisoire,
Tu veux faire le mec balèze,
Qui n'a peur de rien ni personne,
Le cœur rigide comme un manche a balai,
Et pour les autres t'es plus personne,
T'as menti à tes proches,
Pour qu'ils croient qu't'étais l'plus fort,
Maintenant t'as les mains dans les poches,
Tu te rends comptes que t'avais tord,
T'as trahit celle que t'aimais plus que tout,
A çà c’est sûr tu l'as déçue,,
Tu peux t'passer la corde au cou,
Dans ce placard exigu !
T'es rien qu'un leurre de bas étages,
Enlève ton masque de froideur,
T'es pas une lion dans une cage,
T'es un con bloqué dans un ascenseur,
T'as peur d'avoir personne à qui parler,
De toute façon c'est déjà l'cas,
Même ton portable est muet,
Et des amis t''en a pas,
D'être fort et pas s'en faire,
Tu te l'ais déjà dit 100 fois,
Tu ne croyais pas à l'enfer,
Maintenant tu frôles ces paroies,
Eh oui t'es tout seul comme un con,
Tu perds la boule, tu fais d'la peine,
Tu voulais être un roi mais t'es qu'un pion,
Paumé , perdu sans sa reine,
Quand on t'as donné la vie,
On n't'a pas donné la notice,
La tienne devient bancale,
Comme un meuble, auquel il manque des vis,
Les métaphores sont belles,
mais les blessures n'sont pas factices,
A chaque souvenir sa cicatrice,
Tu fais peine à voir ,
Et t'as pas les couilles d'assumer,
La vie ne fais pas d'avoir,
Tu ne seras pas remboursé,
Tu croyais en ton potentiel,
T'étais pourtant sur les bons rails,
Et ne lève pas les yeux au ciel ,
C'est de ta faute si tout déraille,
T'as de la gueule et du charisme,
Mais on sait tout deux qu'c'est factice,
Faut stopper là l’égocentrisme,
T'as plus d'boulon à péter tu t'es attaqué aux vis,
Même le temps joue contre toi,
Il a compris que t'étais dangereux,
Si tu le fais pas pour les tiens fais le pour moi,
Prends ton courage à 2 mains,
C'est le moment des Adieux,
Tu vois la haine sa s'accumule,
Ca vieilli mieux que le vin,
Arrête de rêver , c'est ridicule,
tu ne mérite plus un lendemain,
Ton existence me torture,
Tu respire trop à mon gout,
T'as pas encaissé la rupture,
Reste plus qu'à nous rompre le cou,
Tu étais aussi victime,
que moi je suis coupable,
ton arrogance aussi futile,
que la rime est redoutable,
Laisse passer le marchand d'sable,
Vends tes rêves et tes espoirs,
Je veux pas me rendre détestable,
mais on ne refera pas l'histoire,
Tes sourires, perdus dans ton cartable,
lui même perdu sur les banc de l’école,
tu n'as jamais su être stable,
car de la vie, tu ne connais pas les codes,

    NON !

Car mes rêves s’étirent de Venus à Pluton
En objectif je viserais la Lune,
et si je rate, j'me finirai plutôt,
Je veux bien déposer les armes,
mais je ne rendrais pas la plume,
On peut être un mauvais exemple,
Et pourtant suivre une bonne étoile,
Même si la vie me laisse exsangue,
Et me mange, comme une araignée sur sa toile,
J'préfère côtoyer les nuages,
être un intrus dans la nuée,
Regarder défiler les âges,
que ma gorge en est nouée,
Déjà poussé aux antipodes,
de l'amitié j'suis le paria,
et bien que ma vie s’érode,
je peux dire qui vivra verra ,
Je vais pas bouder les horloges,
sous prétexte du compte à rebours,
car de la chute à l’éloge,
on a tous déjà fait le tour,
Et sous mes pieds le chemin s'illumine,
à force de conjurer le sort,
j'apprends à éviter les mines,
pour moi c'est devenu un sport,
j'échange de belles aurores boréale,
contre mes horreurs bien réelles,
La solitude devant mon bol de céréales,
contre les réponses aux questions existentielles,

Dernière modification par Sens_unique (29-10-2015 16:41:45)