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Du plus profnds de mon être, je decris ma douleurs
De l'interieurde ma personne, je parle de mes horreurs
Moi et lhumanisme, deux concepts aux antipodes
Qu'ai je encore d'humain? de l'honneur ai je encore le code?
Moi, moi et encore moi.
Pour que sa change,
je me fais la voix.
la voix!
La voix de ce que je vois.
Parce que je suis la voix de ce que je vois,
au loin ma voix, j'envoie
la voix de toutes celles qui n'ont plus d voix.
celles a qui ont a arrachees a dignite.
Bon la je me perds dans mes jeremiades
Tout ce que je dirai maintenant, a deja etait dit
Mais il me faut quand meme parler.
Mais avant, je veux d'abord relater ce qui m'emmene aujourd'hui a devenir la voix
Moi, la voix, j'ai vecue un soir,
une triste histoire.
ce soir la, un village en feu
Tout brule!
A la musique des flammes, viennemt s'ajouter les tambours des crepitements des balles
Ce soir la, j'ai vu un vieillard d'environ 80 ans se faire tabasser a coup de baillonnates
Triste saynete!
Mes yeux continuaient de regarder, et voyez! Mon regard tomba sur une jeune fille d'environ 14 ans
Toutes en larmes;
Apeuree;
Esseulee;
Triste!
Elle n'avait plus de voix puisque apparemment, elle avait beaucoup pleurée
Elle etait au centre d'un cercle d'environ 14 hommes, comme son age
Les cris de ses pleurs atteignirent mon coeur
Et exciterent ma rage
Mais mes yeux continuaient de regarder ce spectacle.
En regardant un peu mieux, je me rendis compte que tous cwes hommes crachaient sur cette fille
Crachaient de leur salive pleine de venin; pleine de haine; pleine de cruauté
Soudain, je vis quelqu'un accourir d'une cachette
Avec a la main une machette en criant: MALAIKA!!!!!!!!!
Avant même qu'il ne put atteindre la fille, un tir en pleine figure le stoppa net!
la, son corps gisait inerte!
j'appris que le malheureux sauveur etait le pere de la pauvre fille qui n'avait pas put s'echapper a la venue des rebelles parcequ'infirme.
Son village etant pris d'assaut, la survie appartenait a ceux qui avaient leurs jambes.
Toute la famille etant absente au moment de l'assaut parce que dans le champ,
Malaika, tel etait son prenom, etait seule, restée a la maison.
Mais voila que, comme des gens deporvues de raison,
ces rebelles venaient de massacrer son pere qui venait a sa rescousse.
Puis j'entendis un autre cris. on dirait des pleurs d'enfant
Un de rebelles le tenait d'une seule main par la cheville,
la tete vers le sol.
Malaika se debattit comme une diablesse
De l'enfant, sa mere llui avait cnfiee ka garde.
A la venue des rebelles, elle avait pris soin de le cacher dans un coin de la maison.
Mais ses pleurs alerterent les rebelles qui ne mirent pas du temps a le retrouver
Triste destin.
La suite est un sombre dessin!
Mais il me faut quand meme la peindre
sous peine de risquer de me pendre
A cause de mon silence
Mon esprit au vu de cette scene noir se mit en errance
je reflechissais au sort que ces hommes armees reserveraient a cet infortune enfant.
La ce bebe, petit frere de Malaika, venait d'etre mis dans un mortier.
Un enfant dans un mortier!
je frissonais; je tremblais;
je pensais a commemt, grace au mortier,
Les femmes de mon village transformaient les grains de mais en farine de mais et les cossettes de manioc en farine de manioc
Non!Non!Non! le pire me faisait peur
Mais helas! Ces hommes etaient sans coeur!!
Je regardais encore et encore la petite Malaika qui defiait de sa juvenile force feminine, les 14 hommes armees jusq'aux dents
<lacher mon petit frere> criait ele sans cesse.
Comme si ses cris excitaient l'appetit bestial de ces hommes,
ils se mirent a piler dans le mortier le bebe qui n'avait meme pas encore une annee
je me rappelle encore de tous les coups de pilon.
je ferme mes yeux et j repense a ce moment;
j'en perds l'envie de vivre.
je revois encore le premier coup de pilon et le cri sourd lacher par le petit bebe;
Ainsi que le cri strident meler de colere et de tristesse pousser par Malaika
Au second coup, le bebe n'etait plus en vie.
Les coups qui suivirent laisserent s'echapper du sang, des intestins et le crane en mille morceaux
Le crane de ce petit boudchou;
Que ces hommes venaient de massacrer comme des fous!
N'avait il pas le droit de vivre?
Celui de grandir et un jour peut etre prendre en charge sa famille?
Mais voila que ces hommes venaient de lui arracher soon droit a la vie!
La plus triste dans tout ca?
Malaika!
Elle devait compter a coter de l'humiiation qu'elle etait entrain de subir,
La perte de son petit frere;
Des soldats sans coeurs, le rire.
Apres ce lache assassinat, que dire?
Comme l'indiquait le regard noir lui lance, la pauvre Malaika n'en etait qu'au debut de ses peines
Ou devrait elle partir?
pour ne plus de ces hommes etre l'objet de haine?
C'etait comme dire une vraie damnation pour la pauvre fille,
Que de voire un homme qui vient d'assassiner ton petit frere
Que de voire un homme le visage recouvert de sang
Que de voire juste devant toi le cadavre de ton pere
Que de supporter de ces hommes mechants,
le rire haineux;
la presence diabolique;
le sourire grincheux;
le regard satanique.
Quel cauchemar!
Un instant, moi la voix,je fus perdu dans mes reflexions sur la valeur de la vie humaine.
La vie humaine a t ellle vraiment de l'importance?
je fus soudainement revenu a moi meme parce que quelque chose se passer
Le viellard du debut de mon recit.
Celui d'environ 80 ans qui se faisait tabasser a coup de baillonates.
il etait encore en vie.
Triste fut pour moi de voire son visage ecarlate,
Mais aussi, d'apprendre qu'il etait le grand pere de Malaika.
je l'entendis gemir de douleur.
Pauvre vieillard qui revenait de l'arbre a palabre.
Quelque chose se passer. le viellard tentait de se lever, de dire quelque chose
Quoi?
Oh non!
j'y repense et j'en pleurs
Ces rebelles etaient avec toute la brutalite et violence du monde que l'on peut imaginer, entrain de deshabiller la petite Malaika.
Mais pourquoi?
j'etais hors de moi meme....
FIN DE LA PREMIERE PARTIE
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Votre indulgence svp. G tapE l texte avec un clavier un peu compliquE.
ITESS si jamais tu lis mon texte essaie de lire entre les lignes stp, toi l'epieur des fautes. des remarques a faire, le tact ne serait pas malvenu.
vois stp au dela des fautes de grammaire!
sans rancune ITESS
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Bouleversant! On se laisse emporter bien malgré soi par ce récit terrible. Je me doute mais j'ai peur de ce que la suite apportera...
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J'écoutais du bon rap (N.A.P) en ouvrant ton texte.
Je l'ai lu.
J'ai lu ton commentaire.
J'ai coupé le son et j'ai relu ton texte.
Donc pas de critique sur la syntaxe, ni sur la ponctuation, l'orthographe et la grammaire.
C'est un texte poignant.
Bravo.
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texte très poignant, difficile a commenter tellement il est fort
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Les mots me manquent tellement ton texte est bouleversant...
La suite sera encore plus dure, je le crains....
Thanalie, la Loudéacienne...
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Merci a tous. Attendons la suite. Ce texte est tiré des faits vrais. RDV avec la deuxième partie.
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