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Les mains liées dans le dos,
Le silence empli une salle de spectacle vide,
des frelons agitent des guirlandes,
un chat remue dans les détritus,
la chanson au loin dans les ténèbres de l’édifice est aussi lointaine qu’elle est ancienne,
et c’est la musique des âmes dans le souffle de l’aspiration de la matière à être entité,
une vie dans la vie, en somme. Peut-on naître prêt ?
mourir est facile dans un silence pesant pour le cœur,
car le froid attrape les artères et le souffle s’accélère,
le poison de la Langueur s’installe et la peur se répand dans les esprits affaibli,
le théâtre est abysse et la souffrance dort paisible dans le corps de marbre
d’une statue de puissance antique.
Alors les hommes entrent armés de fusil et d’explosifs
Déterminer à tuer la noirceur qui hante ces lieux
Dans une sinistre ambiance de morgue oubliée de serpent et de scientifique fou.
Mourir est facile, c’est si vrai, mais vivre est dur et les hommes
L’apprennent à leur dépends dans un carnage
Au son sifflant du vent et à la colère de la foudre des dieux insoumis.
Et l’armée descendue d’un pétrolier éventré sillonne la nécropole meurtrière,
La mort mangeant la mort,
La fin c’est le début d’une autre vie dans un sourd battement d’un tambour de fin du monde.
J’ai peu de temps pour devenir limpide comme l’eau qui s’écoule des murs
Et rempli la salle d’une odeur de moisissures.
Avons-nous tué trop, pour être pardonnez.
Avons-nous l’enfer pour compagnon.
Ma demeure finale, ma terre natale
Tout ceci a-t-il du sens maintenant que je sens leur force agir.
C’est un esprit tourmenté pauvre fou,
Prétendre s’amarrer à l’île de la mort est pur délire,
Leur dansent sur la côte déchirée par les récifs me fait sourire,
Ce soir nous aurons de quoi festoyer,
Car voilà venir leurs noirs destriers de feu et de malheur.
Les ombres sont mes alliées dans cette orchestration des éléments,
Et chaque souffle, chaque courant d’air m’avertit comme un frère,
De la présence des serviteurs barbares de leur civilisation.
Ils veulent connaître les trésors que renferme mon cœur et comment y pondre la mort.
C’est absurde et triste, mais je suis fatigué de rire et la musique
La musique de la guerre et de la pitié trépigne d’impatience.
Les tombeaux s’ouvre les étoiles se dissimulent la lune devient fantôme,
Dans les eaux troubles de leurs mensonges,
Je rode dans chaque recoin attendant la frappe soudaine à la gorge.
Avons-nous tué trop, pour être pardonnez.
Avons-nous l’enfer pour compagnon.
Ma demeure finale, ma terre natale
Tout ceci a-t-il du sens maintenant que je sens leur force agir
Je ne renoncerais jamais, ils font des idoles et des martyrs
Mentent et vole le sang des anciens pour peindre leur gloire
Sur le cœur et le visage tuméfié d’une jeunesse perdue
Dans leurs grandes tours à la blancheur des linceuls
Ils enferment des populations dans leur souffrance seules
Et vendent de la mort dans des gélules
Leur empire se repait de tant de combat tant de guerrier
Que la rosée des premiers jours d’été, ne verra pas pleurer
Nos larmes enfermées dans le sein profond des entrailles du Diable
Leurs promesses volées par la fourberie et la grâce des subterfuges
La violence n’hésite pas, la violence est une puissance de l’instant
Où tout doit basculer, dans la gloire et la défaite, la mort et la repentance.
Donne ton pain et ton monde sera la famine
Donne ton fils et ton monde sera la Fin.
Donne ton sang et ton monde sera leur Histoire.
Nous sommes les visages muets dans la toile des faiseurs de mondes
Leurs projets sont le règne de leur Idole sur le champ de cadavre de l’héroïsme
Mais ils ne meurent pas, ils dénombrent, trichent et recomptent
Oubliant ce en quoi enfant ils avaient foi, pour se lever et se battre
Mais l’on-t-il jamais connu la sentence des jours les plus difficiles.
Mourir est à leurs yeux si faciles, quand il est si dur de vivre ici.
Avons-nous tué trop, pour être pardonnez.
Avons-nous l’enfer pour compagnon.
Ma demeure finale, ma terre natale
Tout ceci a-t-il du sens maintenant que je sens leur force agir.
Dernière modification par MoonZ (26-01-2015 12:53:16)
Brel chantait
mourir cela n'est rien , mais vieillir
en tout état de cause, la mort se donne plus rapidement qu'un baiser d'amour, la folie des hommes reste l'ignominie sans noms
bravo ami
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