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Les derniers mots d'une statue
Que vais-je écrire sur ma peau ?
Pourrais-je dire que mes os qui poussaient là hier sous ma chair, étaient déjà rongés.
Pourrais-je dire de ces os, qu’ils me supportent avec des pas d’oiseau
Et qu’ils me traînent et vous trahissent ?
Et que toujours le mensonge, se donne bonne mine !
C’est vrai ! Les mots s’ajoutent à tous les maux, tandis que chacun d’eux, s’ajoute au chant de l’invisible que nous sommes.
Déjà demain sera un autre jour, et puis un autre mois et puis un autre hiver.
On sait dans notre tête, l’odeur des feuilles mortes et celle de la pluie.
On sait aussi tous les silences de la nuit.
On sait entre les mots les larmes d’autres mondes.
On s’imagine seul, heureux, beau, tendre et fidèle, au milieu de nos morts.
Et voilà le voyage, station bye-bye, et il n’y a qu’un seul qui descend, là , tout au bout de sa ligne.
Juste le temps de se saper, avant de s’endormir.
Restera-t-il encore assez de ce temps là , pour regretter les larmes, que je n’aie pas voulues finir ?
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Je reste perplexe sur ce texte.
Du coup je suis allez en chercher d'autres. Et comme je l'imaginais cette déstructuration est récurrente.
Mais je me demande si elle est volontaire. Tout comme la confusion sur le fond.
Je suis déstabilisé car je n'arrive pas à comprendre ou tu veux en venir.
C'est dommage car il y a des moments forts et on a envie d'en avoir plus.
A+JYT
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J'aime bien ton commentaire.
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