Forum Grand Corps Malade et slam

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Tu sais toi ce qu’on cherche dans ce jeu des architectures fantastiques
A trouver la rime qui va avec la merde sans la conjuguer au quotidien

Lyrics de malade déballe ma shit sur la page fat comme un sandwich
Ketchup Mayo. Rêve de dingue, je parle dans le micro comme à une minch
Histoire de séduire des oreilles attentive au mal de vivre d’un type
Sans vie qui s’en fait des poèmes à vingt centimes et si je tripe
C’est mon kif, alors j’attrape le crayon et je gratte un bout de RAP
Sur un Sample de Mani Deiz, et capte que je serais jamais apte
Pour leur vie de merde au quotidien, je préfère ma vie chien et le canigou

Dans ce carnaval, je suis un narvalo, mais le reste me navre
Et je narre mes sales valeurs  Dans le caniveau et nos canines deviennent des crocs
Et nos neurones s’enflamment et l’envie s’empare de nos potos
De foutre le nez dans la merde pour leur montrer l’odeur de l’argent.
Mais il est tard, la lune danse dans le ciel noir et ma pensée s’envole.

Alors je nage le crawl dans le triste et soir et la nuit m’accapare
Et je calle le son sur la piste et je pousse la chanson comme joe starr
Délibère mille et un et deux… et trois, avec le Soleil si ça te chante
Je sais bien la peine et j’aime jouer avec mes ombres pour m’endormir
Mais je sais que demain, j’aurais besoin d’un peu de lumière de toit.

Il n’y a pas de magie, dans les mains tachetées du sorcier vaudou
Infernal mangeur de soleil, je sirote la Lune noire
Hydre à 5 têtes chercheuses, je creuse les mines du fantastique
Hors-la-loi et saïens se mêlent dans mes fictions sous fusion
J’apporte la confusion et j’arrête le temps. …

Rythme, man et Poésie, Slams réel ! Écris  et Cris la vie.
Je vais d’encre et de cire, sous l’astre lunaire.
Ancré là, je souffle sur l’âtre avec des lettres de oufs.

Si si, entrez là, sous le chapiteau percé,
ou face à la citadelle de l’aube,
je chapeaute des ritournelles blessées,
comme un  ivrogne sobre qui chipote entre chipos et Chivas,
on chie, raque, chaque rire Jazz.
La langue claque, la télé rumine des commentaires de drones.
Pas grave, y a pas de drame, de gramme en mètre on gratte des centimes,
sans team, ou sans estime pour nous.

On enchaine nos rimes comme ils empilent des perles,
leur empire dégénère, alors on gère avec rythme et poésie,
pour que germe avant crime et guerre, nos hymnes,
à la splendeur d’un soleil bondissant smashant nos rêve sur la ligne d’horizon.

Nos poèmes nous ailes, nos problèmes sont elles.
Alors notre oraison fantasque, se ballade entre les mots qui perlent,
Sur la page de notre passion.

Et nos prises de position sont telles les roses et ronces du maquis.
Nos vers avertis et sévères, servent de lois et de versets
Et quand les mots jouent dans les vieilles feuilles tombées
C’est la poésie qui claque et valse de nos lèvres blessées.

Un peu de rêve sur le côté, on s’élance sur le papier
La main sur la tête comme un mauvais écolier
Nos collections sont des oiseaux impossibles
Agripper à l’attrape-rêve, pour charmer les imbéciles,
Dormant d’un penseur-sommeil sous notre presqu’île.