Vous n'êtes pas identifié.
C'est un matin, il est tôt, il est la nuit,
Ou peut-être il est trop tard? pas un bruit...
Demain je demande l'humain! Nous! Nous le cœur noué
nous les yeux embués, nous les âmes perdues sur une bouée.
Nous avons assis notre grandeur sur les genoux de l'amour
cherchant dans la couleur des fleurs, la beauté du jour.
Nous avons posé la poésie sur la Lune et le sang dans la boue.
nous avons fait des trophées de rien, et nous avons rendu les coups.
Est-ce la peine, olivier? pourquoi les gens ont peur, toi là -bas...
Est-ce la fin? parce que je n'ai plus rien à dire.
Oui c'est vrai, au fond des choses, je n'ai jamais rien à dire.
Je brûle, alors je braille et je rêve les mots brillent pour ça, pour moi.
Pour que tu m'aimes. Pour que tu t'en ailles. Peu importe.
Je porte mon astrolabe, j'ignore l'amour, mais j'sais c'est par là .
Et je sais ce que je quitte... la mort de l'espoir, la haine sur la pointe des pieds
qui pique du bec dans la tête et cogne avec mes mains contre leur indifférence.
La Vie, merde! La vie brûle et braille, alors je fais briller mes mots pour elle.
J'ai volé cette plume à mon amie d'amour, pour écrire ces mots solennels.
Tu sais, je sais pourquoi tu veux plus, toi là -bas... mais je veux croire encore.
Nos erreurs sont des errances quand tu éteins pour jouer à la mort.
Mais si les prières marchent sur les mains jointes dans les églises oubliées
entend! fait qu'un jour il sache que la vie est là , toujours partout en nous
Dans les plaies, les plis, les pleurs, les plaisirs, de la plante aux planches sidérales
en tout elle est tout et tu es là -bas. Dis-leur rester ne venez pas maintenant!
Qui sait demain, les Humains... la poésie, la grandeur et l'amour, l'Amour
Seront dans nos mains des enfants assis pour qu'on leur conte, un jour
Ce que nous étions avant l'Exactitude; et je sais ils diront c'est quoi la peur?
Alors je me pencherai sur une fleur et je leur dirais, c'est juste avant le bonheur...
Quel beau texte! "Je brûle, alors je braille et je rêve les mots brillent pour ça, pour moi." Ils brillent aussi pour moi ce matin.
Hors ligne
tout a fait d'accord avec Maya
Hors ligne
Y a plein de choses que ton texte véhicule.
L'abondance d'assonance, ta signature...et ce que dit Maya.
ouais, j'aime bien.
Hors ligne
Salut Moonz
Encore un slam qui m'émeut......presque jusqu'aux larmes....
Tu as composé là un véritable...conte.....
et j'apprécie tout particulièrement ton final : l'image de la fleur, symbole de la VIE.....
Y'a pas à dire mais mais moi aussi je radote...
Tu sais conclure et de quelle façon ....
Sache que j'ai aussi apprécié et j'apprécie toujours ton recueil....
empreint lui aussi de VIE....
De très très z'affectueux poutoux z'à toi et aux tiens de Thanalie et de Mutti, bientôt loudéaciennes jusqu'à demain pour moi....et pour plus longtemps pour Mutti....
Hors ligne
comment ignorer la présence d'une lettre , ou la vie transpire
bravo ami
Hors ligne
C'est très beau! Bravo à toi!
Hors ligne
j'ai pris le sentier hier matin, le jour se levait, image exacte empruntée au bateau ivre de Rimbaud, je brodais mes rêves, mes vœux, dessinant dans le bleu mes projets, en marchant sur les bord de mer, je laissais pousser mon ombre dans le jour nourrissant, assis sur la plage en fumant l'immensité de l'océan, comme on vomit le chagrin pesant, je faisais la gueule à l'envers, ou je la faisais à l'envers à la gueule sombre de mes doutes. tout est possible à 6 h 30 du matin, je traverse les échos d'un légo qui décolle et caracole avec les astres, c'est très beau et c'est juin. alors ce soir c'est la fête de la musique. entre le silence au seuil du ressac tranquille, et le bruit vivant des êtres aimants, les retrouvailles de l'amitié et de l'envie... Ah l'envie, si tu savais...
Délices que ce Samedi-ci aussi, vous êtes l'énergie motrice. en fait la lumière glisse dans les hélices de mon machin fantastique et la vie me sourit depuis la Marelle, le chapeau et les quiches!
un tractopelle est parti pour un surplus d'énergie motrice
Hors ligne