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Hier j'avais des possibilités,
mais hier a déserté mon quotidien,
me voilà orphelin
Hier est un panier percé,
de souvenirs en jachère,
où des rires envolés
insistent pour renaître.
Alors des mots surgissent,
tentant d'expliquer pourquoi,
vivre avait la saveur,
d'un élixir de jouvence.
Quelques fantômes rôdent,
cherchant des instants enfouis,
mais le passé s'évapore,
et le ressac s'émancipe.
Cette course éphémère,
d'un temps révolu ravive,
des fragrances enivrantes,
hier se meurt,le rideau tombe .
Hier j'avais le temps abscons,
mais hier a pris la tangente sans sursis,
me voilà avisé.
.
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Que c'est beau! Je pense aussi à hier...curieusement.
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C'est beau!J'aime
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+1 mais pensez aussi à vos beaux jours à venir
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Tu as raison Sylvie. Et puis j'ai lu ça sur le forum et ça me donne des idées.
http://www.20minutes.fr/insolite/137011 … e-met-slam
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Excellent! y'a pas d'âge pour commencer!
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j'aime beaucoup, et spécialement la 2eme strophe.
Je suis souvent dans la nostalgie, peut être parce que j'ai peur de l'avenir.
Le mieux est peut être de se poser sur le "ici et maintenant", c'est ce que je tente de faire le plus possible
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Bien Nicole, tu progresses !
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bises les filles
rien pour les hommes na
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très content de t'inspirer
a bientôt de te lire
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une autre version
HIER
Si hier revenait me hanter
Me prendre par la main
Pour refaire le chemin
Avec un regard neuf sur mon destin
Serais-je le même homme
Ou simplement le même humain
Cet être qui se connaît si bien
Avec ce brin d’humour enfantin
Serais-je une caricature
Avec des fragments d’autres blessures
Un sosie du bon Samaritain
Ou l’homme qui lui coupe la main
Un clone que l’on use et abandonne
Quand l’outil a tout compris
Et que cloner n’est plus source de profits
Serais-je la naissance du monde
Adam fier, d’être le premier avec sa faconde
D’amener une Ève au bord de l’onde
Et de cet amour, engendrer la Joconde
Serais-je ce vil imprécateur, menteur
Marchand d’âmes en détresse
Usurpateur des richesses
Profiteur sans cœur, ni tendresse
Exploiteur de corps en sueur
Dictateur sanguinaire de ses congénères
Tueur à gages pour gommer le langage
Serais-je le miroir des confessions
De visages en quête de recettes anti-âge
D’égos raides d’empesage
Avec des mots de Narcisse, pour tout paysage
Serais-je cet éternel rêveur
Un homme dont le cœur, rime avec meilleur
Qui donne la main sans compter
Partageant sans jamais se soucier
D’avoir en retour des mercis retournés
D’être juste un pion, soldat de la paix
Pour des havres d’amour magnifiés
Si hier revient si souvent m’inviter
Me dire ami, ta vie fut ton véritable reflet
Alors les yeux ouverts sur demain
J’aurai du ciel un aperçu serein
Dernière modification par nouga (08-03-2015 13:16:31)
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C'est vraiment beau bravo.
Le dernier couplet est juste WAHOU
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Ton texte est d'une humanité profonde qui me bouleverse.
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merci a vous deux ( deux textes pour HIER c'est normal
c'est vrai que ce sujet est inépuisable
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belle citation qui correspond a l'espoir d'y croire
""Hier avait ma préférence, aujourd'hui reste ma chance""
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belle citation
et beau texte qui pose de belles questions, qui serais-je si j'étais hier m'avait fait devenir autre.
+1 avec Miss pour la fin
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bises Nicole
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Hier ,1968, Hair
temps révolu d'un Mai atmosphère
parfum de bouillabaisse
ou est tu jeunesse
Hier, 2015, la mer
mon présent éphémère
parfum d'allégresse
ou sont mes prouesses
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Arrêtez avec vos nostalgies , vous finissez par me fouttre les boules !
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Sylvie , hier j'ai rencontré quelqu'un que je n'avais pas vu depuis plusieurs années et la première chose qu'il m'a dit
tu te rappelles hier, nos prouesses
alors voila le pourquoi de ce rajout
hors de question de ressasser, çà m'est venu comme çÃ
bises
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Encore très émouvant et beau!
Sylvie, tu nous fais un texte sur demain? Pas forcément apocalyptique STP.
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Allez! ma contribution du jour :
Ta jeunesse ? Je la sens bien vivace.
Tes prouesses ? Chaque jour. je les lis.
Tes mots choisis sont autant de traces
Du jeune devenu homme accompli.
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bravo super quel quatrain, parce que je le vaux bien
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Avec Kamui , on avait fait un duo qui évoque l'avenir , si tu veux y jeter un œil Maya
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D'accord, je le lirai, mais aujourd'hui tu dis quoi?
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j'ai de l'avenir le loisir de me pas gémir
demain m'appartient
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