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sekaijin a écrit:
l'athée est lui privé de dieux.
c'est marrant que tu aies employé "privé" et pas quelque chose comme "libéré". comme quoi, en effet, 2000 ans de civilisation judéo-chrétienne...
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il n'existe pas de mot en français pour désigner celui qui mécroit au sens intransitif ou celui qui mécroit au sens transitif in direct.
En effet tout les mots sur le sujet se rapportent à Dieux.
Beaucoup de gens ne sont pas privé de Dieux : athée,
terme crée par la curie pour désigner les mécréants.
Il n'ont simplement pas de rapport à Dieux.
Le A de athée est un privatif Athée signifie littéralement amputé de Dieux.
Pour cela le terme le plus approprié est mécréant. mais là encore il s'agit d'un terme négatif. et étymologiquement il n'est pas adapté car le préfixe mé signifie mauvais avant de prendre le sens de négation. un mécréant serait donc un mauvais croyant.
Alors qu'il ne se sent ni mauvais ni privé.
un liurepsychonaute (un libre navigateur de l'esprit), mais j'aime bien psychokène (ouvert d'esprit) bien que se revendiquer psychokène peut être ressentit par le croyant comme un rejet (lui le croyant ne serait pas ouvert d'esprit ?)
Et il y a ceux qui mécroient à la forme transitive qui refuse de croire.
cela ne sont privé de rien. Mais il ont une relation à Dieux : ils le refusent.
ils ne sont donc ni Athée ni mécréant.
plutôt des antithées. (contre Dieux)
A+JYT
PS: un petit mot est nous voilà embarqué dans un voyage ...
Dernière modification par sekaijin (28-04-2015 10:33:18)
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je me souviens d'un cours de français en te relisant cher Sekaijin.
Je crois et je pense sont deux choses qui font appelle à des énergies différentes.
Je crois ramène à Dieux, au la conviction.
Je pense est un peu egocentrique, puisque c'est une reflexion sur l'Objet.
Je dis que je ne crois pas en dieu, mais la seule idée de ne pas croire est pas forcément qu'il n'ait pas. Où alors j'ai un sacré pouvoir
Ce que je veux dire c'est que si dieu est en toute chose de la pensée occidentale, c'est qu'il est verbe selon les écrits, il est donc l'essence des mots. comme nous sommes l'essence du chaos originel au niveau matériel. Je pense que croire ou ne pas croire c'est prendre pour soit des choses qui ne sont pas nous: je crois en toi. Mais je pense que tout le monde n'a pas besoin de vivre par rapport à... bien que nous ayons des dépendances parfois, douloureuse et ou palliative.
Mais je suis persuader que c'est pas se libéré et comme tu le dis que c'est privé. seulement, ouvrir une porte vers l'autre c'est être un humain. Les hommes vivent avec les hommes sous le regard d'une unité et/ou de plein d'étoiles selon nos croyances. mais tout n'est pour moi que le Verbe, le mot qui donne sens au choses. nous cherchons à nous rendre libre dans un monde qui nous conditionne pour nous aiguiller, certes, mais pas toujours dans la direction voulue. alors je suis pas forcément un grand orateur et connaisseur de dieu ou de l'homme, mais je crois que pour moi Athée veut dire sous l'oeil du Ciel. c'est à mon humble avis un mirador.
Le A présente la forme d'un regard comme on dessine une vue ver le bas et le T est l'équilibre. le H est la sablier et les deux "e" sont des regard. J'ai écris tout ça dans mes jeunes année et je pourrais pas tout redire comme avant. Mais je vois dans chaque lettre un hiéroglyphe qui donne par association des mots mais des histoires, tout les mots ont une histoire qui nous parle ou pas.
Et c'est dans ce chaos que je m'arrête parce que j'ai la sensation d'être cinglé en disant cela.
Mais c'est la vie.
Merci de m'avoir fait écrire tout ces trucs mister.
Croire
Croire, un mot fascinant
Un bel aimant
Si émouvant
Jamais violent
Croire sans sommations
Simple abandon
Ou aiguillon
Éternelle question
Croire sans retour
Avec amour
Jour après jour
Encore et toujours
Croire avec envie
Pour sa survie
Parce que sa vie
Est une amie
Croire sans états d’âme
Aux hommes aux femmes
D’une belle flamme
Sans amalgame
Croire avec raison
Sans soumissions
Ni résignation
Avec des solutions
Croire en soi
Nécessité fait loi
Mais de bon aloi
Avec la foi
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hé l'armoricain, tu sais ce qui arrive au barde,
rien je suis sous protection divine
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J'avais promis (mais il y a de cela bien longtemps) que j'écrirais un texte avec des mots rares présents sur ces pages. J'ai pris des mots des trois premières. La conjugaison part dans tous les sens mais le voici:
L’eau dévalait son immense kabig qui la rendait méconnaissable. Des heures qu’elle avançait sous la pluie, courant, butant sur de traîtres pierres que l’humidité avait rendu glissantes, marchant au milieu d’ombres de tailles démesurées, rampant quand elle était au bout de ses forces. Pour obéir au mot qu’elle s’était ordonnée en quittant le château. « Avance ». Coûte que coûte. Il ne fallait pas qu’ils la retrouvent. Mais hors de leur portée, le souffle coupé, envahit par une peur sombre et indéfinie, elle se laissa choir quelque instant sur la terre humide. D’une main, elle captura un peu d’eau tombé du ciel et le but avec voracité comme s’il s’était agi d’une coupe d’ambroisie.
Sa robe auparavant d’une blancheur éburnée était maintenant couverte de boue. Elle aurait pu rester là-bas, manger de rares mets, vin, koulibiac, superposition de salades, farandoles de desserts. Mais sur un coup de tête d’une pureté adolescente elle avait choisi d’être libre. Et elle se rendait compte à présent de son erreur. La vie n’est pas un conte de fée. Enfant capricieuse elle avait choisit d’imiter ses héroïnes, des mots plein la bouche, mots qui n‘étaient pas les siens. Des milliers de gens mouraient chaque jour d’une pauvreté qu’elle avait choisi, le sourire aux lèvres, les cheveux au vent. De douloureuses réminiscences se superposaient. De ses yeux sortaient des perles d’eau. Pour se fondre dans le décor de cette pluie orageuse, pour avoir encore cette innocence qui lui permettait de croire que sa richesse tomberait de ses beaux yeux bruns. C’était au nom de la liberté qu’elle avait fuit. La liberté ? Qui était-elle ? Une idée abstraite un peu folle, relative, inexistante. Ne plus être oppressée, ne plus avoir l’impression de porter ce litham de la peur, qui retenait ses mots, ses phrases.
Elle avait écrit ce texte, pourquoi ?
Ce texte où le mot tyrannie, prohibé dans ce noble château, trônait, hapax d’un siècle de terreur.
Et ce monde l’avait haït pour connaître la vérité, et elle avait fuit sa position, sa condition, la haine et… et quoi ? La haine aurait disparu.
Elle regrettait son choix hâtif.
La nuit était tombée, la jeune fille qui serait devenu comtesse sans sa stupide ardeur, se laissa dormir. Le ciel céruléen veillait sur elle, témoin passif, la terre était humide, les ombres se déchiraient mais elle n’avait plus peur. Calme dans son sommeil elle se réveillerait dans un monde nouveau. Les rayons du soleil feraient apparaître une végétation abondante où les hémérocalles, paresseuses voisines du sédum, jouerait avec la lumière nouvelle. Les bétoines écouteraient, émues, le chant d’une paruline rosée, perchée sur la branche d’un arbres à l’écorce sombre, envahi par les polypores. Le flou sera un nuages de couleurs, le ciel un miroir déformant dans lequel les larmes de tristesse sont en fait une explosion de cotillons. Superficialité ? Non, subjectivité.
Et apparaitrait derrière les bambous triomphants, un alcyon.
Les regrets resteront derrière toi, semble t-il dire, l’avenir est la route que tu dois prendre.
oh!!! bravo!!! quel boulot!!!! et tu dis que tu n'as plus d'inspi?
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Impressionnant! Inspiration et courage réunis pour proposer un texte aussi bien travaillé, bravo!
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t'es top comme jeune fille
vraiment bravo
biz
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Merci beaucoup à vous trois! Vous ne pouvez pas savoir à quel point vos mots me touchent et me remonte le moral, surtout aujourd'hui!
Je ne sais pas comment j'ai fait pour écrire ce texte! Mais je suis contente d'avoir réussi à réécrire, enfin!
Merci, merci, merci, merci!
Tu m'épates jeune fille !
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Merci beaucoup Sylvie!
J'aime beaucoup beaucoup ! Bravo Jade Même si je ne connais aucun des mots en gras, j'arrive à comprendre leur sens .
Bon ça c'est de ma faute, à midi le samedi je ne suis pas encore réveillée,alors à ma première lecture je pensais que tu parlais de l'eau, je comprenais pas bien
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Miss, les mots sont expliqués dans les 3 premieres pages du topic
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Excellent ça ! Bon d'accord il faut avoir le dico sous la main et du coup le style fait un peu vieillot ! Mais c'est plutôt génial pour une jeune !
Et ne t'inquiète pas pour l'inspi , elle viendra dès que tu auras des choses à dire ! C'est à dire quand tu sera un peu plus disponible !
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Merci à tous les deux! Vos messages me font très plaisir
Zancle, nom masculin [zâkl]
Du grec zagklon, ‘faucille’.
Indice de fréquence : 12
Poisson des mers chaudes à tête effilée, au corps rond très aplati et zébré de noir de jaune et de blanc, dont une espèce est appelée couramment tranchoir.
Si le nom est rare le poison est connu
A+JYT
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Oui en effet il est dans Nemo!
Merci pour l'explication !!
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équerrage
nom masculin[ékéraZ]
De équerrer + -age ; du latin exquadra, qui a été rendu carré.
Indice de fréquence : 11
Ouverture de l’angle fait par deux faces planes adjacentes.
Mise à angle droit ou vérification de la perpendicularité et du parallélisme des matériaux composant une structure.
Outre que la racine est des plus courante alors que l'équerrage ne l'est pas un point intéressant vient des locutions associé à ce mot
équerrage gras: Ouverture de plus de 90 degrés.
équerrage maigre: Ouverture de moins de 90 degrés.
Pour finir la méthode d'équerrage qui est décrite en hiéroglyphe et qui donc nous vient de l'Egypte antique.
Prenez une corde ou une ficelle Faites 13 noeuds à intervalles réguliers.
Placez les 4 premiers noeuds le long du premier plan de sorte que 4eme en partant de l'extrémité de la corde soit dans l'angle.
Alignez les 4 noeuds suivant le long de l'autre plan. il doit y a avoir 5 noeuds avec celui de l'angle.
tendre le reste de la corde de façon à former un triangle. ce dernier côté du triangle doit comporter 6 noeuds
Si la corde est trop courte on a à faire à un équerrage gras.
Si elle est trop longue on a à faire à un équerrage maigre.
Si les noeuds des extrémités coïncident l'équerrage est parfaitement Droit.
Pour les Matheux on à la un triangle dont la longueur des côtés est respectivement 3, 4 et 5 fois l'intervalle entre deux noeud.
A+JYT
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et quand le quai rage, pas question de lambiner
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Pour les férus de la langue française, un petit bijou que vous ne connaissiez peut-être pas.
· Le plus long mot palindrome de la langue française est « ressasser ». C'est-à-dire qu’il se lit dans les deux sens.
· « Institutionnalisation » est le plus long lipogramme en « e ». C'est-à-dire qu'il ne comporte aucun « e ».
· L'anagramme de « guérison » est « soigneur » C'est-à-dire que le mot comprend les mêmes lettres.
· « Endolori » est l'anagramme de son antonyme « indolore », ce qui est paradoxal.
· « Squelette » est le seul mot masculin qui se finit en « ette ».
· « Où » est le seul mot contenant un « u » avec un accent grave. Il a aussi une touche de clavier à lui tout seul !
· Le mot « simple » ne rime avec aucun autre mot. Tout comme « triomphe », « quatorze », « quinze », « pauvre », « meurtre , « monstre », « belge », « goinfre » ou « larve ».
· « Délice », « amour » et « orgue » ont la particularité d'être de genre masculin et deviennent féminin à la forme plurielle. Toutefois, peu sont ceux qui acceptent l'amour au pluriel.
C'est ainsi !
· « Oiseaux » est, avec 7 lettres, le plus long mot dont on ne prononce aucune des lettres : [o], [i], [s], [e], [a], [u], [x] .
« oiseau » est aussi le plus petit mot de langue française contenant toutes les voyelles. Eh oui !
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Merci Itess!
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On peut ajouter “ gens ” à la liste qui est toujours au pluriel, mais qui est masculin ou féminin suivant que le qualificatif est placé avant ou après.
On a ainsi :
“ Les gens sûrs de leur oreille portent avec un certain délice, un amour courtois à cet orgue majestueux. ”
“ Certaines gens sûrs de leur oreille portent avec certaines délices, des amours courtoises à ces orgues majestueuses.”
Notez au passage qu'on écrit
“ des gens surs de ... ” masculin
“ certaines gens ” féminin
mais que lorsque on met les deux étrangement il est féminin et masculin en même temps.
on n'écrit pas
“ Certaines gens sûres de ” mais “ Certaines gens sûrs de ”
dans la langue française on a aussi des verbe avec des conjugaisons spéciale pleuvoir se conjugue à tous les temps mais seulement au troisièmes personnes du pluriel et du singulier
alors que gésir se conjugue à toutes les personnes mais seulement au présent et imparfait de l'indicatif.
il y en a plein comme ça. chacun avec sa spécificité.
enfin pour tout ce qui se demande pourquoi le verbe aller a une conjugaison étrange "je vais", "j'irais", "j'allais"
il se trouve qu'il s'agit de trois verbes qu'au fil du temps nous avons réunis car nous utilisions que quelque forme de chacun. les trois verbes latins sont "ambulare", "ire" et "vadere". ils signifient "se promener", "aller sous", "marcher".
donc lorsque vous dites "je vais", "j'irais", "j'allais" étymologiquement vous dites
"Je marche", "je vais sous ..." et "je me promenais".
A+JYT
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J'avais connaissance de certaines choses écrites par les uns et les autres. Par contre j'ignorais pour le verbe aller. D'où l'utilité du latin qui ne devrait pas être négligée. J'apprécie tout ce qui peut nous aider à améliorer notre orthographe.
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Merci sekajin! Moi j'aurais écrit : certains gens sûrs de!
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merci a vous deux
landolphia (nom féminin)
Plante de Madagascar avec le latex de laquelle on fabrique du caoutchouc.
dont les bottes les capotes ect
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Je les ait trouvés sur un site de mots rares.
Je ne les apprends pas je ne fait que les regarder juste pour avoir l'impression de découvrir une nouvelle langue. Ce qui est un peu le cas on ne connait jamais parfaitement sa langue...
Flavescents=> une couleur qui tire sur le blond, qui tire sur l'or
Obombrer=> Couvrir d'une ombre
Caligineux=> Qui est de la nature du brouillard, sombre, obscur.
Nitescence=> lumière, éclat
Smaragdin=> qui est d'un vert émeraude
Pers (assez connu)=> Couleur ou le bleu domine
Vespéral=> du soir
Nivéal=> Qui fleurit dans la neige, est dans la neige ou évoque la neige
Incoercible=> Que l'on ne peut retenir
Hiémal=> Qui appartient à l'hiver, qui se produit en hiver
Objurgation=> Remontrance sévère, critique
Minium=> Pigment rouge à orangé
Sérendipité=> Fait de découvrir quelque chose par accident en cherchant autre chose
Hyalin=> Qui a la transparence du verre
Madré=> Veiné, tacheté
Corroyer=>Préparer une matière en la battant, en l'étirant, en la foulant
Sylphide=> Génie ailé féminin qui vit dans les airs
Fontinal=> Qui est relatif aux fontaines
J'adore Obombrer
Merci pour cette liste!
Dernière modification par Miss' Janvier 2014 (09-11-2015 18:43:23)
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