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Une petite note d'humour avec ce texte (Il se lit assez vite, alors je vous fait confiance, ayez le courage de le lire jusqu'au bout)
Je me suis posé calmement
Sur le bord de ma fenêtre,
À explorer ses beaux moments
Et profiter de ce bien-être.
J’vois tournoyer les oiseaux
Au dessus de la maison,
Ils contemplent même les eaux
En cette belle saison.
Mais y’en a un, tout gris,
Qui m’fait un p’tit peu peur,
Il a le visage tout aigri,
Tout bariolé de stupeur.
Je me penche sur le rebords
Pour voir d’un peu plus près,
Mais j’réalise qu’il élabore
Un cadeau tout chaud et tout prêt.
J’ai pas le temps d’m’enlever
Alors je reçois sur ma gueule,
Un présent bien conservé
Qui m’fait me sentir seul.
Enervé, je vais me rincer
Ma p’tite tête à l’eau claire,
Avant d’encaisser une saucée
Plus impétueuse que l’éclair.
Peu après, j’prends ma veste
Pour faire un tour dehors,
Je sens encore que j’empeste
Et que j’suis pas inodore.
Mais j’me dis, c’est pas grave
J’vais pas à un rencard,
Même si c’est une réelle entrave
Je traduis jamais les regards.
Car personne ne m’admire
Quand je passe dans la rue,
J’suis dans aucune lignes de mire
Sauf dans celles des morues.
Mais là , c’est le drame,
J’sens des talons qui claquent,
C’la doit être une belle femme
Qui veut passer à l’attaque.
Alors j’accélère le pas
Pour ne plus qu’elle me suive,
Mais elle n’me lâche pas,
J’suis un homme à la dérive !
Pourquoi c’est aujourd’hui
Que se déroule ce fait,
Car d’habitude, jusqu’à la nuit,
C’la n’se passe jamais.
Donc au point où j’en suis
Je m’arrête brusquement,
Même si sale comme de la suie
Je rencontre une maman.
J’ai la malchance derrière moi
Qui me rend bien trop triste,
Je sais plus où est mon toit,
Je sais plus si même j’existe.
Là , je réouvre les yeux
Pour la voir très belle,
La lueur de ce ciel bleu
N’altère pas son charme réel.
Et elle s’invite à m’embrasser
Sur mon visage qui pue,
Et j’n’peux rev’nir dans le passé
Pour éviter cette fiente crue.
Mais à peine elle s’approche
Et qu’elle renifle cette odeur,
Elle me traite de gavroche
Et de pénible galvaudeur.
Elle détale de mon espace
Dans un rythme effréné,
Et je reviens sur mes traces
Avant de doucement freiner.
J’m’étends alors sur un banc
Avec une teinte qui brille,
Et je vois un chien errant
Qui me regarde et me sourie.
Je l’appelle dans son langage
Et j’aboie comme un couillon,
Et il s’amène tout sage
Sans avoir d’autres options.
Il se frotte sur mon jean
Et je le caresse un peu,
Pauvre bête, son échine
Est comme quand il pleut.
Enfin, un soupçon de sérénité
Dans cette journée de fou,
Et je m’accorde une plongée
Dans mes songes plus doux.
Dix minutes sont écoulés
Alors maintenant je me lève,
Après m’être envolé
Dans un paisible rêve.
Et je vois sur mes chaussures,
Sur mon pantalon tout lisse,
Une tonne de vomissures
Et une grosse flaque de pisse.
Sale bête, chien pourri
J’en ai p’t-être pas assez !
Pas une seule fois j’ai ri
Depuis le début d’la journée.
Désormais, j’accoure
Pour arriver chez moi,
Parce que c’est pas mon jour,
C’est même pas mon mois.
J’arrive au pied d’la porte
Et j’insère mes p’tites clefs,
Et là une senteur plus forte
S’est collée sous mes pieds.
Quelle merde, fais chié !
J’ai vraiment pas d’bol !
Rapidement j’vais me lavé
Pour qu’ensuite je somnole.
Ca y est, je suis dans l’lit
Et j’dors déjà comme un bébé,
Mais j’m’attends à c’que cette nuit
Ya les lattes qui vont pétées.
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allons bon, encore une histoire de m .... obsession ???? tu as bien fait de demander d'aller jusqu'au bout ..... car trés vite j'ai eu envie d'arreter ..... disons que j'ai fait preuve de .... "courage" .... " Et elle s’invite à m’embrasser " ....
Vincent V
Un peu pathétique...
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c'est vrai que t'as pas d'chance, remarque t'as pas marché dedans:mrgreen:
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